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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 9.djvu/328

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III.

Le théorème de l’article précédent donne immédiatement en série la différence finie d’une fonction quelconque de lorsqu’on y suppose croître de croître de croître de car, en nommant ce que devient par ces accroissements, on aura, en vertu de ce théorème,

en désignant donc, comme à l’ordinaire, par la différence finie on aura

Il est aisé d’en déduire les différences finies successives de  ; mais, pour ne point nous embarrasser dans de trop longs calculs, nous ne considérerons ici qu’une seule variable il sera facile ensuite d’étendre les résultats suivants à un nombre quelconque de variables.

Dans le cas d’une seule variable on a

(1)

En prenant la différence finie de cette équation, on aura

Or on a, en changeant successivement dans l’équation (1) en