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Page:Langelier - Souvenirs politiques, vol 1, 1909.djvu/310

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SOUVENIRS POLITIQUES

prononça une courte allocution. Le sermon de circonstance fut donné par l’Abbé Louis Pâquet. Plusieurs orateurs se firent entendre au monument entr’autres MM. Laurier, Mercier, Jean Blanchet, G. Amyot, L. O. David, Chs. Langelier, Ph. Landry, S. LeSage, Rodolphe Lemieux, Thos. Chapais, C. A. P. Pelletier, Nazaire Ollivier, Gust. Kamel et Jules Tessier. Ce dernier était à ce moment promaire de Québec et vice-président de la Société St-Jean-Baptiste. Il porta en termes très heureux le toast à la fête du jour.

Les adversaires de M. Mercier qui ne manquaient pas une occasion de jeter des embarras sur son chemin profitèrent d’une loi qu’il avait passée pour lui créer des misères.

Le Barreau de Montréal lui avait représenté que vu l’encombrement des affaires judiciaires, il faudrait établir une cour de circuit afin de diminuer la besogne des juges de la Cour Supérieure. Il créa cette cour et nomma M. Champagne l’un des magistrats chargés de la présider. Les conservateurs furieux contre M. Champagne qui avait abandonné son siège au conseil législatif pour accepter cette position lui firent la guerre. Ils s’adressèrent au gouvernement fédéral et ils réussirent à faire désavouer cette loi sous prétexte qu’elle était inconstitutionnelle.

La raison donnée par Sir John Thomp-