Orléans, dont il a mis en lumière les charmants édifices civils de la Renaissance. Lors de l’organisation du service des édifices diocésains au ministère des Cultes, en 1850, il fut nommé inspecteur général de ce service, et conserva ces fonctions jusqu’à la fin de sa vie. Il était également membre du Conseil des bâtiments civils, du Comité des monuments historiques et de la Commission des beaux-arts instituée par le préfet de la Seine. Il a publié, en collaboration avec M. Albert Lenoir, dans le Magasin pittoresque, un important travail ayant pour titre : « Études d’architecture en France ». En 1844, la Société d’encouragement pour l’industrie nationale ayant mis au concours une étude « sur les moyens de prévenir ou de faire cesser l’humidité dans les bâtiments », il présenta à ce concours un mémoire qui lui valut le premier prix[1]. Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1849, Vaudoyer fut promu au grade d’officier du même ordre en 1855. Le 1er lévrier 1868, il fut élu membre de l’Académie des beaux-arts en remplacement d’Hippolyte Lebas. Il mourut à Paris le 9 février 1872[2].
- ↑ Ce mémoire a été publié à Paris, chez Carillan-Gœury, en 1844. C’est un travail fait avec le plus grand soin et qui peut rendre de grands services dans la construction.
- ↑ La veille de ce 9 février, Vaudoyer, plein de vie et de santé, était chez moi en compagnie de sa charmante femme, et j’admirais tout bas ce que, parvenu à la vieillesse, il avait su conserver de jeunesse et de bonne humeur ; il était d’ailleurs en possession de toutes ses facultés intellectuelles. J’étais loin de penser que la mort, cachée sous ces belles apparences, s’apprêtait à le frapper d’un coup si brutal. Aussi quelle douloureuse surprise ce fut pour moi lorsque, le surlendemain, un de ses meilleurs amis, M. de Cardaillac, directeur des bâtiments civils, m’apprit que notre ami commun avait cessé de vivre ! Membre du jury d’architecture de l’École des beaux-arts, il avait été comme foudroyé pendant l’examen des projets d’un concours : quand