Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 1, part. 3, franch-hyst.djvu/242

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HORLOGE. 995 M ^> y^^ y. Kiv’. .1. HORLOGE £CIUI-l -ltHbNT A ANCKS la période dont nous parlniiH, les sonneries dc8 horloges piililiqiiftH i-laieut souvent «i ;conipugnees ur [Mrsoiinagos iiuloinatiques dé»i).’nés tous le nom de jai/uemarls et qui, n chaque heure, Iruppuicnt «ur des tinibii-ii avec des niarleaux. 11 existe encore trois de ces juquemai’ts :ni lielîroi de l’holel de ville de Compièjfiie. Parmi les horloges céliMires au moyen Age se trouvaient surtout celles lie» caili«idrule8 de Lyon et de Strashourp. l ’ne horloge moderne qui j)eut marcher de pair avec elles se voit aujourd hui dans la ralhédrale de lieauvais ; elle donne encore plus d’indiculiiins que l’horloge de l’icrre de • hastelux, puisqu’elle marque l’heure îles maroe», la réli-ogradalion du iioinl éijuinoxial, etc. Elle est l’ieuvre de M. Vërile. L’art de l’horlogerie n’abandonna complètement les erri’ments du moyen dge qu’en uns, lorsque, au volant régulateur dont les mouvements circulaire» alternatifs ne déjiendaienl que de l’action du poids moteur, Huyghens substitua comme régulateur le pendule dont les oscillations s’effectuent en dehoro de l’influence de ce poids. Ces oscillations , pourvu que leur amplitude ne dépassepas 8à1 degrés, présentent en outre l’avantage d’être toutes de même durée, même loi-sque leurs amplitudes sont inégales entre elles, lluygliens combina le peiulule avec le mécanisme de l’horloge de manière que les rouages de celle-ci fussent momentanément arrêtés à chaq^ue oscillation. Depuis lors lin a imaginé une foule de dispositions pour atteindre ce but. Chacune d’elles constitue ce que l’on nomme un mécanisme lïéchapi)’nii’itl. Parmi tous les l’chappements, nous ne décrirons ciue ’echiii >pi’nienl à nnere (lig. 3) qui produit les arrêts successifs d’une roni^ O, lixéo sur le dernier axe de l’hor- |) ;,’e et nommée roite d’échappé - (^ ment. Celle roue remplace la roue de rencontre des horloges du moyen âge ; l’ancre est une pièce de mêuA composée d’une tige eC et d’un arc de cercle MCP portant à ses extrémités deux crochets ti’rminés par deux faces obliques ah et Ai’ disposées comme on le voit sur la ligure. L’ancre reliée invariablement avec la tige du pendule est entrainée par celui-ci dans les oscillations qu’il exécute autourd’un axe horizontal projeté eu f et dans un plan situé en arrière de celui do la roue d’échappement.

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De la sorte les o8Cillatit)ns de l’an-

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J cre sont isochrones comme celles

du pendule, (juaud cette ancr< ; s’avance vers la droite, l’un de ses crochets arrête une dent de la roue d’échapiiement qui vient buter contre lui ; puis, quand elle se porte à gauche, cette dent s’échappe ; mais un moment après une dent opposée bute à son tour sur l’autre crochet de l’ancre, et ainsi de suite. Une dent de la roue O échappant toutes les deux secondes et celte roue avant trente dents, elle fait un lour complet en 60 sectmdes ou une minul*. Outre lesariêlsqu’il procure, l’echapiMimentiaocre olTre encore l’avant.ige suivant : la pression des dents de la roue sur les criKhels rend au pendule la vitesse qu’il avait perdue iiar la renciiulre do l’ancr»- avec chacune Je ce* dents, et de la sorte les osrillaliims du pendule sont rntreteiuies par le niouvcmeiit même do la roue. Voici comment l’ancre «si rendue solidaire du pendule : son axe porte une tige AT (fig. 4 ! terminée à son extrémité inférieure par une fourchette H. C’est entre les deux branches de celte fourchette que le pendule oscille, eut rainant avec lui la tige AT et par conséquent l’ancre. Quant à la tige du Sendule, elle est suspendue sur des couteaux ’acier semblables à ceux du fléau d’une balance, ou accrochée à un res~orl élastique composé de d(’ii Irinies eu forme de pince. /iïÏKi H "oa Flg, 4. HORLOGE PftSMJLE HORLOOK DS L’uATR I. DE VII.LI DE PARIS En résumé, le mécanisme de l’ëchappcmenl assure les arrêts successifs des rouages et régularise les oscillations du pendule en leur conservant toujours la même amplitude. La durée des oscillations d’un pendule dépendant <le la longueur de sa lige, ptiur que ses oscillations s’elTeci lient toujours dans le même temps il faut que cette tige conserve une longueur conslanle malgré les variations de la température. On olitieiil ce résultat en adaptant aux horloges soit un |iemlule compensateur qui a sa lige formée de plusieurs métaux dont les dilatations se font en sens contraires et se compensent, soit un pendule à mercure. CV. Pendulr.) Une disposition ingénieuse permet de n-monter les horloges modernes s-ins qu’elles s’arrêtent. Voici en quoi elle consiste : Le Soids moteur P est accroché it la chape ’une poulie mobile B dont le cordon sans fin passe sur les gorges de deux poulies fixes U et A (fig. 5) el sous une s<’Conde poulie mobile C à la chape de laquelle est suspendu un poids F*’ suflisanl pour tendre ce conion. La p«)ulie fixe R est garnie sur une portion de son épaisseur d’une rour ii roflirl, entre les deiils de Liquelle [léiièlre un doigt K maintenu pr«tt4 cootr* la par un resnort r. La préunee d« t» doigt fui que la roue R Depiot loamer q«* dam )• sent d« la IteclM aetànét imr la tgnn. L«  seconde poulie lixe A mnplare le cylindre «ur !•ipiel s’enrouUil dans les anciennes horloges la conle soutenant le |ioids moteur. Le poids P" a pour fonction de tendre tufRsamnient le conlon sans fin.l’ourrem’inierle|ioid* I’, d suffit de tirer de haut en bas le conlon qui vadelapoulieKalapoulie (’. Il est manifeste que pendant cetU ! manii-iivre la poulie A rn-

’ Inurner el qu quemmeni, l’hoi , _ point arrêta. D’apris ce qui |>récMe, les partie* conitituaota* d’une horloge moderne sont : le moteur, le roHaw, ï’frhappemmt, le réyiilatriir, le mécanitme au renumtaiff et enfin la »oiinfrii ". La figure 6 représente l’ageiiceinenldes pièces du rouage dans lea anciennes horloges astronomiques. Pour plus de clarté, on a supprime les dents d’engrenage qui garnissent lea circonférences des roues et dss {lignons. Les roue* sont désigato* par d*s ettres miyuscale* M les pignon* par da* minuscules. La roue A est niée sur Vaie du cylindre ou tambour sur lequel agit le poids moteur. Maintenant voici l<-s noms des diverses roues et des il i ver» pignons avec l’indication du nombre des dénis qui les garnissent : A, roue de lamtmur, 112 dents ; b, piyrutn de Irniftt, IC dents ; B, roue de temfa, 106 dents ; c, pignon de minutes, Hdenl» ; C, roue dr minutes, 96 dents ; il, pignon de petite moyenne , li dents ; D. roue dite petite moyenne. M dents ; e, pignon tCithappement, l2denls ;E,roiie d’échappement , !• dents. Dans une horloge astronomiaoe, le pendule bot la tectmdt, c’est- i - dire exécala une oscillation en une seconde. Comme il y a une dent de la roue d’échappement qni se dégage i chaque damioscillalion et que dam un tour complet de cette roue cette dent doit se ilégager deai fois, une l’ois du crochet de droite et aue fois du crochet de gauche, il en n-siil’-

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la roue iuenl|K>s-i qu’il ne se det ;age rn réalitéqu’unedent en deux seconde». Par conséquent, les IITUte dents mellront à se dégager trente fois 2 «.»rf»n’Ies, c’csl- .à-dii ideso* uni ^ poadk ile-r dealer le I’ • hsqne roiir ’k'e emploiera pour iairr un lour entier. En . i ! i, si la roue d’éi-li.i|i|ii’inent fait un tour en 60 seconiles , les doute denu du pignon d’échapj)ement, qui est solidaire de cette roue, feront i tour en M iseondts ; pendaut c« Icvp*, m*