NOTIONS PRELIMINAIRES. O
encore de nos jours. F^e français, Vitalien, V allemand, Van- i/lain, etc., sont des langues vivantes.
9. — On appelle langue mère une langue qui est censée ne point provenir tl'une autre, mais avoir, au contraire, donné naissance à d'autres langues modernes.
Remarque historique. — Cette dénomination de langue miire toiiilie de |)lus on plus on désuétude, depuis les immenses décou- vertes faites dans ecs derniers temps par la linguistique. Le grec et le latin étaient considérés naguère comme des langues mères; mais on.sait aujourd'hui qu'ils dérivent d'un idiome plus ancien, Varyaque, que parlaient les pères de notre race.
ORIGINE DU FRANÇAIS
10. — On appelle langue dérivée une langue née de l'alté- ration d'une autre langue plus ancienne.
11. — Le latin, en se décomposant, a donné naissance à sept langues dérivées, appelées langues romanes ou néo- latines. Ces langues sont : le portugais, Vespagnol, le pro- vençal, le français, Vitalien, le valaque' et le roumanche'.
Le français n'est qu'un latin altéré, mélangé de mots ger- maniques, celtiques, arabes, italiens, espagnols, etc.
12. — On donne le nom d'étymologie à la science qui s'occupe de rechercher l'origine des mots et de les décom- poser en leurs éléments.
CLASSIFICATION DES VOYELLES ET DES CONSONNES
13. — Voyelles. En tenant compte seulement de la pro- nonciation, les voyelles se partagent en voyelles proprement dites, en voyelles nasales, et en diphtongues.
Les voyelles proprement dites se divisent en palatales, qui se prononcent du palais : a, ê, e, ai, i; en labiales, qui se prononcent des lèvres : o, ou, u; en voyelles intermédiaires : e, eu, œu.
Les voyelles nasales ou se prononçant du nez sont : an, am, en, em; in, im, ain, ein; on, om;un, um, eun.
Les diphtongues ou voyelles qui font entendre deux sons en une seule émission de voix sont : ia, ié, ai, io, iai, ui, ieu, ien, ion, etc.
14. — Consonnes. Les consonnes sont simples ou com- posées.
Lesconsonnes simples se partagent en quatre familles appe-
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