Page:Landry, L’intérêt du capital, 1904.djvu/155

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l’alphabet latin — surpassent, additionnées s’il y a lieu, les causes qui poussent à capitaliser même sans intérêts — ce sont celles qui sont indiquées par des lettres grecques —. On notera en outre que dans les numéros 9, 10, 24, 25, on a , , c n’agissent que lorsque la variation des besoins et celle des ressources, seules on combinées, poussent à capitaliser même sans intérêts. Dans les dix derniers numéros (271 à 2710) on trouve —, c’est entre les parenthèses — des quantités négatives : ici donc les causes figurées par les lettres latines seront moins puissantes que les causes indiquées par les lettres grecques.

Demandera-t-on où il faut mettre, dans mon tableau, le cas du capitaliste qui exige un intérêt pour ses capitaux parce qu’il aurait la possibilité, dans des opérations capitalistiques autres que celle qu’il entreprend, d’obtenir des intérêts ? Cela dépendra. Un capitaliste se décide pour une opération capitalistique plutôt que pour une autre qu’il pourrait faire également : c’est que celle-là est plus lucrative que celle-ci. Et pourquoi en définitive, exige-t-il des intérêts ? c’est ou bien parce que la capitalisation en elle-même lui est dommageable, ou bien parce qu’il y a un intérêt pour les capitaux. Imaginons qu’entre les deux opérations capitalistiques qui s’offraient à lui notre capitaliste ait choisi autrement qu’il n’a fait : n’est-ce pas en face de l’alternative que je riens de dire que l’on se trouverait placé ? et ainsi notre cas pourra se ramener à l’un quelconque des cas du tableau.

Une dernière remarque au sujet de ce tableau : c’est que la manière dont les capitalistes exigent des intérêts, une plus-value pour leurs capitaux, n’est pas du tout la même dans les cas 1 à 26 d’une part, et d’autre part dans les cas 271 à 2710. Le taux de l’intérêt sur le marché étant de 5 %, un individu pour qui