Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/409

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

« À M. le Directeur de La Légitimité, à Bordeaux.

   » M. le Directeur de La Légitimité,


» Je ne sais s’il vous souvient de mon nom, qui fut jadis cité dans votre journal et pas tout à fait à mon avantage.

» Quoi qu’il en soit, je crois devoir porter à votre connaissance, deux ou trois trouvailles qu’il m’est arrivé de faire dans une liasse de papiers ayant appartenu à Mme Atkyns, cette généreuse anglaise qui travailla au salut de Marie-Antoinette et du Dauphin.

» J’avais puisé dans cette liasse, pour une publication de la revue des Études, en octobre 1893. J’ai dû remettre ces papiers à la personne qui me les a prêtés, et je ne les ai pas sous les yeux au moment où je vous écris. Mais je garantis le sens de ces deux ou trois trouvailles, qui peuvent avoir pour vous un certain intérêt.

» 1° Dans une lettre de M. de Frotté, écrite à la fin de 1794, j’ai lu une phrase (trois lignes environ) disant à Mme Atkyns qu’elle (Mme Atkyns) a fait sortir le Dauphin de prison ;

» 2° Au même propos, je crois, M. de Frotté, écrivant de Jersey à la même correspondante, le 1er février 1795, déclare avoir reçu de France les meilleures nouvelles, mais qu’il n’a pas eu des détails.

» (Cette lettre a été publiée dans les Études, 15 octobre 1893.)

» 3° Dans la même liasse, j’ai vu une lettre assez banale, de fine écriture très régulière, signée :