je viens de trouver confirme les valeurs que je leur avais assignées.
L’accélération du mouvement de la Lune se manifeste encore dans les moyens mouvements des Tables de Ptolémée ; elles donnent pour le mouvement synodique de la Lune, dans l’intervalle de années égyptiennes. Le moyen mouvement actuel, corrigé par ce qui précède, donne pour cet excès, plus grand que le précédent de ainsi l’équation séculaire du mouvement de la Lune est prouvée à la fois par son élongation au Soleil à la première époque des Tables de Ptolémée, et par le moyen mouvement synodique de ces Tables.
Considérons présentement le mouvement de l’apogée. Ptolémée fixe l’anomalie moyenne de la Lune à pour la même époque. Cette anomalie, suivant les Tables actuelles, était de plus petite que la précédente de cette différence augmente encore et devient en vertu de la correction que nous faisons au moyen mouvement séculaire de l’anomalie ; l’équation séculaire de ce mouvement est donc indiquée par cette différence qui la représente. On a vu que cette équation est quarante-trois dixièmes de celle du moyen mouvement, et par conséquent de à la première époque des Tables de Ptolémée, ce qui ne diffère que de du résultat donné par l’anomalie moyenne de ces Tables, à la même époque.
L’accélération du mouvement de l’anomalie se manifeste encore dans le mouvement de l’anomalie moyenne des Tables de Ptolémée : elles donnent pour l’excès de ce mouvement sur un nombre entier de circonférences, dans l’intervalle de années égyptiennes ; les Tables actuelles donnent, en ayant égard aux corrections que je propose, pour cet excès, plus grand que le précédent de ainsi l’équation séculaire de l’anomalie est prouvée à la fois par l’anomalie moyenne des Tables de Ptolémée à leur première époque, et par le mouvement qu’elles supposent à cette anomalie.
Voici maintenant le Tableau des résultats du citoyen Bouvard,