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SOUVENIRS POLITIQUES

tion de franc-maçonnerie est certainement assez grave de sa nature pour être la matière d’une calomnie, ou d’une médisance, ou d’un jugement téméraire grave. Les circonstances peuvent y ajouter un nouveau degré de malice, par exemple, s’il s’agit d’un prêtre, d’un grand vicaire, d’un évêque, d’un cardinal… ou de la réputation d’une institution catholique.

Par le temps qui court, certains catholiques semblent avoir mis en oubli ces principes élémentaires de justice et de charité, dans leurs conversations et dans leurs écrits, en portant à la légère cette accusation de franc-maçonnerie contre des membres du clergé et contre des officiers publics. »

Puis, le mandement déclarait cas réservés les fautes suivantes :

1o « par écrit une accusation gratuite de franc-maçonnerie contre un catholique quelconque, même étranger au diocèse ;

2o — Faire connaître de vive voix ou par écrit à d’autres qu’à l’Ordinaire de l’accusé ou à son officiel cette accusation quand on la croit fondée. »

Le 4 juin l’Archevêque adressait au grand vicaire Hamel la lettre suivante :

« Monsieur le grand vicaire,

Quoique dans mon mandement du 1er