Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 3.djvu/52

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étant la partie de dépendante de l’angle et étant la partie de relative au même angle. Dans ces diverses inégalités, nous rapportons, pour plus de simplicité, l’origine des angles à l’intersection commune des deux orbites de Jupiter et de Saturne, comme nous l’avons fait dans le développement de l’expression de du no 4, et comme nous le ferons dans le numéro suivant. Nous ne conserverons ainsi que pour l’analogie l’angle II, qu’il faut alors supposer nul.

On déterminera de la manière suivante les différences On calculera, pour l’époque de 1750 et pour une époque plus éloignée de deux cents années juliennes, c’est-à-dire pour 1950, les valeurs de Soient ces valeurs pour la seconde de ces époques ; on aura, en supposant que exprime un nombre d’années juliennes,

les différences et dans le second membre de cette équation étant relatives à 1750. L’expression de pour un temps quelconque est, en négligeant le cube de et ses puissances supérieures,

se rapportant à l’époque de 1750. Cette expression peut s’étendre à mille ou douze cents ans avant et après cette époque. On