Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 8.djvu/31

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tion (1) donne

on aura

La somme de tous les cas possibles est visiblement

Si donc on nomme la probabilité que le nombre sera pair, et la probabilité qu’il sera impair, on aura

d’où il est facile de voir qu’il y a toujours plus d’avantage à parier pour les nombres impairs que pour les pairs.

Je suppose que l’on soit assuré que le nombre ne peut excéder mais que ce nombre et tous les nombres inférieurs sont également possibles ; on aura, pour la somme de tous les cas favorables aux impairs,

or, étant on a

donc et on aura pareillement

or, étant on a

donc partant, la somme de tous les cas favorables aux impairs est et la somme de tous les cas favorables aux pairs est ainsi la probabilité pour les impairs est