point où elles se heurteraient à la ligne de garde placée à la limite du parc et des jardins du gouverneur.
Ainsi, la prise serait certaine.
Déjà, les deux conjurés avaient franchi la ligne gardée par Rigo et ses auxiliaires et continuaient leur progression lente vers le palais.
C’est à ce moment qu’un agent du poste de droite commit une maladresse : pour mieux voir, il se dressa derrière le buisson qui le dissimulait. Une branche craqua !
Les suspects s’arrêtèrent net ! Inquiet, l’un d’eux esquissa un mouvement de fuite que l’autre arrêta immédiatement en le rappelant.
Alors, ils se collèrent contre le sol et demeurèrent là, immobiles, dans l’attente.
Rigo n’y put tenir. À six, arrivant en trois groupes et de trois côtés, les malfaiteurs n’échapperaient pas !
Il lança brusquement le coup de sifflet de l’alerte et fonça.
Aussi rapides que lui, les bandits s’étaient relevés et fuyaient. Les agents de Rigo couraient dans leur direction.
Il fallait les rabattre en avant, vers le cordon de garde autour des bâtiments… Infailliblement, ils seraient pris…
Le devinèrent-ils ?
Faisant un brusque crochet, ils tentèrent de contourner l’aile gauche des poursuivants et de se rejeter vers les taillis.
Gagnant rapidement du terrain, un agent leur coupait la route… Un second suivait à quelques mètres… Rigo et son beau-frère arrivaient à la rescousse…
En quelques bonds, l’agent était à la hauteur du premier