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Page:Larive Fleury Grammaire 1910 tome 4.djvu/89

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DU PRONOM, 75

4. Un hommo vraiment courageux est estimé do ses adversaires {même). — I.cs oTticiers {même) se jetèrent dans la mêlée comme de simples sol- dats. — Do l'antiquo Palmyro, il reste on<oro debout {f/iief(/iic) sjjlondides édilices. — (Quelque) égoïstes ([uo soient les hommes, il leur est dit'licilo do no point s'attendrir à la vue dos grandes infortunes. — [Quelque) cou- rageux que soient les chiens, la présence d'un loup leur cause une terreur indicible. — Nous no devons jamais ouldior que nous sommes (tout) mor- tels; ot (quelque, quel que) soit notre santé, nous ne devons jamais compter sur lo moment suivant. — Lorsque les Orecs eurent pénétré dans les murs de l'antique llion*, beaucoup do Troyens et de Troyennes (lout) ea larmes s'enfuiront précipitamment vers la mer 1.

Exercices de rédaction.

1. l'hiver (Description)

Le mois do décembre ramène les frimas. Bise froide. Pluie fine et gla- ciale. Chute dos feuilles. Tristesse de la nature. Les rayons du soleil ne peuvent plus traverser les brouillards. Neige. Aspect de la campagne. Los rivières so recouvrent de glace. Le laboureur est forcé de se confiner dans sa maison. C'est pour lui la saison du repos forcé. Cependant l'hiver n'est point dépourvu de charmes. Toute la famille est réunie autour du foyer, on passe des soirées délicieuses. Décrivez une do ces soirées.

2. LE CERISIER DU GRAND FRÉDÉRIC (Narration).

Frédéric II', roi de Prusse, aimait passionnément les cerises. Aussi quoique lo climat de la Prusse se prêtât mal à cette culture, ne négligeait- il rien pour faire pousser des cerisiers dans son jardin de Potsdam. Lorsque ses arbres furent en plein rapport, les moineaux fondirent sur les fruits. Colère du roi, qui leur fait faire une chasse d'extermination. Résultat con- traire à ce {[u'on attendait : les cerisiers ne produisirent rien l'année sui- vante et même plusieurs années de suite. Frédéric s'aperçoit de l'utilité des moineaux, fait cesser la chasse et so contente de placer des épouvan- tails. "^

3. l'alcool est un foison (Lettre).

L'un de vos amis d'enfance commençant à prendre goût aux boissons alcooliques, vous lui écrivez pour lui prouver que l'alcool est un poison. Toute liqueur alcoolique, quelle que soit sa provenance, contient ^jLsifeiH's alcools, et de ces alcools, il n'en est pas un qui ne soit toxique. Le plus terrible est l'alcool amylique, dont vingt-trois grammes suffisent à tuer un jeune chien ; pour obtenir le même résultat, il faut quatre-vingt-dix grammes à'a.lcoo\ étiiylique. Sur doux millions d'hectolitres d'alcool vendus en France, 1 800 000 contiennent de l'alcool amylique. De plus, les fabricants de liqueurs ajoutent à leurs drogues des bouquets, comme l'essence de noyau, dont cinq centimètres cubes donnent lo tétanos à un chien, et l'essence d'absinthe, qui provoque l'épilepsie. Conclusion.

4. le beau fruit écarlate.

Le jeune Ernest, fils d'un riche bourgeois, en rôdant dans le jardin de son pi-ro, voit la porte de la serre entrouverte. Il so glisse dans l'inté- rieur, quoique ses parents le lui eussent défendu. Là, une belle plante fixe son attention : tige basse, feuilles d'un vert sombre, fruits oblongs et d'une magnifique couleur rouge. Dites ce que fait le petit gourmand. Il pousse des cris déchirants, car il a le palais... Sa mère accourt, le ques- tionne, et lui apprend que celte plante est un piment exotique. Deux réflexions : on ne doit point enfreindre les ordres dos gens plus éclairés; on no doit pas se fier aux apparences.

1. On trouvera des devoirs analogues dans le volume spécial d' Exercices de Troisiime Ânnde.

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