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Page:Langelier - Souvenirs politiques, vol 1, 1909.djvu/291

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SOUVENIRS POLITIQUES

minés. Par là ils se prêtent à la confusion des idées, deviennent une arme puissante de combat et un moyen favorable à la propagation de l’erreur. Celui qui cherche la vérité doit d’abord éloigner tout principe d’équivoque.

Le libéralisme présente deux sens l’un bien bon, l’autre mauvais. Dans le premier sens il est synonyme d’ami d’une juste liberté et non de la licence. À ce point de vue, nous sommes tous libéraux ; personne n’aime à servir. C’est ainsi que libéral voudra dire défenseur et propagateur de la vraie liberté civile et politique de sa nation sans blesser aucun droit. C’est là un bien et c’est être libéral à l’antique.

Au No 255, poursuit l’auteur, nous avons dit que le libéralisme peut être pris dans deux sens : l’un bon, l’autre mauvais ; or en spécifiant davantage disons qu’il peut se diviser en libéralisme purement civil et en libéralisme religieux.

Dans un sens purement civil et étranger aux considérations religieuses, on appelle libéral celui qui est amateur de la liberté civile et politique de sa nation et la procure avec des moyens, du reste, honnêtes. Il est en conséquence favorable à l’égalité civile et à la liberté politique, sauf les droits légitimement acquis. »