Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 1, part. 3, franch-hyst.djvu/260

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HUITRE. 1013 ne 8P prolonjjp pas non plus inrérieiircment en tulles ou siphons : entre ses deux lobes (le droite et de gauche, il existe un espace libre par où pénèire l’eau de luer quand les valves do la coquille viennent à s’écarter. Le système nerveux consiste en deux paires principales de franfilions reliées entre elles par (les anses de lilels nerveux. Les (ran- ) ;lions antérieurs remplissent l’ofllce de cerveau et sont qnalidés, pour cette raison, do iiani/lioiis céri’/iiolile.i ; les ganglions postiirieurs sont dits ffantflions bronchittitx et règlent le fonclioniienieul des branchies. Les franges du manteau semblent être les organes du toucher. Les embryons de l’huilrennt deux yeux dans le voisinage do la bouche ; mais chez l’animal adulte ces organes disparaissent et il se l’onne, le long des bonis du manteau, un grand nombre de petit» yeux rudimentaircs désignés sous lo nom A’iiceUes. Il est douteux que ces yeux puissent servir à la vision, ("hez li"S larves (rhuitres, l’appareil de l’ouie isl constitué par une petite vésicule que l’on désigne «’m» b. nom A’ololithe ; mais cette vésicub- «1 ; loi-squc l’animal devient adulte. .r cides labiaux i|ui accompagnent la buuclie sont regardés comme le siège des sen.sations gustaiives. Les organes de la reproduction sont des glandes placées symétriquement sur les Cotés et au bas de la masse des viscères. L’une de ces glandes est un appareil mile et l’autre un appareil femelle chex l’huitre commune qui est. par conséquent, hermapht’iilili’. Ce|>endaut beaucoup d’espèces d’huitres sont considérées comme unisexuécs, parce que l’une des deux glandes est plus ou moins développée. Il en résulte a ne le même animal, examiné i des époques ifférentes , parait lanlot exclusivement mile, tantAt exclusivement femelle, tanlùt entin hermaphrodite. On évalue à plus d’un million f nombre des omiIs que peut produire une .seule huitrc dans le cours d une saison. De ces œufs sortent des larves |Miurvucs de cils vibratils et d’une coquille rudi- .•iiLilic >iiué<> pré( ;,. .1 la pUee nt plus tard Ira crochets. Ces lonérs p<'ndatil tin r>»rl :im trnifn Va Kiiiiaor sur la4|Uvllo rlle traamt. ï’r

tant de formes irrégulière*. Les huiir<-»

’ il.’int quatre ou cinq an» n ’ !•• croître. On les if^uir . inuléesparbancs»» !"»- . iiii..’ protondrur moyenne de 7 49 llir !i sous du niveau do la liasse mer. se fornieiil surtout au voisinage de l’embouchure des flrutcs. Comme (OUI les moUiisqiies bivalves, 1rs huiircs ne se nourrissent que d’aniiiialculfs inlusoires et île plantes microscopique», t’es aliments •> ’ !/[M.5fnt sur les branchies d’où, par un • encore ignoré, ils sont transpoi la bouche de l’animal dans le Iuik- ui^’i->ui Vit T HUITRES FOSSILES Fig. I. Oslrca grcj^area du Cornl Ra-r . — Fi ;?. 2 . Ottrca iloltoljcn de l’aririlc df Kiiiim*Tld)îP, — Fig. J . (Hlrca reairularla d« la rrala •ufjrti’iin’. — rf. i o»»r»* cnrinala de l’étn^f^ cénoinnnion (crnif Hupéri«ur«). — Flt<. S . Oïlrca bcllovacina (<’tago dei lignite») — Kig. S . Oatrca loaginiatrta (oiiocéM iiinHmr). — Fijî. 7 . Oalrva •yalhtila (niio<*èiic inférieur). duquel on retrouve jusqu’à du sable et de la vase. Aussi les hniircs semblent-elles posséider la propriété de purifier les eaux bourbeuses. Les huîtres sont efficacement protégées contre leurs nombreux ennemis par la fermeture de leur coquille. Cependant, dans leur jeunesse, elles peuvent devenir la proie lie lapasldnar/ue, poisson broyeur qui exerce de tels ravages qu’en une seule nuit, dans un parc d’Aicachon, quatoive individus de cette espèce détruisirent 170 0(10 jeunes hui-Ircs !

Les squales, les ciénilabres et les 

cralies en font également périr de grandes quantités, (’ertaines éponges perfcjrent la coquille des hiiitres adultes. On no connaît pas moins d’une centaine d’espèces d’huilros qui peuplent actuellement toutes les mers chaudes et tempérées du globe, mais qui ne se rencontrent point dans les mers froides. Les espèces fossiles sont bien plus nombreuses encore : on ’en a déjà déterminé plus de . " iOD appartenant aux terrains secondaires et lerliaires. Le plus grand nombre de ces espèces se rencontrent dans la craie. Nous nous bornerons à mentionner les suivantes : 1» L’ostrea ifrrgaiva du Coral Rag (oolitho moven) ; 2» Vostrea dellouU’a de l’argile de Kimmeridge (oolithe supérieur’ ; il" Ynstrra ve.tinilari.i de la craie supérieure ; 4’ 'oslri-a cnrinala do l’étage cénomanicQ craie supérieure) ; 5» Vculrea belloracina, grande coquille de l’étage des lignites (base de l’éocène inférieur’ ! ; 6" l’ojtrea /on,7»’ro«h’M, coquille non moins grande, dépassant parfois l’i centimètres, caractéristique des marnes à huilres qui se trouvent à la base des sables de Fontainebleau (miocène inférieur) ; 7» Voslrea ryalhula, beaucoup moins grande et qui occupe le même gisement. l’armi les huîtres de l’époque actuelle, un certain nombre d’espèces ont une grande importance an point (le vue de l’alimentation et sont maintenant dans divers pays l’objet d’une culture méthodique. Les plus remarquables de ces espèces sont : ihuitrf commune {oslrca C(luli.t) ; l’hiitlre angulfUfe (oslrea iinqulaln) dite huître de l’orlugal, qui se trouve sur les côtes ouest de la France et en Portugal ; ï’hullrr Inmclhuse [otlifa lamelloaa) et Vhullre .ilenlini- {luliea sienliiia), toutes deux de la Méditerranée ; Vhullre /loréale et Vhullre de Virr/inie {nslmi fjorealis et oslrca rirqiniann) qu on pèche sur les C(tes Kst de l’Amérique du Nord ; Vhullre parasite (oslrca jmrasitica" de la mer des Antilles ; Vhullre luherculée (oslrca luherculala) du cap de Uonne-Kspérance ; Vhullre corne d’aimnilance oslrra cornu copiir qui se recueille à Suei. On distingue dans l’huitre commune un grand nombre de variétés, dont les plus estimées en France sont désignées sous les noms d’<iu<(re.’ de Cancale, d’huilres de Marennei et A’kullrft dOslende. Les grosses huîtres appelées »ulgairemcnt pieds-de-cheml constituent, suivant certains malac’ ’ une es}>cce particulière, Vitslrea l ne sont, suivant d’autres, (•" • ""tnuam très igécs. Kn t n co- riaces et moins Les anciens

les huîtres et pi ture, puisqu’au i’ Orata, qui ri>;i Crassus, avant i . , < ILirquer et élever les huître* dans 1« lac . ucrin. Voici comment de no« ji.urs on procède dans le bassin d’ ’ r amener ces mollusques il’r' f irisé lies gourmet*. A 1• , es marins déposent aux n. où le courant est fort et l’c. , , T> mètres et plus , des rangées de tuili"> creuses ou tuiles failières «Tant leur concavité tournée en bas et placées de façon que les tuiles de chaque rangée allemirni avec celles de la rangée qui se trouve immédiatement au-dessous. Ces tuile* »onl préalablement enduitra sur leur* deux faces d’un mastic ,-> la chau> t • li’S tuiles, et la i s’attacher, «’y li en i,jg«int. A | commença ft dév<. , . i