Page:Laporte - Émile Zola, 1894.djvu/230

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Abélard. — Tais-toi donc, ma bonne amie.

Rétif de la Bretonne, avec un juste orgueil. — Mon continuateur.

M. de Buffon. — Il s’intitule naturaliste. Alors, que suis-je ?

Jean-Jacques. — Et moi, donc ! Ce n’est pas sa Confession de Claude !…

Daguerre. — Il fait d’excellente photographie.

Bayart. — Oui, sur papier.

Stendhal, à bouche fermée. — Et sans le concours de la lumière.

G. Planche. — Pourtant, c’est un bon critique, pas trop indulgent, pas trop juste…

Nicolardot, — C’est aussi mon avis.

Cambronne. — Écoutez, maître, votre Terre est un de ces ouvrages… Ah ! quel ouvrage ! Il y a surtout un mot là dedans, un mot qui m’a remué jusqu’aux entrailles.

Vitilius. — Votre Ventre de Paris m’a produit le même effet.

Ninon de Lenclos. — Merci pour vos Contes. On n’est pas plus galant, mon petit.

Zoïle. — Toute ma sympathie à vos Haines.

Hachette. — Eh ! bonjour, monsieur Émile. Vous avez donc tout à fait abandonné le commerce ?

Émile. — Mais non, pas du tout ! au contraire !

Alcibiade. — Oui, comme il sait couper la queue de son chien !

Monselet. — C’est un Parisien de la Cannebière ! Té ! Barbastoul ! Zette la sonde ! Que touces-tu ? Je tais la réponse, craignant un tollé général.

Sapho. — Vous savez, votre Nana. Tout à fait ça ! J’en pâmais ! Et je m’y connais !

Louvet de Couvray. — C’est très bien, Nana.