Page:Larive - Dictionnaire français illustré - 1889 - Tome 2.djvu/944

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PENNE, 2631 hab. Ch.- I. de c., arr. de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), près du Lot; ch. de fer d'Orl. Ruines d'un châ- teau fort. PENNÉ, ÉE (1. Pennalum), adj. Se dit des feuilles dont la nervure médiane émet à droite et à gauche dès nervures secondaires disposées comme les barbes d'une plume. Il Penné ou penni forme se dit des muscles dont les fibres charnues s'insèrent de l'un et de l'autre côté d'un tendon comme le long d'une tige. PENNI (Francesco),dit il Fntlore (le gar- çon d'atelier), peintre italien, élève, ami et héritier de Raphaël avec Jules Romain, et auteur de la Sainte Famille.

  • PENNIFORME (1. penna

plume + forme), adj. g. Qui ressemble, que l'on peut comparer à une plume. PENNINES (ALPES) (gaulois, père, tête, sommet), portion de la chaîne des Alpes allant du mont Blanc au mont Rose et dont le grand Saint-Bernard est un des sommets. (V. Italie.) PENNON ou PANNON (1. penna, plume), sm. Étendard triangulaire terminé iuférieu- rement par une double pointe très longue, et que tout gentilhomme ser- vant sous un chevalier banneret por- tait à la guerre. 1 Armoiries où figurent les écus des familles alliées. Plume qui garnit la baguette d'une flèche. Dér. Pennonceau.

  • PENNONCEAU (dm.

de peanon), sm. Petit pennon.

  • PENNY

[pè-ni](mot,JgS angl.),sw.Mon".iiede cuivre anglais qui vaut Ofr. 10. –P I .pence. PÉNOMBRE (1. pêne, presque + ombre), sf. Portion de l'espace partiellementéclairée autour de l'ombre pure d'un corps et moins sombre que celle-ci. Il Demi-jour Voir un objet dans la pénombre. Fig. Rester dans la pénombre, rester dans une demi-obscurité malgré son mérite. PEVON (1. penna, plume), sm. Assem- blvge de petites plumes montées sur des morceaux de liège et qu'on laisse flotter au gré du vent pour en connaitre la direction. PENSANT, ANTE (penser). «« ./ Qui pense, qui est capable de penser Un ëlre pectsant, qui a de bons sen- timents, bien disposé pour son prochain. PENSÉE, spf. de peuser. Idée que l'es- prit se forme d'un objet Une pensée juste. Il Sens d'un auteur Ce traducteur ct delta- turé la pensée de l'auteur. Il Opinion: Faire connaître sa pensée. Il Dessein, projet J'ai la pensée d'aller il la canxpagne. Il Faculté de former des idées La pensée est l'apanage de l'homme. Réflexion Les Pensées de Pascal. Il Méditation: Être enfoncé dans ses pensées. Il Souvenir Conserver la pensée d'un événement. Il Première idée, esquisse, plan Concevoir la pensée d'un grand ou- vrage. Syn. (V. Idée, Imagination; Avis, Opinion. Sentiment.) 2. PENSÉE (pensée 1), sf. La violette tri- colore, plante annuelle, commune dans les moissons et les PENSÉE champs en friche. Ses feuilles sont ac- compagnées de sti- pules foliacées, pin- natipartites, et dont le lobe terminal est très grand. Les fleurs ont une corolle mê- lée dejaune, deblanc et de pourpre. Toute la plante est em- ployée en médecine comme dépurative. Cette espèce, culti- vée dans les jardins comme plante d'or- nement, donne nais- sance à des fleurs beaucoup plus grandes que celles de laplante sauvage et dont les pélales, d'un violet brun, sont nuancés de diverses autres couleurs. PENNON (V. Violelte.) Il Sm. Le pensée, couleur d'un violet brun analogue à celle de la corolle dans la pensée cultivée. Gr. Le mot pen- sée, employé pour désigner une couleur, est toujours invariable Des étoffes pensée. 1. PENSER (1. pensare, peser, examiner), vl. Formerl'idée d'une chose Dire ce qu'on pense. Il Croire, juger Je pense avoir rai- sotz. 'i. Combiner des idées Penser juste. Il Se former une opinion Il faut penser avant de parler. Il Réfléchir: Je pen- serai que vous me dites. il Raisonner Penser juste. Songer à Je penserai à /âire votre commission. Il Se souvenir Je rz'y ai plus pensé. Il Former un projet A quoi pensez-vous? Il Penser mal, avoir de mau- vaises intentions. Prov. Honni SOIT Qm MAL Y PENSE, on aurait tort d'interpréter dé- favorablement la chose en question; c'est la devise de l'ordre de la Jarretière. Il Prendre garde: vPensez votre avenir. Il Etre sur le point de Il a pensé périr. Dér. Penser 2, pensée 1 et 2, pensant, pensante; penseur, pensif, pensive, pensivement. Même famille Panser, etc. Syn. (V. Rêver, Songer.) 2. PENSER (penser 1), sm. Pensée Des pensers amers. (Poét.) PENSEUR (penser), sm. Celui qui a l'ha- bitude de réfléchir, qui réfléchit fortement Un profond penseur. PENSIF, IvE (penser), adj. Fortement préoccupé Je l'ai trouvée inquiète et pensive. PENSION (1. pensionem, payement), sf. Somme que paye chaque année l'Etat à quelqu'un qui lui a rendu des services La pension d'un fonctionnaire retraité. Il Pen- sion alimentaire, somme que l'on donne à une personne pour assurer sa subsistance. Il Somme que Ion paye pour être logé et nourri La pension se page par mois. Lieu où l'on est logé et nourri en payant Une pensiozz bourgeoise. Il Maison d'éducation où les enfants sont logés et nourris Pension bien tenue. Il Les enfants qui sont dans une même pension Toute la pettsion est en va- cance. Dér. Pensionnaire, pensionnat, PENSIONNAIRE (pension), s. 2 g. Per- sonne à qui l'État paye une pension annuelle Les fonctionnaires retraités sont des pen- sionnaires de l'État. il Élève peintre, scul- pteur ou architecte que la France entretient à Rome pour qu'il se perfectionne dans son art Les pensionnaires de l'Acadéznie de Rome sont désigzzés h la suite d'un concours. - Comédien qui reçoit un traitement fixe et ne participe pas aux bénéfices de l'entre- prise Pensionnaire de la Comédie fran- ¡;aise, Personne qui paye un prix convenu pour être nourrie et logée Un bon pension- naire. Élève d'une maison d'éducation où l'on est nourri et loôé Les pensionnaires du lycée Louis-le-Grand. Grand pen- sionnaire de Hollande, chef du gouverne- ment civil de ce pays quand il formait la République des Provinces-Unies. Le chef militaire était le stathouder. PENSIONNAT (pension), Sm. Maison d'éducation où les élèves sont logés et nour- ris Un pensionnat de jeunes filles. PENSIONNER (pension), vl. Récompen- ser quelqu'un de ses services par une pen- sion annuelle Pensionner un fonctionnaire. PENSIVEMENT (pensive + sfx. ment), adu. D'uue manière pensive Se promener pensivement dans les allées d'un parc. PENSUM [pin-som'] (ml., lâche), sm. De- voir supplémentaire imposé comme puni- tion à un élève Au collège, on m'accablait de pensums. PENSYLVANIE, H71Q2 kilom. carrés, 4282891 hab., l'un des Etats du N.- E. de l'Union américaine; borné au N. par l'Etat de New-York, à l'E. par le New-Jersey, au S. par le Maryland et la Virginie, à l'O. par l'Ohio et au N. -O. par le lac Erié. Cet Etat, qui a la forme d'un quadrilatère rec- tangle, est traversé du N. - E. au S. -O. par la chaîne des monts Alleghamjs et arrosé principalement par la Susquehannah, par le Delau;are, qui lui sert de limite au S.-E ., tous deux tributaires de l'Atlantique; par la rivière Alleghany, qui se jette dans le lac Érié, et par des ruisseaux affluents de l'Ohio. Climat variable. Le sol est plat ou légère- ment cr.dulé à l'E. et à l'O.; au centre, il est niontueux, tandis qu'au S. et au N. -0. il est fermé d'un terrain noir extrêmement tertio; en résumé, la Pensylvanie, entre- coupée de montagnes, de collines, de vallées et de plaines, présente un territoire très varié où l'on cultive surtout le blé et le maïs; viennent ensuite le seigle, le sarrasin, J'orge, l'avoine, le lin, le chanvre, les legu- ,nies; on y voit des foréts étendues peuplées de chênes, de hêtres, de châtaigniers, d'éra- bles, de frénes, de noyers, d'ormes, etc. On élève dans les pâturages une excellente race de chevaux, du gros bétail et des moutons. Parmi les animaux sauvages nous mention- nerons l'élan, qui devient rare les daims, l'ours brun, le loup, le chat sauvage, le renard, le blaireau, le lapin, le lièvre, le rat musqué; le castor et la loutre ont presque entièrement disparu. Les richesses minéra- les sont considérables, surtout en fer, houille et sel. Le commerce et l'industrie sont très actifs et favorisés par un grand nombre de canaux et de lignes ferrées, notamment le Penna-Central et le New-Jersey. Capit. Harrisburg; villes principales l'hiladelNhie et Pittsbùrg. La Pensylvanie, colonisée par les Suédois, tomba aux mains des Hol- landais en 1654, puis fut conquise par les Anglais en 1664 et cédée au quakerWilliam Penn, qui lui donna le nom qu'elle porte (Forêt de Penn), et la dota de sages règle- ments auxquels elle dut une prospérité ra- pide. Elle prit une part importante à la guerre de l'Indépendance, et ce fut à Phila- delphie, la ville la plus importante de l'Etat, que fut adoptée et proclamée la déclaration de l'indépendance. PENT. ou PENTA (g. névTe), préfixe qui signifie cinq. PENTACORDE (ph.penta + corde), sm. Ancienne lyre à cinq cordes.

  • PENTAGONAL,ALE (pentagone), adj.

Qui a la forme d'un pentagone Polygone pentagonal. Dont la base est un pentagone Prisme penlaqonal. PENTAGONE(pfx. penta, cinq+ g. ywvoc, angle), sm. Polygone qui a cinq angles et cinq côtés. Il Pentagone régulier, pentagone quitous ses côtés egaux entre eux et tous ses angles pa- reillement égaux en- tre eux. Chacun de ces derniers vaut les six cinquièmes d'un augle droit ou 108°. On dit qu'un penta- gone régulier est inscrit dans une cir- conférence quand il a tous les som- mets de ses angles placés sur cette cir- conférence. On dit PENTAGONE Fig. 1. qu'un pentagone régulier est circonscrit à une circonférence quand il a tous ses cô- tés tangents à cette circonférence. On- dé - montre en géométrie élémentaire que le côté du pentagone régulier inscrit dans une cir- conférence est l'hypoténuse d'un triangle rectangle dont l'un des côtés de l'angle droit est égal au côté du décagone régulier inscrit dans la même circonférence et dont l'autre côté n'est pas autre chose que le rayon de ladite circonférence. Nous indi- querons deux constructions pour inscrire un pentagone régulier dans une circonférence lo Soit la circonférence0 (fig. 1) dans laquelle on se propose d'inscrire un pentagone régu- lier. Pour cela, on commencepar cherclier le côté du décagone régulier inscrit dans cette circonférence, côté qui égale, comme on sait, le plus grand segment du rayon partagé en moyenne et extrême raison. Ce côté du déca- gone étant obtenu, on le porte dix fois sur la circonférence, puisonjoint les points de divi- sion de deux en deux par des lignes droites. On obtient ainsi le polygone ABCDE, qui est le pentagone régulier inscrit demande. 20 Soit O (fig. 2) le centre de la circonférence don- née. Traçons-y deux diamètres AB et CD perpendiculaires entre eux. Ensuite, pre- nons le milieu E du rayon AO, et de ce point E comme centre avec la longueur EC