Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/72

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vous. Il est de bonne politesse d’agir de la sorte dans le village d’où je suis. J’ai acheté le petit domaine des Cyprières, aux Gargantes, et j’y arriverai après-demain soir.

Madame Duthiers-Boislin lui prit la main.

— Comme je suis heureuse ! s’exclama-t-elle. Vous avez acheté les Cyprières !

— Mais c’est une excellente fortune pour nous, dit l’historien qui s’était approché. Comment avez-vous décidé cela ? Je crois que vous êtes des Cévennes ?

— Oui, continua François Laurières, mais j’ai traversé votre pays en voiture, il y a deux ans, et, depuis, je pensais à ce pavillon du dix-huitième siècle entrevu en passant, à cette vieille chartreuse au milieu d’un parc à l’abandon et planté de pins, de lauriers, de sycomores et de cyprès… C’était de-