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PREMIÈRE PARTIE. — LIVRE I.

Si le mobile part de l’état du repos, sera nul, et l’on aura

la vitesse acquise croît donc comme le temps, et l’espace croît comme le carré du temps.

Il est facile, au moyen de ces formules, de comparer la force centrifuge à la pesanteur. On a vu précédemment que, étant la vitesse d’un corps mû dans une circonférence dont le rayon est la force centrifuge est Soit la hauteur dont il devrait tomber pour acquérir la vitesse on aura, par ce qui précède, d’où l’on tire

Si la force centrifuge devient égale à la pesanteur ainsi un corps pesant attaché à l’extrémité d’un fil fixe par son autre extrémité, sur un plan horizontal, tendra ce fil avec la même force que s’il était suspendu verticalement, pourvu qu’il se meuve sur ce plan avec la vitesse qu’il acquerrait en tombant d’une hauteur égale à la moitié de la longueur du fil.

11. Considérons le mouvement d’un corps pesant dans une surface sphérique. En nommant son rayon, et fixant à son centre l’origine des coordonnées , on aura cette équation, comparée à celle-ci donne en ajoutant donc à l’équation () du no 7 la fonction multipliée par l’indéterminée on aura

équation dans laquelle on pourra égaler séparément à zéro les coefficients de chacune des variations ce qui donne les trois équa-