sous la République et sous l’Empire, de divers travaux à Anvers, à Bruxelles et à Amsterdam. Il a bâti le Palais de Justice de cette dernière ville, la belle serre du prince d’Orange, etc. Après 1815 il eut le titre d’architecte des palais de ce prince. Il mourut en 1822. (Gabet, Dict. des Art.)
VERNIQUET (Edme), né à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or) le 9 octobre 1727, fit ses études à Dijon, et éleva en Bourgogne, en Poitou et dans le Maine un certain nombre d’édifices, églises, châteaux, ponts, usines, etc. En 1771 il se fixa à Paris, où il acheta une charge de commissairc-voyer. Devenu, quelques années plus tard, architecte du Jardin du Roi et du Muséum d’histoire naturelle, alors que Buffon dirigeait cet établissement, il y fit exécuter, à la demande du grand naturaliste, des travaux considérables. Il entoura le jardin de grilles, planta les allées et construisit le grand amphithéâtre sur l’emplacement de l’hôtel Magnv. On lui doit aussi le fameux labyrinthe, ainsi que le kiosque qui en occupe le sommet[1]. En 1777 il commença la reconstruction des bâtiments du prieuré des Bénédictines de Marcigny-sur-Loire. Vers la même époque il éleva à Paris, rue Saint-Dominique, l’hôtel d’Avrincourt et, rue de Babylone, l’hôtel De la Queuille. Mais l’œuvre capitale de Verniquet, celle qui lui a survécu et lui survivra longtemps, c’est son plan de Paris, le plus exact et le plus complet de tous ceux qui existent. Ce plan, gravé avec un grand soin, a été publié sous ce titre : « Plan de la ville
- ↑ Il remplissait encore les fonctions d’architecte du jardin du roi le 13 décembre 1792, car je possède un ordre écrit de lui, en cette qualité, pour la confection d’un passe-partout destiné à ouvrir ies portes de l’école et des serres. Sur cette clé devaient être gravés ces mots : « Citoyenne de Clavière ».