Aller au contenu

Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 13.djvu/185

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Retranchant de cette équation l’équation (6) multipliée par et observant qu’en vertu de l’équation (3)

et qu’en vertu de l’équation (1), étant de l’ordre on aura

(7)

étant constant pour tous les points de la surface de l’atmosphère situés au-dessus de la mer, on voit que la pesanteur suit, à cette surface, la même loi qu’à la surface de la mer.

Pour avoir la pesanteur à la surface de l’atmosphère, au-dessus de continents, nous considérerons la Terre comme formée du sphéroïde terrestre et de la mer. Soient la somme des molécules du sphéroïde terrestre, divisées par leurs distances à un point de la surface de l’atmosphère situé au-dessus d’un continent, et la même somme relative aux molécules de la mer. L’équation de l’équilibre de l’atmosphère donnera

et étant toujours la pesanteur à la surface de l’atmosphère, on aura

Si l’on retranche de cette équation la précédente multipliée par et si l’on observe que étant ici l’élévation du point de l’atmosphère au-dessus du sphéroïde terrestre ou du continent, l’équation (3) donne