chent à fomenter encore des dissensions, soit par rapport à l’ingérence indue dans les élections politiques, soit par rapport à la succursale de l’Université Laval établie à Montréal. Pour lever donc tout doute quelconque à ce sujet et pour mettre une fin une fois pour toutes aux dissensions susdites, dans l’audience du 22 courant, il a de nouveau ordonné d’écrire à Votre Seigneurie que c’est sa volonté expresse que l’on observe rigoureusement les deux décrets donnés par Sa Sainteté sur les sus-dites questions en septembre dernier. Que du reste, les individus qui se disent défenseurs de Montréal et qui restent encore à Rome, le font contre la volonté du Saint-Père, et abusent ainsi des circonstances politiques actuelles.
« Après avoir fait connaître ces choses, je m’offre à vous de tout mon cœur.
« Rome, de la Propagande, 31 décembre 1881.
« De Votre Seigneurie le très dévoué serviteur.
C’était un formidable coup de massue pour les ennemis de l’Université Laval. Les journaux ultramontains entrèrent dans une