pour la plus grande des erreurs on trouve
On ne peut donc pas, sans l’inégalité à longue période, éviter une erreur de au moins sur quelques-unes des époques précédentes, et une semblable erreur ne paraît pas admissible, surtout pour les époques de 1756 et de 1801. Si l’on ne considère que les trois dernières époques, on trouve que le système qui donne un minimum pour la plus grande des erreurs est
Les erreurs précédentes sont admissibles ; mais ce système donne
ce qui est inadmissible. L’inégalité à longue période paraît donc nécessaire pour concilier toutes ces époques.
Déterminons maintenant son coefficient. Si l’on cherche, par la méthode citée, le système qui donne un minimum pour la plus grande des erreurs, on trouve
On peut donc, au moyen de l’inégalité à longue période, satisfaire à toutes les époques, en n’y supposant que des erreurs en plus ou en moins de En corrigeant, au moyen des valeurs précédentes, l’époque des Tables citées, pour 1766, on trouve cette époque égale à et M. Bürg a trouvé par les observations ce qui s’accorde parfaitement.
Ces valeurs donnent, pour la correction des époques des Tables de M. Bürg, la formule
étant le nombre des siècles depuis 1756.