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Page:Langelier - Souvenirs politiques, vol 1, 1909.djvu/206

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SOUVENIRS POLITIQUES

visées sont toutes terrestres, toutes temporelles, dans lequel avec un certain nombre de croyants on rencontrait beaucoup, d’incrédules, beaucoup moins préoccupés de mériter une place dans le royaume des cieux que de recueillir des charges dans le royaume de France. »

On voyait partout des francs-maçons. M. François Langelier fut lui-même soupçonné de l’être. Pendant qu’il était candidat à Mégantic, l’Électeur publia son portrait. Or, sur une pointe de son faux col apparaissait une tache produite par la vis qui retenait la plaque de métal à la petite pièce de bois. Et bien, le croira-t-on ? ces chercheurs de francs-maçons virent là dedans un signe maçonnique !

Le 17 juin, on procéda à la pose de la pierre angulaire du Palais Législatif, le Lieutenant-Gouverneur Robitaille, accompagné de ses ministres et d’un grand nombre de citoyens était présent ; c’est lui qui, armé du marteau et de la truelle fut chargé d’instrumenter. L’Étendard vit dans cette cérémonie si inoffensive, une démonstration maçonnique. Le Canadien du 9 juillet publia à ce sujet la boutade suivante :

« En posant le première pierre de la chambre d’assemblée, le Lieutenant-Gouverneur, parait-il, aurait frappé trois coups de marteau.

Grand émoi parmi les gens de l’Étendard. Trois coups de marteau, c’est le signe