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aux habitants pour leur fournir tous les secours et les soins possibles.
Tallien était parti en toute hâte pour Paris. Hoche avait tiré de son côté, après avoir porté lui-même au Directoire du département, un état des pertes de l’ennemi, où les prisonniers, — dit M. Chassin, — sont habilement subdivisés en catégories, afin de permettre d’en soustraire le plus grand nombre possible à l’application de la loi.
Prisonniers : | ||||||
Officiers émigrés |
278
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Soldats émigrés |
260
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Habitants de Toulon (emmenés par les Anglais) |
492
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Français enrôlés de force sur les pontons d’Angleterre |
1.632
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Chouans |
3.600
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Tués dans l’action |
150
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Noyés |
100
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Total |
6.512[1]
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« La difficulté était grande entre Hoche et Tallien. Hoche prétendait qu’on ne devait punir que les chefs[2]. Tallien, si compromis et craignant les accusations, disait que la terrible loi contre les émigrés les frappait tous…
» Ce qui forçait Tallien et la Convention à une sévérité