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160 PARTICIPE PASSÉ.

ro(;oit. Une science solide constitue aujourd'hui le meilleur instrument de travail. Louis devenu savant entrera dans le commerce et alors il pourra venir en aide aux siens avec plus d'efficacité.

4. LA VENDANGE (Description). Voilà les raisins mûrs, le vigneron se rend sur la place publique où a lieu la louée des vendangeurs. Il en choisit un ceriam nombre et tombe d'accord avec eux sur les conditions. Ceux-ci se rendent à la vigne. Décrivez leur travail. Peignez les hommes qui transportent à la cuve les raisins coupés. L'heure du repas arrive. Décrivez-le. On se remet au tra- vail. Les uns chantent, les autres causent. Le soir tous les ouvriers rentrent au village. On prend place à la table du vigneron. On suppute !•■ rendement de la récolte. On se rappelle tous les travaux qu il a fallu exé- cuter pendant l'année avant d'arriver au moment où l'on est. On forme des projets pour améliorer la vigne l'année suivante. Enliu on se sépare pour aller se reposer jusqu'au lendemain.

5. UTILITÉ DE l'eau.

Imaginez un homme transporté tout à coup dans un pays où il n'y a pas une goutte d'eau. Le matin il se demande avec inquiétude conmient il

procédera aux soins de propreté, comment il préparera ses aliments.

La soif se l'ait sentir. Dépeignez l'anxiété et les souifrances du malheu- reux. Tout à l'heure il n'était préoccupé que de savoir comment il pourrait laver son linge, maintenant il n'y pense plus, il souffre trop. Tout à coup le ciel se couvre de nuages. Un orage éclate, la pluie tombe en abon- dance. Dites comment l'infortuné s'y prend pour recueillir le plus d'eau possible.

6. l'orgueil puni.

La petite Louise était une malheureuse villageoise orpheline que des parents très pauvres avaient recueillie. (Parlez des privations que s'im- posent ces bonnes gens.) Tout à coup un parent éloigné et très riche leur écrit qu'il se charge de l'éducation et do l'avenir de cette enfant. Quelques jours après il vient chercher celle-ci. (Enumérez les changements do toute sorte qui s'introduisent dans l'existence de Louise). Au bout d'un an le bienfaiteur envoie Louise passer quelques jours au village chez ceux qui l'avaient d'abord recueillie. Là. au lieu do témoigner sa reconnaissance, Louise trouve moyen de se faire détester par son orgueil. (Imaginez les occasions). .\u moment où elle s apprête à reiourncrà la ville, elle apprend par une lettre que son protecteur est mort subitement sans prendre aucune disposition en sa faveur et qu'il lui faudra rester au village. Désespoir de l.,ouise. Elle demande pardon à ceux qu'elle a offensés. Les parents adoptifs oublient ses torts. Louise se met résolument au travail.

7. LE BON CHIEN.

Un jardinier voit venir à lui son chien qui pousse des aboiements plain- tifs. Le jardinier le repousse. Le chien n'en continue pas moins ses ma- nœuvres. Le jardinier, surpris, finit par se douter i|u'il est arrivé quelque chose d'extraordinaire. Il suit le chien qui se rond a la cuisine : là il entend des cris étouffés qui semblent partir d'une grande caisse eu bois. Le jardi- nier ouvre la caisse et aperçoit au l'ond son jeune lils à demi asphyxié. Dites ce qu'il fait alors et comment il se comporte à l'égard du chien.

8. NE COMPTONS PAS TROP SUR NOS FORCES PHYSIQUES.

Dites ce que c'était qu'un athlète dans l'ancienne Grèce. Donnez comme exemple .\Iilon de Crotone dont la force et l'adresse étaient. . . Racontez que devenu vieux et se promenant dans une t'orét il aperçut une souche d'arbre qu'on avait essayé de fendre avec des coins qui étaient restés en- gagés dans ia souche. iNIilou veut les extraire avec ses mains; mais ses bras demeurent pris dans la fente par suite du resserrement du bois. Douleurs et cris du malheureux qui no put se dégager et fut dévoré par les loups. Concluez.

i. On trouvera des devoirs analogues dans le vu1uqi<> spécial <i' Exercice* <U Iroitièmt Annie.

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