de la grant rue », et que, d’autre part, on travaillait « à ung vix » (un escalier) qui se faisait « au quanton allant on petit jardin ». En 1519 d’autres travaux furent entrepris « pour l’achèvement des gallerics de ma dame, pour le jardin de monseigneur », et pour l’édification d’une fontaine décorative dans ce jardin. En 1499, Vaucouleurs avait, de concert avec Jean, son frère, bâti le pont de Malzeville (Meurthe). Il était, en 1522, maître maçon des ouvrages du bailliage de Saint-Mihiel. (Lepage, Les Offices, etc. — Palais Ducal.)
VAUDOYER (Antoine-Lauent-Thomas) naquit à Paris le 20 décembre 1756. Après avoir terminé ses études, il voulut embrasser la carrière des arts ; mais, son père s’y étant opposé, il s’engagea dans le régiment des dragons de Lorraine, commandé par le prince de Lambesc. Il servait depuis un an dans ce corps, lorsque, la mort de son père lui permettant de disposer de lui-même, il s’empressa de quitter le service militaire pour entrer à l’atelier de Peyre le jeune et à l’École d’architecture. Après quelques années d’études et plusieurs médailles remportées dans les concours d’émulation de cette école, Vaudoyer obtint, en 1783, le grand prix d’architecture sur « une Ménagerie », et partit pour l’Italie en qualité de pensionnaire du roi. À Rome, où vinrent successivement le rejoindre Hubert, Fontaine et Percier, il étudia de préférence les monuments de l’Antiquité, ce qui était un mérite à une époque où les pensionnaires, pour la plupart, se contentaient de l’église Saint-Pierre et autres édifices de cette école. Son principal envoi, en 1787, fut une restauration du théâtre de Marcellus, sujet qui n’avait encore été traité par aucun autre élève de l’École. Après ses trois années de pension, il en consacra deux autres à releter des monuments, à dessiner dans les musées ; c’est ainsi qu’il remplit de nombreux portefeuilles où, plus tard, quand il se voua à l’enseigne-