Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/23

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ϐ et elles deviendront fonctions de et de soient ϐ’ et ces fonctions, on aura

équation dont l’intégrale est, comme l’on sait, en regardant comme constant,

le signe se rapportant à la variabilité de seul ; or, la constante pouvant être fonction quelconque de on aura, pour l’intégrale de l’équation linéaire aux différences partielles

d’où il suit que la forme de cette intégrale est

et étant des fonctions déterminées de et de

IV.

On aurait pu trouver cette forme a priori, de la manière suivante.

Pour cela, j’observe que l’intégrale d’une équation aux différences partielles du premier ordre ne renferme qu’une fonction arbitraire que je représente par or il peut arriver que la quantité dont la fonction arbitraire est composée, soit une fonction déterminée de et de ou qu’elle soit indéterminée ; examinons séparément ces deux cas.

Premier cas.Lorsque est fonction déterminée de et de

L’intégrale peut alors être mise sous cette forme étant fonction de et de  ; or, étant une fonction arbitraire, je puis la supposer égale à une fonction quelconque déterminée de