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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/80

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La courbe, du côté des abscisses négatives, étant exactement la même que du côté des abscisses positives, à la différence près du signe des ordonnées, elle coupe son axe de chaque côté, dans des points correspondants, équidistants de l’origine des coordonnées ; les valeurs négatives de qui satisfont à l’équilibre sont donc, au signe près, les mêmes que les valeurs positives, ce qui donne les mêmes figures elliptiques, puisque le carré de entre seul dans la détermination de ces figures ; il est par conséquent inutile de considérer la courbe du côté des abscisses négatives.

Si l’on suppose fort petit, comme cela a lieu pour la Terre, on pourra satisfaire à l’équation (2) du no 18 dans les deux hypothèses de fort petit et de fort grand. Dans la première on a, par le numéro précédent,

Pour avoir la valeur de dans la seconde hypothèse, nous observerons qu’alors diffère très-peu de en sorte que, si l’on suppose sera un très-petit angle dont la tangente est  ; on aura donc

et par conséquent

l’équation (2) du no 18 deviendra ainsi

d’où l’on conclut, par le retour des suites,

On a vu, dans le numéro précédent, que, relativement à la Terre,