Page:Laporte - Émile Zola, 1894.djvu/105

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ordure. Il s’y étalait, vautré comme un porc, une joue barbouillée, soufflant son haleine emportée par sa bouche ouverte, balayant de ses cheveux gris la mare élargie autour de sa tête. » (L’Assommoir, p. 345.) — Voyez-vous Claude Bernard formulant les lois du fonctionnement précis des organes, rapproché de Zola ciselant cette apostrophe au père Colombe : « Dites-donc, espèce de Borgia, donnez-moi de la jaune, de votre pissat d’âne premier numéro. » (L’Assommoir, p. 339.) — Ou cette déclaration de principes : « Moi, si j’étais nommé (député), je monterais à la tribune et je dirais : M… ! Oui, pas davantage, c’est mon opinion. » (L’Assommoir, p. 339.) Où les paroles de M. Zola deviennent précieuses à enregistrer, c’est lorsqu’il nous apprend le point auquel il en est arrivé : « J’en suis arrivé à ce point, dit-il : le roman expérimental est une conséquence de l’évolution scientifique du siècle, il continue et complète la physiologie, qui elle-même s’appuie sur l’étude de la chimie et de la physique. » Ainsi, voilà qui est bien net, le roman expérimental continuant et complétant la physiologie. — « Sans me risquer, écrit sérieusement Zola, à formuler des lois, j’estime que la question d’hérédité a une grande influence sur les manifestations intellectuelles et passionnelles (??) de l’homme. Je donne aussi une importance au milieu. » Zola découvre sans effort l’importance de