Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/108

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dans lequel nous avons prouvé que la forme que nous avons donnée au rayon des sphéroïdes n’est point arbitraire et découle de la nature même de leurs attractions.

29. Reprenons maintenant l’équation (1) du no 23. Si l’on y substitue pour sa valeur donnée par la formule (6) du no 14, on aura, relativement aux différentes couches fluides,

(1)

les différentielles et les intégrales étant relatives à la variable  : les deux premières intégrales du second membre de cette équation doivent être prises depuis jusqu’à étant la valeur de relative à la couche fluide de niveau que l’on considère, et cette valeur à la surface étant prise pour unité ; les deux dernières intégrales doivent être prises depuis jusqu’à  ; enfin, le rayon doit être changé en après toutes les différentiations et les intégrations. Dans les termes multipliés par , il suffira de changer en  ; mais, dans le terme il faudra substituer pour , ce qui le change dans celui-ci et par conséquent dans le suivant

Cela posé, si dans l’équation (1) on compare les fonctions semblables, on aura d’abord