qui il était lié d’une étroite amitié. Vaudoyer mourut à Paris le 27 mai 1846, âgé de quatre-vingt-dix ans[1]. (Duvivier, Not. mss. sur Vaudoyer.)
VAUDOYER (Léon), fils du précédent, né à Paris le 7 juin 1803, lit ses études dans l’atelier de son père, dont Hippolyte Lebas partagea plus tard la direction. Entré à l’École des beaux-arts en 1819, il y remporta le second prix en 1824, et le grand prix en 1825, sur un « Palais pour l’Académie de France à Rome ». Pendant son séjour à la villa Médicis, il étudia la restauration des arcs de Trajan, à Ancône et à Bénévent ; de la Porte d’Auguste, à Fano ; des aqueducs de Claude et des Temples de Vénus et de Rome. De retour à Paris, il éleva en 1832, dans le cimetière du Père-Lachaise, le monument funéraire du général Foy, et plus tard, dans le cimetière Montparnasse, le tombeau de sa famille. Nommé en 1845 architecte de l’ancienne abbaye Saint-Martin-des-Champs, dont les bâtiments sont affectés au service du Conservatoire des Arts et Métiers, c’est à lui qu’on doit la restauration de l’église et du réfectoire du célèbre monastère ; l’entrée principale de l’établissement, ainsi que toutes les constructions louvelles qu’il a su harmoniser avec les beaux restes de l’édilîce du moyen âge. En 1855 il jeta les fondements de la nouvelle cathédrale de Marseille, à laquelle il a travaillé jusqu’à son dernier jour, mais qu’il n’a pas eu la satislaction d’achever. Vaudoyer s’était aussi voué à l’enseignement de son art : de son atelier, très-suivi, sont sortis un certain nombre d’élèves qui lui firent honneur. Après avoir terminé ses études classiques en Italie, il étudia l’architecture française, notamment à
- ↑ C’est à une biographie de Vaudoyer, dont M. Duvivier, ancien inspecteur de l’École des beaux-arts, est l’auteur, que j’ai emprunté les faits principaux de cette notice.