Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 2.djvu/215

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Monter dzs do au la. Il Donner le la, faire produire le son /a à un diapason pour donner LES TROIS POSITIONS DU LA le ton à des musiciens. Il Parmi les cordes d'instruments, celle qui donne le la Ge la d'un violon: 4. LÀ (1. illac, par là), arfv.de lieu. Désigne un lieu différent de celui où l'on est D'ici là il y a deux lieues, Indique un lieu, un temps précis Il demeure là. Il En cela Il n'yaapaslitdequoise se met après un nom ou un pronom pour le mieux distinguer Ce pays-là. Celui-là . il S'emploie explétivement Là, que pensez-vous?|| A ce pomt S'en tenir là. Se met devant ,quel- ques adverbes de lieu Là-dessus, là-dessous, là dedans, là dehors, là-haut, là-bas, etc.- DE là, loc. adv. De ce lieu-là, de ce temps- là, de cetté cause-là De là vint, la querelle. PAR là, loc. adv. Par ce lieu-là, par ce poiut-là, par ce moyen, par ce parti Le voleur est entre' par là. il fut contraint de pa.sser par lit. Gr. Lit mis après un nom ou un pronom indique la personne ou la chose la plus éloignée, taudis que ci em- ployé de la même manière et opposé il là indique la personne ou la chose la plus proche. LÀ LÀ, interj. employée pour réprimer, apaiser ou consoler Là là, doucement. LAALAND ou LOLLAND, kilom. carrés, 67650 hab., île méridionale de l'ar- chipel danois, dans la Baltique, séparée de l'ile Falster par un canal très étroit, celui de Guldborg, et de l'ile Fehmarn, sur la côte du Holstein, par le canal de Fehmarn. Elle est plate, basse, et son sol, composé d'un terreau noir, est très fertile; aussi est-elle le grcnier et le verger du Danemark. Ch. - I. Maribo, sur la rive N. du lac de même nom. LAAK (PIERRE DE) connu sous le nom de Bamboche, peintre hollan- dais qui a surtout représenté des kermesses, des mascarades, des chasses. On voit au Louvre parmi les toiles de cet artiste le Départ de l'hôtellerie. Pâtre jouantduchallt- meau près d'une femme qui trait une vache. LAUAN, fils de Bathuel, neveu d'Abraham et frère de Rébecca. Il habitait Haran, en Mé- sopotamie. Jacob, fuyant la colère d'Ésaù, se réfugia auprès de lui et épousa deux de ses filles, Lia et Rachel. LARARRAQUE(Antoine-Germain) 1850), chimiste et pharmacien militaire fran- çais qui en 1822 mit en relief l'utilité des chlorures de soude, de potasse et de chaux pour la désinfection et la conservation des matières d'origine animale. On a donné le nom de liqueur de Labarraque au chlorure de soude liquide. LAUARRE (JEAN-FRANÇOIS Lefebvre chevalier DE) gentilhomme fran- cals qui, accusé d'avoir chanté une chanson irrévérencieuse pour sainte Marie-Made- leine et d'avoir mutilé un crucifix sur le pont d'Abbeville, fut condamné à être brûlé vif après avoir eu la langue et la main droite coupées. Cette horrible sentence du parlement de Paris fut en partie exécutée le chevalier fut décapité avant d'être livré aux flammes. La Convention réhabilita sa mémoire. LAUARRE (THÉODORE), compositeur de musique et harpiste, né Paris en 4805, mort en 1870. Ce virtuose renommé fut pro- fesseur au Conservatoire, chef d'orchestre à l'Opéra-Comique de 1847 à 1849 et directeur de la musique particulière de Napoléon III. LARARTHE, 921 hab. Ch. - l. de c., arr. de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), sur la r. g. de la Neste, affluent de la Ga- ronne. LABARUM [la-ba-romm] (mot latin de provenance inconnue), sm. Ltendard couleur depourpre des empereurs romains, ayant la forme d une bannière de nos églises, et sur lequel Constantin le Grand, à la suite d'une vision, fit représenter une croix avec le mo- nogrammedu Christ X. P . (les lettres grec- ques khi et Le labarum était considère: comme le palla- dium de l'empire. On raconte qu'aumomentde marcher contre Maxence, Cons- tantin vit dans le ciel une croix en- touréc de ces mots In hoc si- gno vinces (avec ce .signe tu seras victorieux). Dès lors, la croix rem- plaça les aiales dans le labarum. LABASSÈRE, 728' hab., com- mune.du canton de Bagnères-de- Bigorre (Haut,es- Pyrénées) eaux sulfurées sodi- ques froides em- ployées contre les affections catar- rhales ou tuber- DE CONSTANTIN cuteuses du poumon et des bronches. La source est à 1 kilomètres de Bagnères-de- Bigorre et l'on en transporte l'eau à Ba- gnères même; LA BAUCHE, 4G0 hab., commune du canton des Échelles (Savoie); eaux ferrugi- neuses carbonatées employées contre la chlorose, l'anémie, la dyspepsie, le lympha- tisme, les maladies du sang. LABBE (x), sm. Genre d'oiseaux Palmi- pèdes, de la famille des Longipennes ou Grands Voiliers, et qui est le genre leslris des naturalistes. Les labbes habitent les pays les plus froids de l'Europeet de l'Amérique; mais quelques espèces font de temps en temps des apparitions sur nos côtes. Ces oiseaux ne quittent guère les bords de la- mer, et ce n'est qu'à la LABBE térieur des terres. Assez semblables aux mouettes, les labbes en diffèrent cependant par leur bec cylindrique recouvert d'une espèce de cire depuis sa base jusqu'aux narines, et par leur queue dont les pennes sont très inégales. La mandibule supérieure du bec se prolonge à son extrémité libre en une espèce d'onglet. Les labbes ont une puissance de vol extraordinaire, et les vents contraires les plus violents ne semblent point les retarder. Ils nichent au voisi- nage de la mer, dans les rochers, les ma- rais et les sables. La femelle pond deux œufs, et l'on assure que le mâle les couve alternativement avec elle. Ces oiseaux, très courageux, défendent lcurprogéniturecontre les mammifères, et même contre l'homme. Ils se nourrissent de poissons, de mollus- ques, ainsi que d'œufs et de jeunes oiseaux de mer. Ils ont à quelques égards les mœurs des oiseaux de proie, et rien n'est plus inté- rcssant que la chasse qu'ils font aux mouettes, aux sternes, aux fous et aux cormorans. Lorsque ceux-ci, après une pêche fructueuse, planent dans les airs tenant dans, leur bec le poisson qu'ils viennent de saisir, les labbes les poursuivent, les harcèlent, les forcent à rendre gorge, et, avec une dextérité surprenante, rattrapent dans l'air le poisson que ceux-ci ont été contraints de lâcher. Les ]abbés semblentavoir voué à l'aigle une haine implacable. Aux îles Shetland où ce dernier ne craint pas de fondre sur les troupeaux de moutons, trois ou quatre labbes se réu- nissent à son approche, s'élancent contre lui et l'obligent souvent à prendre la fuite.Ils LABARUM suite des oara- gans et îles tem- pètes qu'onles rencon- tre quel- quefois dans l'in- rendent de la sorte de grands services aux Shetlandais qui, reconnaissants, ont pour eux de véritables égards qu'ils poussentjusqu'au point de leur abandonner le rebut de leur pèche. Les labbes étaient autrefois appelés stercoraires, parce qu'on supposait à tort qu'ils poursuivaient les mouettes afin de se repaître de leurs excréments. Les régions septentrionales des deux mondes sont peu- plées de plusieurs espèces de labbes qui toutes ont la tète jaune, le dos noir ou brun et le ventre blanc. Les principales de ces espèces sont le le labbe cataracte, qui ha- bite l'Islande et le Groenland et se montre assez souvent l'hiver sur nos côtes; le labbe parasite, du Groenland, de Terre- Neuve et du Spitzberg, qui fréq uente aussi nos rivages 30 le labbe Hichardson, qui sé- journe en Laponie, en Suède, en Norvège et dans l'Amérique du Nord; 40 le labbe pomarien, dont les habitats de prédilection sont Terre-Neuve, l'Islande et les Féroé, mais que nous apercevons quelquefois sur les côtes européennes de l'Océan quand la tempête l'a forcé à s'éloigner des parages où il vit habituellement. LABDACUS, roi légendaire de Thèlaes, en Béotie, qui donna son nom à la famille des Labdacides. Labdacus était fils de Polydore, roi de Thèbes,et fut le père de Laïus. Œdipe, Étéocle et Polynice étaient des Labdacides. LAMÉ (LouisE) fille d'un mar- chand de Lyon. Elle reçut une instruction brillante, servait toute jeune dans l'armée en Roussillon sous le nom de capilaizte Loys, fut surnommée la Belle cordière après son mariage avec un riche cordier, et mérita d'être classée au nombre des meilleurs écri- vains en prose et en vers du xvic siècle. Parmi ses œuvres, on distingue, en prose, le Débat de la h'olie et de l'Amour, et, en vers, l'Ude à Vénus. LA BEAUMELLE (LAURENT Angliviel DE) (1726-1773), littérateur français qui pro- fessa à Copenhague et à Berlin. Il a laissé des Mémoires pour servir l'histoire de M'"e de illairztenon et une Vie de Mauperluis. LA BÉDOYÈRE (Ciiarles-Angélique- François Huchet, comtk DE) (1786-1815), gé- néral français qui, s'étant joint avec son régi- ment à Napoléon ler lorsque celui-ci revint de l'ile d'Elbe, fut arrèté lors de la seconde Restauration, condamné à mort et fusillé.

  • LABELLE(1. labellum, petite lèvre), sm.

Le pétale médian et partagé en trois lobes qui forme la lèvre inférieure de la corolle des orchidées Le labelle était autrefois nommé tablier. (Bot.) Dér. Labelle. LABELLE, ÉE (labelle), adj. En forme de petite lèvre Coquille labellée. LABEO (Quintus Antistius), juriscon- sulte romain, l'un des meurtriers de Jules César. 11 se donna la mort après la bataille de Philippes (42 av: J. -C .) . LABEUR (1. lccborenz), sm. Travail péni- ble et continu Un dur labeur. En terme d'imprimerie, ouvrage de longue haleine Les typographes préfèrent généralement les labeurs aux bibelots qu'on nomme aussi ouvrages de ville. Db. Labour. Dér. Laborieux, laborieusement,laboriosile, la- bourer, labour, labourage, laboureur, labo- ratoire.- Coirip. Collaborer, collaborateur, collaboration. LABIAL, ALE (du 1. labium, lèvre), adj. Qui appartient à la lèvre ou aux lèvres, qui en fait partie, qui s'y distribue. Il Muscle lcebial ou muscle orbiculaire des .lèvres, muscle ovale qui entoure la bouche et qui est situé immédiatement sous la peau des lèvres. Ce muscle en se contractant déter- mine la fermeture de la bouche. [| Muqueuse labiale, la membrane muqueuse qui tapisse la face inférieure de l'une et l'autre lèvre. il Palpes labiaux, nom de deux appendices de la lèvre inférieure des insectes. Ces appen- dices, composés de trois articles au plus, sont situés à droite et à gauche de la base de la languette, c'est-à -dire à l'endroit où celle-ci s'attache au menton. (V. Insecte.) Il Qui se prononce avec les lèvres Un son labial. Une articulation labiale. Il Voyelles labiales, les voyelles o, ou, u qui se prononcent des lèvres. Il Consonnes labiales, celles qu'on ne peut articuler qu'en avançant les deux lèvres