Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/217

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l’on détermine les arbitraires de de manière que la fonction soit divisible par ce qui donne une équation de condition entre ces arbitraires ; alors la puissance de la plus élevée dans chaque membre de cette équation sera et, en comparant les coefficients des diverses puissances de *, on aura équations de condition, qui, réunies à la précédente, formeront équations de condition. Mais les arbitraires de la fonction sont au nombre en y joignant l’indéterminée on aura indéterminées, qui pourront satisfaire à ces équations de condition ; on pourra donc ainsi satisfaire à l’équation (4) pour une loi déterminée de la profondeur de la mer. On aura cette loi en observant que, si l’on désigne par le terme de le plus élevé en w≈m, le coefficient de dans la fonction divisée par sera

d’où il suit que le coefficient de dans le second membre de l’équation (4) sera

En l’égalant au coefficient de dans le premier membre, on aura

en supposant donc la profondeur de la mer égale à moins le produit de par cette valeur de on aura, par l’analyse précédente, les oscillations de la première espèce.

est le rapport de la force centrifuge à la pesanteur à l’équateur, rapport égal à En prenant pour un assez grand nombre, tel que ou , le coefficient de sera assez petit pour pouvoir être négligé, et alors la profondeur de la mer sera à très-peu près constante ; on aura