montré, je pourrais en fournir des preuves tirées des ouvrages cités ci-dessus.
En 1883, M. G. Paris m’avait chargé, pour ses conférences à l’École des Hautes Études, d’un travail sur le début du Coronement Looïs ; c’est cette étude, faite sous la direction du professeur et revue par lui, que j’ai étendue au poème tout entier pour en faire l’objet de la présente publication ; qu’il me soit donc permis de témoigner ici ma profonde reconnaissance à mon illustre et cher maître.
Jonckbloet avait divisé[1] le Coronement Looïs en quatre parties ; depuis, M. G. Paris a montré[2] que les quarante derniers vers du poème sont l’abrégé d’une deuxième chanson aujourd’hui perdue.
La première branche (vers 1 à 271) est le récit du couronnement de Louis le Débonnaire au palais d’Aix-la-Chapelle.
Dans la seconde (vv. 272 à 1429) Guillaume au Court Nez va en Italie guerroyer contre les Sarrasins.