au crime. Les quatre mots chi-i-te-tchi 失亦徳之 sont encore plus douteux que les précédents. J’ai cependant mieux aimé suivre Sie-hoeï (E) et Sou-tseu-yeou que de laisser trente-quatre mots sans traduction. E : Celui qui est doué de piété filiale, de respect pour ses aînés, qui aime à faire le bien sans jamais se lasser, celui-là, dis-je, se livre à la vertu.
(8) E : Il est estimable et entouré de félicités comme la vertu.
(9) E : Les excès blâmables s’appellent chi 失 Celui qui se révolte contre le Tao, qui se met en opposition avec la vertu et se croit en sûreté au milieu des dangers, ou lorsqu’il touche à sa perte, celui-là, dis-je, se livre au crime.
(10) E : Il devient odieux et en butte aux calamités, comme le crime.
(11) Sou-tseu-yeou regarde le mot tao 道 comme le régime direct du mot te 得 « acquérir. » Celui qui se conforme au Tao obtient le Tao.
(12) Je suis encore Sou-tseu-yeou, qui explique le mot te 徳 « vertu, » comme régime du verbe te 得 obtenir. »
(13) La construction des quatre mots chi-i-to-tchi 失亦得之 étant exactement la même que celle de tao-i-te-tchi 道亦得之, te-i-te-tchi 徳亦得之, j’ai cru pouvoir regarder le mot 失 « faute, crime, » comme le régime direct du verbe te 得 « acquérir, gagner ; » mais je suis loin de garantir une telle explication des quatre mots chi-i-te-tchi 失亦得之 qui ont embarrassé tous les commentateurs de Lao-tseu.
H explique autrement te-tchi 得之 « Ceux qui imitent la corruption du siècle 同於俗 aiment aussi (plusieurs édi-