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PARA.

vers armpestîques, le pnigos (essoufflement, morceau qui essouffle) ■ c’était la surtout que le poste parlait de lui-même, exposait ses griefs et déchirait ses rivaux ; une strophe venait ensuite, l’ancien chœur phallique chanté en l’honneur d’un dieu ; après cela, Vipirrhème (ce qui se dit en sus), qui rentermait d’ordinaire quelque bouffonnerie à propos des événements du jour, quelques traits hardis lancés aux puissants ou au peuple. À ces deux morceaux, correspondaient une antistrop/ie et un antépirrhème, empreints du môme caractère. « 11 est évident, dit M. Deschanel, que la strophe lyrique et son antistrophe sontnées du vieux chant phallique, tandis que l’épirrhème et l’antépirrhème ne sont autres que les plaisanteries proférées autrefois par le chœur ambulant contre le premier venu des passants. Il était naturel, dès que la parabase devint comme le centre de la comédie, que, à la place de ces railleries contre des individus, on mit une pensée plus importante, intéressante pour la ville entière. » •

Les chants du chœur étaient accompagnés de danses, souvent fort licencieuses sans doute. Aristophane se vante, dans les Nuées, d’avoir banni de son théâtre la cordace effrontés ; il est vrai qu’il y laissa subsister bien d’autres choses. Trois comédies d’Aristophane manquent de parabases : Lysistrata, l’Assamblée des femmes, Plutus ; ces deux dernières, parce qu’elles furent composées à une époque où la loi avait mis un frein sévère à la liberté de l’ancienne eomédie : le poète n’avait plus désormais le droit de parier au peuple au gré de son indépendante fantaisie. Les parabases de ses autres pièces sont loin d’être toutes complètes ou régulières ; il y manque tantôt un morceau, tantôt un autre ; mais celle des Nuées, par exemple, nous présente dans tout son développement cet élément singulier de la comédie grecque : la satire piquante, la raillerie, la bouffonnerie même, à côté de vers d’une poésie étincelnnte ou de réflexions morales et politiques d’une haute portée. Cette parabase débute ainsi : « Nuées éternelles, du sein de l’Océan, notre père, élevons-nous en rosée légère et brillante sur les montagnes ombragées de forêts, d’où se découvrent au loin les hauts promontoires, la terre féconde en fruits, le cours des fleuves et la mer retentissante -, le grand œil du monde brille d’une lumière éclatante. Dissipons ces brouillards obscurs qui nous enveloppent et montrons - nous dans notre immortelle beauté... Vierges humides de rosée, allons visiter la contrée illustre de Pallas... » Mais ie poète fait bien vite place au satirique : > J’ai attaqué Cléon dans sa puissance et je l’ai frappé au ventre, mais je ne l’ai pas foulé aux. pieds quand il a été renversé. • Puis vient une plaisante description du trouble que causent dans l’Olympe les changements faits au calendrier ; enfin, des menaces terribles au peuple s’il n’applaudit pas les Nuées : Si « quelque mortel refuse de nous cendre les honneurs qui nous sont dus, à nous déesses, qu’il songe aux maux dont nous l’accablerons. Pour lui, ni vin ni récoltes quelconques. Nos terribles frondes raseront ses plants nouveaux d’oliviers et de vignes. Si nous le voyons préparer des briques, nous pleuvrons sur elles. S’il s’agit de noces pour lui-même ou pour quelques-uns de ses parents ou de ses amis, nous pleuvrons toute la nuit... >

PA.RABATE s. m. (pa-ra-bû-te — gr. parabatês ; de para, auprès, et de bainâ, je vais), Antiq. Coureur qui figurait à côté du cocher dans la course des chars, et disputait ensuite le prix de la course à pied.

PARABENZINE s. f. (pa-rn-bain-zi-nedu préf. paro, et de benzine). Chim. Corps isomère de la benzine. Il On dit aussi paea.bbnzol.

— Encycl. La parabenzine serait, d’après Church, qui affirme avoir découvert ce corps, un isomère de la benzine, qui existerait, ’ en même temps que la benzine elle-même et ses homologues, dans les huiles de houille légères. Voici la description qu’en donne ce chimiste : purifiée par distillation fractionnée, elle bout à 97,5» (la benzine bout à 80°,4 f Kopp]) ; elle ne se solidifie pas à — 20° (la benzine se solidifie à û°) ; elle présenté une légère odeur alliacée, moins agréable que celle de la benzine pure. Traitée par Pacide azotique de 1,5 de densité, elle fournit un dérivé nitré qui parait identique avec la niti’obeiizine ordinaire. Avec un mélange d’acide sulfurique et d’acide azotique, elle fournit un composé nitré qui, par ses propriétés et sa composition, semble être identique avec la dinitrobenzine. Traitée par quatro fois son volume d’acide sulfurique fumant, elle se dissout et donne un acide sullbconjuguô qui est isomère et nullement identique avec l’acide phényl-sulfureux que fournit la benzine dans les mêmes conditions. En effet, son sel de baryum C«»HlOBa"S20S est une masse gommeuse sans aucune trace de cristallisation, insoluble dans l’éther et très-peu soluble dans l’alcool j son sel de cuivre CiîHMCu"S20«(à 100») est une masse bleuâtre, amorphe, transparente et fort soluble j l’acide libre séparé de ce dernier sel par l’hydrogène sulfuré cristallise difficilement en prismes qui sont peu déliquescents. Au contraire, le sel de baryum de l’acide phénylsulfureux cristallise en lames nacrées, le sel

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deçuivre en cristaux moins solubles dans l’eau que le sel isomêrique, cristaux qui ne perdent leur eau de cristallisation qu’à 170°. Enfin, l’acide libre forme des cristaux déliquescents. Le sel ammoniacal de l’acide sulfoconjugué préparé au moyen de la parabenzine donne, lorsqu’on le soumet à la distillation, de la parabenzine douée de toutes les propriétés que nous venons de décrire.

Quelque complet que paraisse au premier abord le travail de M. Church, les résultats qu’il donne ont été mis en doute. M. Cannizzare a recherché le parabenzol sur divers échantillons d’huile de houille légère et n’est jamais parvenu à en obtenir, Il en conclut que, très-probnblement, ce corps n’existe pas et que M. Church aura été induit en erreur par un de ces mélanges dont M. Baiier a fait connaître le premier et qui présentent un point d’ébullition constant. La théorie de M. Kékulé sur la série aromatique, ne laissant pas considérer comme possible l’existence d’un isomère de la benzine, vient, en outre, corroborer les conclusions de M. Cannizzare et reléguer la parabenzine au nombre de ces mélanges qui n’ont plus même droit à un nom.

PARABUGO, bourg d’Italie, province de Milan, à 22 kilom. N.-O. de cette ville, district de Gallarate, mandement de Rho ; 4,106 hab. Fabrique de soie. Un traité de paix y fut conclu en 1257 entre les Milanais et les nobles exilés de Milan.

PARABIE s. f. (pa-ra-bl). Antiq. Breuvage dans lequel les anciens faisaient entrer du millet.

PÀRABITA, bourg d’Italie, province de la Terre d’Otrante, district de Gallipoli, ch.-l. de mandement ; !,478 hab.

PARABLOPS s. m. (pa-ra-blops — mot gr. qui sigiiif. louche). Kmom. Genre d’insectes coléoptères, tétramères, de la ("«mille des charançons, tribu des anthribas, dont l’espèce type vit au Cap de Bonne-Espérance.

PARABOLA s. f. (pa-ra-bo-la — gr. parabole, même sens). Mathém. Quotient d’une division, dans l’ancienne algèbre.

PARABOLAIN s. in. (pa-m-bo-lain — du gr. parabotos, hardi). Antiq. Titre donné aux plus hardis gladiateurs.

— Hist. ecclés. Nom donné à des clercs qui ne reculaient devant aucun danger, quand il s’agissait de secourir les malades et surtout les pestiférés, il Nom donne aussi, dans la primitive Église, à des gens du peuple qui se consacraient au service des églises et des hôpitaux.

— Encycl. Hist. ecclés. Dès l’origine, l’Eglise avait considéré comme un devoir sacré de donner des soins aux malades et de veiller à la sépulture des morts ; elle.institua, à cet effet, des confréries religieuses spéciales dont les membres se nommaient parabolani, fossores, fossarii.

On n’est pas bien d’accord sur l’époque où fut institué l’ordre proprement dit des para' bolains ; mais leur origine probable date de Constantin. Il y en avait du moins, à cette époque, dans toutes les grandes Églises de 1 Orient ; mais ils n’étaient nulle part en aussi grand nombre que dans celle d’Alexandrie où ils formaient un corps de 500 hommes ! Théodose le Jeune augmenta encore ce nombre et le porta jusque 600, parce que la peste et les maladies contagieuses étaient plus communes en Égypte que partout ailleurs. Cet empereur soumit las parabolains à la juridiction du préfet augustal, qui était le premier magistrat de cette grande ville. Cependant, ils devaient être choisis par l’évêque et lui obéir en tout ce qui concernait le ministère de charité auquel ils s’étaient dévoués.

Comme les parabolains étaient, pour l’ordinaire, des hommes cou i-ageuK et familiarises avec la mort, les empereurs avaient fait des lois extrêmement sévères pour les contenir dans le devoir, pour empêcher surtout qu’ils n.excitassent des séditions et ne prissent part aux émeutes qui étaient fréquentes parmi le peuple d’Alexandrie. On voit, par le codethéodosien, que leur nombre était fixe, qu’il leur était défendu d’assister aux spectacles et aux assemblées publiques, même au barreau, à moins qu’ils n’y eussent quelque affaire personnelle ou qu’ils n’y fussent appelés comme procureurs de leur société ; encore ne leur était-il pus permis de s’y trouver deux ensemble, et encore moins de s y attrouper. Les princes et les magistrats les regardaient comme une espèce d’hommes formidables, accoutumés à braver la mort et capables des dernières violences si, sortant de leurs fonctions, ils osaient Se mêler des affaires du gouvernement. On en avait vu des exemples dans le concile d’Éphèse, en 449, où un moine syrien, nommé Barsumas, suivi d’une troupe de parabolains armés, avait commis les derniers excès et obtenu par la terreur tout ce qu’il avait voulu. La crainte de pareils désordres avait donné lieu, sans doute, à la sévérité des lois dont nous venons de parler.

PARABOLE s. f. (pa-ra-bo-ler-grec para~ bolé, proprement action de mettre à côté, d’où comparaison, sorte d’apologue. Parabolë.vient de paraballein, formé de para, à côté, et de ballein, jeter). Littér. Allégorie servant dévoile a une vérité, à une opinion : Parabolb de l’Évangile. Pababole de VEn-

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faxt prodigue. Se servir de paraboles. Parler en paraboles, par paraboles. Franklin avait naturellement ce don populaire de penser en proverbes et de parler en apologues ou paraboi.es. (Ste-Beuve.) Il Nom donné quelquefois par les anciens Théteurs à une simple comparaison.

— Par ext. Figure, objet qui a une signification mystérieuse ou détournée :

Pour tout homme instruit à la divine école. L’univers tout entier n’est qu’une parabole.

Lapide.

— Fam. Parler en paraboles, S’exprimer en termes ambigus, obscurs, détournés : 5» »ou.s voulez que je vous comprenne, ne me parlez point en paraboles.

— Écrit, sainte. Risée, sujet de moquerie : Devenir la parabole des nations.'

— Mathém. atic. Syn. de parabola.

— Géom. Courbe qui est le lieu des points également distants d’une droite et d’un point fixe : Depuis Newton et Balley, tous les astronomes ont employé la parabole comme approximation pour calculer la route d’une comète à son appurition, et cette hypothèse s’est presque toujours trouvée suffisante. (Delambre.)

Que d’un tube do brome aussitôt la mort vole, Dans ta direction que fuit la parabole.

VoLTAItttl.

— ; Syft. Parabole, allégorie, apologue. V.

ALLÉGORIK.

— Encycl. Littér. Le génio oriental est merveilleusement organisé pour la parabole, da mémo que pour la fable, le mythe et l’allégorie, ces quatre formes sœurs qui se ressemblent sans se confondre et qui exigent de l’inventeur une imagination riche et brillante, en moine temps que de l’auditeur un esprit fin, délié et prompt à saisir la relation des idées.

. Les Bibles de l’Orient, reflet des peuples au milieu desquels elles sont nées, sont toutes remplies de paraboles ; pour certaines, l’ensemble des récits y est un mythe continuel. La Bible hébraïque, plus positive que celles des Indous et des Perses, parce qu elle émanait d’un peuple plus sombre, plus renfermé, si l’on peut ainsi dire, n’offre pas des paraboles aussi prolongées, mais elle en renferme de nombreuse^, courtes et aisément saisissables. Ainsi, le peuple de Dieu se tournant vers les idoles est représenté par les prophètes tantôt sous les traits d’une femme adultère, tantôt sous ceux d’une vigne qui trompe l’espérance du vigneron, etc. Lorsque le roi David a fait tuer le malheureux Urie pour lui ravir sa femme, le prophète Nathan va. trouver le roi et lui raconte l’histoire d’un homme très-riche qui possède des troupeaux en abondance et qui cependant va voler l’unique brebis d’un pauvre homme pour s’enrégaler. Puis le prophète ajoute : « Tu es cet homme-là 1 » Voilà la parabole juive. Citons encore celle où le prophète Ezéchiel annonce, pour réconforter le courage d’Israël, que les tribus dispersées se réuniront de nouveau. Il y compare l’état actuel d’Israël à une plaine couverte d’ossements sans nombre, auxquels le souffle de Dieu rend la vie pour s’en faire un peuple d’adorateurs. Lamartine a admirablement traduit cette parabole dans son dithyrambe dédié à M. de Genoudésur la Poésie sacrée •

L’Eternel emporta mon esprit au désert. D’ossements desséchés le sol était couvert ; J’approche en frissonnant ; mais Jéhovah me crie ; « Si je parle à ces os, reprendront-ils la vie ?

— Etemel, tu le sais.— Eh bien ! dit le Seigneur, Écoute mes accents, retiens-les et dis-leur : Ossements desséchés, insensible poussière, Levez-vous, recevez l’esprit et la lumière ! Que vos membres épars s’assemblent à ma voix) Que l’esprit vous anime urie seconde fois ! Qu’entre vos os flétris vos muscles se replacent I Que votre sang circule et vos nerfs s’etitrelacenti Levez-vous et vives, et voyez qui je suis ! ■ J’écoutai le Seigneur, j’obéis et je dis : « Esprit, soufflez sur eux du couchant a l’aurore. Souffles de l’aquilon, soufflez !.... Pressés déclore, Ces restes du tombeau, réveillés par mes cris, Eotre-choquent soudain leurs ossements flétris ; Aux clartés du soleil leur paupière se rouvre, Leurs os sont rassemblés et la chair les recouvre ! Et ce champ de la mort tout entier se leva, Redevint un grand peuple et connut Jéhovah !

Quelque belle que soit cette traduction ou plutôt cette imitation, elle ne fait pas oublier l’original et ne le vaut pas ; mais qui peut lire la Bible dans l’original, sauf les orientalistes, les rabbins et quelques pasteurs protestants ? Lequel de ces privilégiés voudra prendre un jour la plume et nous donner de l’Ancien Testament une traduction moins absurde que celles que nous avons en latin et en français ?

Le Nouveau Testament renferme un plus grand nombre de paraboles que l’Ancien. Les Évangiles nous apprennent que Jésus employait souvent les paraboles pour distribuer ses enseignements. Faut-ii croire que, comme ils le disent, ce fût dans le but de n’eue point compris par le peuple ? Cela ne peut guère être admis. Au contraire, les plus belles paraboles du Christ sont excessivement claires. Le peuple aimait ce langage, toutes les foules l’aiment ; mais il déplaisait aux savants, aux pharisiens qui criaient : « Cette parole est dure, qui la peut ouïr ? • Aussi,

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Jésos, voyant l’effet contraire produit par ses paraboles sur la foule et sur les grands, remerciait Dieu « d’avoir caché ces choses aux intelligents et aux savants de ce monde et de les avoir révélées aux ignorants. » C’est donc des premiers et non de la foula que Jésus disait ; « La parole d’Isaïe se réalise. Ils ont des yeux et ne voient point, des oreilles et n’entendent point. » Et Ta preuve que ces mots : Ils n’entendent point, veulent dire, non pas ; Ils ne comprennent pas, mais : Jis ne veulent pas comprendre, et s’adressent donc aux pharisiens et non au peuple, c’est que Jésus ajoute : • Dieu a endurci leur cœur. » Le langage imagé saisit beaucoup mieux que tout autre l’imagination popufaire ; cest ce que Lamennais avait bien compris ; les Paroles d’un croyant sont écrites pour le peuple et lui vont droit au cœur. S’il avait écrit pour les académiciens et les pairs de France, il eût perdu son encre et sesjmj- raboles. Il le savait.

Les paraboles do Jésus-Christ tantôt sont courtes et tiennent dans une phrase., ta’ntôt forment tout un petit drame. Elles sont remarquables par leur simplicité. Citons, comme exemples, la plus belle de toutes, celle de l’Enfant prodigue, si émouvante dans sa touchante simplicité (v. enfant prodisuk) ; celles du Pharisien et du Péager, des Dix talents, des Vierges sages et des Vierges folles. Elles tendent ou à exalter le royaume de Dieu et a ramener au Père des hommes ingrats, ou à humilier les chefs da la nation et les docteurs de la loi et a. exalter le peuple. Ce qui est élevé sera abaissé ; ce qui est abaissé sera élevé. C’est là toute nn« révolution sociale qu’enseigne Jésus, et qui lui concilie les multitudes, qu’on opprimera plus tard en son nom. Il n’est pas improbable que cette attitude du Christ, éminemment séditieuse, du reste, au point de vue des chefs du peuple, n’ait été la cause principale de sa mort. On ne le voyait pas sans trembler appeler, dans ses paraboles, • les pauvres, les malades, les boiteux et les aveugles » à un banquet idéal, en même temps qu’il jetait les riches, les hautes classes, sur leur refus, il est vrai, d’assister au banquet, dans « les ténèbres du dehors, « dans » l’enfer de feu et de soufre. » Les vieux Israélites, attachés à la primauté de leur nation et convaincus qu’elle était" la nation adoptée par Dieu, s’indignaient de la parabole qui représente le Maître de la vigne prenant des ouvriers partout et à toute heure, et les payant tous également à la fin du jour. L’esprit de ces paraboles diverses et de l’enseignement tout entier de Jésus se retrouve dans les Églises communautaires qui se fondèrent après sa mort, et dont le communisme ne disparut que lorsque la théocratie et la monarchie se furent unies pour opprimer et pour dominer partout.

C’est dans le texte même des Évangiles qu’il faut lire les paraboles de Jésus ; le grec en est barbare, mais plus agréable mille fois, plus simple, plus touchant que le latin de cuisine de la Vulgate et que les incorrectes et fautives traductions françaises faites par les catholiques d’après la Vulgate. Les traductions protestantes sont faites d’après to texte grée, il est vrai, mais le français en est déplorable ; il a été fait hors de France, il y a un ou deux siècles, dans le « style réfugié. »

7- Géom. On nomme parabole le lieu des points également distants d’une droite fixe et d’un point fixe : la droite fixe est la directrice de la parabole ; lo point fixe en est le foyer.

Fig.).

Soient DD* et P la droite et le point donnés, le milieu A de la perpendiculaire FL à DD’ sera un premier point de la parabole ; ni l’on veut construire ceux qui se trouvent sur une parallèle quelconque, menée du point P, par exemple, à DD’, il n’y aura qu’à décrire, de F comme centre, avec LP pour rayon, un arc de cercle : les points de rencontre M et M’ de cet arc de cercle avec la droite P seront les points cherchés. Ces points étant symétriques l’un de l’autre, par rapport à LF, on en conclut que LF est un axe de symétrie déla courbe. Quelque loin qu’on portât lo point P à droite, la construction réussirait toujours, la courbe est donc illimitée ; d’ailleurs, elle reste ouverte, puisqu’il rie peut pas y avoir sur l’axe, à droite du foyer, do point appartenant à la courbe. Cette courbe n’a, évidemment, aucun point à gauche du point À qui en est le sommet.

La parabole peut être considérée comme