Page:Laporte - Émile Zola, 1894.djvu/247

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Quand je verrai tous mes romans en pièces,
Je taillerai mes pièces en romans.
Les sombres drames,
Les mélodrames,
Page d’amour et Thérèse Raquin.
Pour la musique
Patriotique,
Voici venir l’Attaque du Moulin.

Dans mon Salon, je cause à l’improviste,
Qui mieux que moi vous parle de Manet ?
Et si je ne suis pas sur votre liste,
Ce n’est pas la faute à l’abbé Mouret.
Pour vous déplaire,
Qu’ai-je pu faire ?
Est-ce Ninon, la Morte ou Rabourdin,
Claude à confesse,
Je le délaisse,
Et c’est encore moins Naïs Micoulin !

Je vous présente une pure merveille…
Un court récit : Madeleine Férat
Et mes fameux Mystères de Marseille,
Le capitaine Burle, qu’on lira.
Quelle salade,
J’en suis malade.
Il me faut un traitement radical
Pour ma souffrance,
Une ordonnance,
— Bien à propos vient le docteur Pascal.

Me souvenant que je fus un poète,
J’ai pu décrire en d’agrestes accents
Un beau pays dont je fis la Conquête,
Les prés fleuris, les côteaux de Plassans.
Bouton de rose,
Ma pièce en prose,
Fit peu d’honneur aux beaux Soirs de Médan.
Dans l’Art scénique,