Aller au contenu

Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 14.djvu/287

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

chant cette équation de l’équation (1), on aura

Si l’on égale à zéro les coefficients des trois variations et et si l’on observe que représente la pesanteur que nous désignerons par [1], on aura, en prenant pour l’unité le rayon ce qu’on peut faire ici sans erreur sensible, les trois équations suivantes :

Si l’on prend la seconde décimale, ou la cent-millième partie du jour moyen, pour unité de temps, est le petit angle décrit dans une seconde par la rotation de la Terre. Cet angle est extrêmement petit ; et comme et sont de très petites quantités par rapport à on peut négliger, dans la première de ces trois équations, le terme dans la deuxième, le terme et, dans la troisième, le terme ce qui réduit ces trois équations

  1. Œuvres de Laplace, t. II, p. 75.