le cardinal de La Rochefoucault. Cette église fut dédiée le 25 mars 1790. (Petit, Guide de l’étranger à Rouen.)
VEGNIER (Thomas) est mentionné dès 1430 comme maître des œuvres de maçonnerie pour le roi au bailliage de Gisors. Un mandement de Charles VIII, en date du 10 janvier 1449, le confirma dans ces fonctions qu’il remplissait depuis longtemps ; ce mandement est libellé ainsi qu’il suit : « Sçavoir faisons que pour la bonne relacion qui faicte nous a esté de la personne de Thomas Végnier et de ses sens, loyauté, industrie et bonne diligence et aussi pour l’Onneur de feu nostre cher seigneur et père, cui Dieu pardoint[1] duquel ja pièca avoit eu… de l’office de maistre des œuvres de maçonnerie on bailliage de Gisors et lequel par long temps il a exercé, comme len dit, a icelui avons donné le dit office. Donné à Jumieges le dixe jour de janvier l’an de grâce mil cccc quarante neuf. » Cette pièce avait été conservée à la bibliothèque de la ville de Paris. Dans une autre pièce qui faisait partie de la collection Joursanvault, Végnier est nommé Bignier à propos des gages qu’il reçut pendant les années qui suivirent 1450. (De Laborde, Ducs de Bourg.)
VELLEFAUX (Claude) dirigea, d’après les dessins de Chatillon, les travaux de l’hôpital Saint-Louis, à Paris, dont la première pierre fut posée le 13 juillet 1607[2]. En 1608, œuvre sera achevée par un artiste de beaucoup de talent, M. Esperandieu, inspecteur des travaux de cet édifice, ancien élève de Vaudoyer et qui doit connaître à fond toute la pensée de son maître.
- ↑ Charles VII étant mort en 1422, il y avait alors au moins vingt-sept ans que Végnier exerçait.
- ↑ On conserve aux archives de l’Assistance publique le plan sur parchemin de l’hôpital Saint-Louis ; ce plan est visé en ces termes
œuvre sera achevée par un artiste de beaucoup de talent, M. Esperandieu, inspecteur des travaux de cet édifice, ancien élève de Vaudoyer et qui doit connaître à fond toute la pensée de son maître.