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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 14.djvu/128

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est si commode que, malgré la facilité que présente la résolution des équations du deuxième degré, il peut être employé avec avantage, relativement à ces dernières équations.

Considérons l’équation du deuxième degré

étant positif. Soit on aura

Si le signe a lieu, et si est, abstraction faite du signe, moindre que l’unité, on fera

et l’on aura

Les Tables des sinus feront connaître l’angle au moyen de cette équation, qui donnera facilement le logarithme de et, comme à la même valeur de répondent les deux angles et on aura pour deux valeurs qui, dans ce cas, sont imaginaires.

Si est, abstraction faite du signe, plus grand que l’unité, on fera

et l’on aura

d’où l’on tire

Les Tables des sinus donneront le plus petit des angles qui répondent à cette expression de prise positivement. Cet angle, affecté du même signe que cette expression, sera la valeur de mais au sinus de répondent les deux arcs et étant la demi-circonfé-