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CHAPITRE XXII

L’expédition de la seconde armée retardée par les hésitations du comte d’Artois. — Motifs de ces hésitations. — Pourquoi le comte d’Artois avait désiré ce commandement et pourquoi il cherchait à s’en dégager. — L’esprit de la Bretagne après Quiberon. — La confession de d’Hervilly. — Les accusations portées contre Puisaye ; ce qu’on doit penser de ses intentions. — Défaut d’entente entre le comte d’Artois et lui. — Avances faites à Charette par les Princes. — Rectitude de la conduite de Charette ; ses trois manifestes successifs. — Missions de divers agents de Vérone et de Londres.

La seconde armée et l’escadre qui devait l’escorter étaient, depuis un assez long temps, disponibles à Portsmouth, attendant le comte d’Artois, qui, comme le dit Michelet, « promettait toujours et n’était jamais prêt ».

Cette attitude d’un prince qui semblait reculer devant les risques d’une expédition et même devant les ennuis d’une traversée et d’un changement d’habitudes, a donné lieu aux commentaires les plus fâcheux pour son caractère, aux imputations les plus injurieuses pour son courage.