Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 1, part. 3, franch-hyst.djvu/252

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aussi bien dans les rëfrions polaires que sous l’équateur, nrXce à la grande quantité d’acide caïUooiqui- rt-jmndu dans l’iuuiosplièrp, un« flore iiixun.iiiiu se développait aulour des lacs et des lagunes, et s’étageait sur les collines qui en cei) ;naient les bassins. Ces végéiaiix avaient un caraclèro étran({C dont les plantes de la zone tropicale peuvent sciil.’s aiijourd’lnii ni.ns iloiuirr mie i<l«5e bien IIOUILLER. imparfaite, calaient dei eryptoj ;ani’ gyniniispermes, c’ett-i-dire de» vtnuiam dépourvus d« véritables fleur*. Aucune dicotylédune, auetine monocotylédone n’avaient encore l’ail leur appariiiun ; la nature n’avait point encore créé cette parure de noce que nous np|ielous la condledes llrurs. Mais quelques-unes de ces plantes crvptugauies atteignaient des dimensions gigan- 4005 t«M|iiM : dM Upldod^itrnni ifig. «, 7. 8). ramifiât par •• - • ’-t tiges de 30 ro- <- n- tes fig, 9), sortes ne preies l’ii’Vt-e* <le k à 5 niétiw*, remplissaient le* marais ; Im asttrophylUtet (fl|, ’. iOj, garnies de feuilles en éluilë, grimpaient jusqu’à la cime des plu» grands vëgelaui ; les annulairrt (ftg. tl analogues aux astérophjrlliles, croisaawot Kl». ». pif. tt . rt.n . ÉPOaUE HOUILLÈRE ¥ig. 6 . L^pidodffndmn. Tronc nuniA^ Af Stfmhprffll. — Pi^. 7 . L^pidcxlfntlroii. É«’Oprfl i1a Rl^mlHTfii. — Ptf, t. Ltffldo4««4nMi. Tic* é» SteniWeiU wm iM fif. « . CitlumUrt Sw’kuvU. — KIg. 10, AtloroplivIUlra roliotui. - PIk. II. AiinularU (lellau. — Klx. It. PKoptarit (tfulM. -- Pif. I>. Wmspln’ ~ Pi|r. IV . Ni’vropt<*rU hi^teropbyllii. — FIg. 15. .N<-vr.)plerii el<>'X^ni. — Pfjr. IS. Od(>nt>pl<Tl« mlflur. — Pif. 17. OJontopUrU Brmr4U. - Pif- It. CjwlofIffH» noldri. - Kl,-. 19. SlirUlaira reiMur<>< !. — Pli ;. M. Jl, M. CurdalU’i. — Pi|i. 23. .Vnlllli.>lliu>. lallomceiiM du eor<l>ll<i. — Pif. St. WâlchU pUltoals. en foule au sein des eaux : enfin une innombrable variété de l’oiigeres consliluaient la masse de la végélation. Parmi ces fougères, les unes, telles que les pécopteris (fig. 12), les caulopteri.i , les psaronius, étaient arborescontes cl avaient jusqu’à l"i et 18 mètres de hauteur ; les autres, herbacées, portaient des frondes quelquefois longues de 10 mètres : c’étaient des .iphtnopieri.i au feuillage découpé en lobe.s, des nd’ropleri.t (Hg. l’t, 14, 15), aux nervures délicates, des odonlopteris (fig. te, 17), des cyriopterif [ttg. 18), etc. Parmi les gymnospermes, il y avait des .t/qillnrii-fs (llg. lit’, arbres cylindriques de 20 à 30 mètres, à la tige sillonnée de Ci>les lou-Îritudinales et recouverte des cicatrices que aissaient leurs feuilles en tombant. Leurs racines, appelées stii/maria et que l’on a longtemps prises pour une espèce T^gétalo distincte, se retrouvent dans le mur des couches de houille. 11 y avait encore des Aorni<i, des ralamodendmnx qui, avec les sigillariéos, semblent servir de trait d’union enli les cryptogames et les gynmrxperines. i di-rn : des (llg. :’ a la taïuill aussi des ’ comme 1rs comparable taux,vu1> coriace de ; ticm lie ce> '>u des rameaux, duiiuauut

-r un caractère de dur«i