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Page:Laporte - Émile Zola, 1894.djvu/69

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ses tendances naturalistes et la firent suspendre. Le volume fut, comme les précédents, publié et mis en vente par Lacroix, 1868, in-18 jésus, 3 francs ; une deuxième édition récompensa l’auteur de sa persistance à la turpitude littéraire.

Si, à ces articles et à ces volumes, publiés de 1859 à 1868, j’ajoute un article paru sur Germinie Lacerteux, dans le Salut Public de Lyon, en 1864, et une étude sur Balzac, dans le Rappel, en 1870, mon travail sur ses débuts littéraires sera, j’en ai la conviction, absolument complet et m’amènera, à fin 1868 et 1869, époque qu’il a consacrée à l’étude du Traité de l’hérédité naturelle du docteur Lucas et autres, pour constituer le plan généalogique de l’Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire, autrement dit son arbre des Rougon-Macquart. Le premier roman de cette série qui, actuellement, en comprend vingt, fut offert, sous le nom : La Fortune des Rougon, au journal Le Siècle, qui en commença la publication en juin 1870, la suspendit pendant la guerre et ne la reprit qu’en 1871. Le volume fut imprimé chez Lacroix, fin 1871, in-18 jésus, 3 francs.

J’arrête à cette date, 1870, et à ce premier roman : La Fortune des Rougon-Macquart, première manifestation littéraire de ses prétentions au roman scientifique, ou plutôt roman expérimental, mon étude sur l’homme :