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PUNA

se — dur iat. punies, pierre ponce). Miner. Qui ressemble a la pierre ponce.

PTJMITE 3. f. (pu-tnï-te). V. PTJMICITE.

PUNA. s. m. (pu-na). Nom qu’on donne aux savanes du Pérou : Les punas du Pérou où paissent des troupeaux de vigognes sont des savanes de (a même nature. (L. Figuier.)

PUNA, île de l’océan Pacifique, dans le golfe de Guayaquil, sur la côte occidentale de la république de l’Equateur, province de Guayaquil, k l’embouchure de la rivière de ce nom ; par 20» 50’ de latit. S. et 8 ?o 30’ de longit. 0. Elle a environ 45 kilom- du N.-E. au S.-O. et 16 kilom. de moyenne largeur ; la pointe de Salinas eu détermine l’extrémité S.-O. Elle n’est séparée du continent, au nord-ouest, que par un espace de 8 kilom., est généralement couverte de bois et présente au nord la ville de Puna, qui possède un bon port où l’on charge les navires qui ne peuvent passer la barre de la rivière pour atteiudre Guayaquil, éloigné de 5S kilom- Cette île a été autrefois très-peuplée. Thomas Çandish la surprit en 15S7, mais il ne tarda pas à l’abandonner.

PUNAIS, AISE adj. (pu-nè, è-ze. — Ce mot, formé d’un radical put et d’un suffixe qui n’a rien de commun avec le latin nasus, ne» !, répondrait parfaitement à un type italien putonaszo, qui malheureusement n existe pas. La forme picarde punasse, d’un type bas latin putiuaceus, autorise à remonter a un type putinacus, du latin putere, puer, qui se rattache a la racine sanscrite puy, puer). Se dit d’une personne qui exhale une odeur infecte, particulièrement par le nez : Homme punais. Femme

PUNAISE.

— s. m. Celui qui exhale, surtout par le nez, une odeur infecte : Un punais,

PUNAISE s, f. (pu-nè-ze — rad. punais). Entom. Genre d’insecte3 hémiptères hétéroptères, de la famille des réduviens. type de la tribu des cimicites, comprenant plusieurs espèces, répandues sur presque tout le globe : Quand le jour parait, les punaises, après s’être gorgées de sang pendant la nuit, regagnent leur retraite (Blanchard). Le nom des punaises rappelle toujours une sensation désagréable. (Bosc.) L’eau de savon noir fait périr les punaises. (V. de Boinare.) Il Punaise des dois, Nom vulgaire des pentatomites. || Punaise à avirons, Nom vulgaire des notonectes. Il Punaise des orangers, Nom vulgaire du kermès de l’oranger.

— Très-petite boucle en usage dans l’équipement militaire.

-n Petit clou a tête large, a pointa aiguë et courte, employé pour tenir le papier sur la planche à dessiner,

— Pop. Avoir le ventre plat comme une punaise. Avoir le ventre vide, être resté longtemps sans manger, a Être plat comme une punaise. Être très-plat.

— Moll. Punaise de mer, Nom vulgaire des ’ osuabrions...

— Encycl. La punaise forme un genre qui ne comprend que la punaise des lits ; il présente les caractères suivants : un corps ovale aplati, une tête sans rétrécissement, le bec court, de fines antennes a trois articles ; elle n’a. que des uiles rudimeutaires. On prétend qu’il y en a dont les ailes sont développées ; c’est un fait anomal, qui se comprend néanmoins. La punaise a quatre mues ou changements de peau ; à la quatrième elle perd ses rudiments d’ailes ; elle est comparable alors aux nymphes des hémiptères ; il y a dans la touché ou suçoir deux glandes salivaires de chaque côté. Les caractères les plus saillants sont : le bec court, à trois articles, ne dépassant pas la base des cuisses, partant du front et courbé en bas ; le eorps très-déprimé, de forme arrondie ; les pattes disposées pour la marche ; le corselet carré, moins long que large, et les deux rudiments d’ailes.

La ponte do cet insecte est assez considérable ; elle a lieu après un long accouplement ; la femelle meurt peu de temps après la ^onte ; ses œufs sont blancs, ovales et présentent avec des aspérités un petit opercule pour la sortie de la jeune punaise, qui est très-petite et d’une couleur blanchâtre ; la couleur gênérate de la punaise est brun rougeâtre ; quand on l’écrase, elle répand une odeur nauséabonde, fétide, spéciale, qui résulte d’une humeur volatile.

Cet insecte, engourdi par le froid, se révèle pendant l’été, et la nuit seulement, par une activité qui trouble le sommeil de l’homme en lui faisant des piqûres très-sensibles, dans lesquelles elle fait pénétrer son humeur sali—vaire très-irritante ; elle produit de petites tumeurs rouges, assez larges et de vives démangeaisons, surtout chez certaines personnes qui en éprouvent une véritable anxiété.

Chacun a éprouvé plus ou moins le fâcheux inconvénient des jsiiHOj’ses ; outre la privation dé repos avec agacement nerveux, on comprend que, si elles sont en grande quantité, elles peuvent causer comme toute vermine l’épuisement, surtout s’il s’agit d’un tout jeune enfant, par exemple d’un nouveau-né ; elles semblent s’acharner de préférence sur les petites créatures, dont fa peau tendre leur offre peu de résistance. C’est ta nuit qu’elles entrent en campagne, avec un instinct carnassier merveilleux. Si on retire le lit de la muraille pour faire obstacle à leur migration, elles montent au plafond et se laissent choir sur les couvertures, quand ce n’est pas sur le

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visage du dormeur". Elles sa logent dans les boiseries, les fissures des murailles, les sangles des lits, sous les papiers de tenture, derrière les cadres, dans les plis des rideaux, dans les meubles, partout où il se présente un bon asile pour se cacher, pondre et dormir à leur aise ; tourmenter 1 espèce humaine, la suivre en tous lieux, se délecter de son sang dont elle se gorge, l’attaquer la nuit avec une clairvoyance remarquable, fuir a la moindre lumière, revenir à la hâte aussitôt que l’obscurité se fait, et tout cela pour rentrer au jour dans ses secrètes retraites : voilà comment se conduisent ces infectes habitantes de nos logis.

Elles peuvent vivre longtemps sans nourriture, ce qu’elles doivent sans doute à leur faculté léthargique qui, il est vrai, ne se prononce bien que l’hiver ; on a pu en garder un an et deux ans dans un flacon clos et, en leur donnant la liberté en été, on a bientôt vu la vie se réveiller chez elles ; on a prétendu qu elles étaient inconnues avant le xvne siècle et qu’elles nous ont été apportées d’Amérique vers 1666 ou 1670 ; cela n’est pas probable, car on ne conçoit pas qu’elles n’aient pas été signalées plus tôt en Espagne, où de nombreux vaisseaux venant du nouveau monde les auraient infailliblement propagées pendant cet espace de temps de près d’un siècle ; ce qui doit faire repousser cette allégation, c’est que les descriptions d’Aristote, de Dioscoride et de Pline laissent assez bien reconnaître la punaise des lits. Elles sont abondantes dans le centre da l’Europe et notamment en France ; Paris et Lyon en sont littéralement infectés, et après quelques années les maisons neuves en sont devenues des garnisons, soit par les migrations spontanées, soit par les meubles de nouveaux locataires, qui les transportent à leur insu. Elles attaquent aussi les animaux. Il paraît qu’elles sont inconnues dans les pays très-septentrionaux, comme en Suède, en Danemark, en Russie, etc. ; en Italie, il y a peu de punaises dans les villes ; les pays chauds conviennent bien moins à la punaise que les pays tempérés ; un naturaliste dit ne pas en avoir vu une pendant un séjour de sept mois en Sicile ; on sait que nous ne pouvons pas garantir la même immunité chez nous à un voyageur.

Détruire complètement la punaise est une id4e impraticable ; lui faire une guerre de tous les instants, voilà la réalisation possible ; parmi les moyens que nous avons à notre service, mettons en première ligne, comme préventifs, une propreté excessive dans les habitations et dans les vêtements, des visites fréquentes de tout ce qui peut leur donner abrt, surtout, chaque matin, du lit et de sa fourniture j si on s’aperçoit qu’elles pullulent, alors il ne faut pas tarder à leur opposer les moyens insecticides les plus énergiques ; nous allons exposer les plus importants, les plus radicalement libérateurs. On applique dans toutes tes issues qui conduisent aux nids des punaises de la vapeur de soufre, de l’essence de térébemhtfije, une dissolution alcoolique de sublimé corrosif, de l’assa fœtida, qui a l’inconvénient de sa mauvaise odeur ; de l’onguent mercuriei, de la décoction concentrée de tabac, de staphisaigre ; on assure que da petits paquets d’une plante qu’on nomme passerage les attirent et leur sont fatales. Une atmosphère d’acide carbonique, en ayant soin de fermer les issues, de la fleur de soufre, jetée sur un réchaud placé au milieu de là chambre, sont des moyens qu’on emploie rarement, mais qui seraient utiles ; mieux vaudrait encore taire des fumigations de cinabre, dont l’action énergique pourrait en détruire une grande quantité ; on vend partout de petits soufflets pleins d’une poudre insecticide dont l’action agit d’une façon rapide et sûre ; la punaise atteinte se gonfle immédiatement et, après cette opération, on pratique un nettoyage pour les faire tomber ; c’est alors que 1 usage de l’eau bouillante et de l’eau da chaux peuvent donner de bons résultats.

Une bonne chasse i leur faire, c’est de placer & la tête du lit ou entre celui-ci et la muraille une claie d’osier, où elles viennent se réfugier.

La punaise des lits, avons-nous dit, constitueTunique espèce du genre ; mais, dans le langage vulgaire, on désigne sous le nom àepytatse tin très-grand nombre d’insectes qui s’en rapprochent plus ou moins par leurs caractères, leur forme générale, leurs habitudes ou leur odeur, et dont plusieurs exercent de notables dégâts dans nos cultures. Ces insectes appartiennent surtout aux genres arade, corée, scuteltère, lygëe, penlalome, reduve, ploière, acanthie, leptope, etc. La plupart ne sont pas carnassiers, mais sucent la sève des plantes.

PUNAISIE s. f. {pu-nè-zl — rad. panai*) Pathol. Maladie du punais.

PDNA1SOT s. m. (pu-nè-zo —. rad. punais) Mumm. Nom vulgaire du putois. •

PUNARU s. m. (pu-na-ru). Icathyol. Svn.de pinard,

PUNCH s. m, (ponch — anglais punch ; provenu du persan panj, qui signifie proprement cinq, et qui désigne aussi une boisson composée de cinq ingrédients : du thé, du sucre, de leau-de-vïe, de la cannelle et du citron) Boisson faite avec du thé, da sucre, de fa muscade, du citron, de l’eau-de-vie ou du

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rhum, que l’on fait brûler : Cette liqueur devenait pour les Indiens un breuvage sacré lorsque, en y mêlant quatre autres ingrédients, du jus de timon, de l’eau, du sucre, un peu de muscade, ils en avaient fait un punch ou boisson des cinq essences ; car on sait que, chez les Indiens, ce mot puncit veut dire cinq. (P. Michel.) C’est d’une ivresse de ponch que le czar Pierre III était mort dans sa prison en 1762. (P. Michel.) u Nom donné b. des vins blancs ou rouges aromatisés.

  • -* Encycl. Le punch, est une boisson moderne

qui nous vient des Indes en passant par l’Angleterre. Il y a deux siècles, les Anglais établis aux Indes orientales préparaient une boisson avec de l’araek, du thé, du sucre, de l’eau et du citron, et cette boisson avait reçu le nom indou de pantsch (cinq), parce qu’il entrait cinq ingrédients dans sa composition. De pantsch, les conquérants des Indes ont fait puncA.

Le punch, introduit en Europe au siècle, dernier, n’a pas tardé à devenir une liqueur très-répandue.

Presque tous les écrivains qui ont traité des liqueurs préconisent le punch contre le rhume. Le célèbre docteur Gastaldy le recommandait comme un sûr préservatif contra le mauvais air, comme un diurétique agréable, un sudorifique salutaire. Les gourmets lui reconnaissent d’autres qualités ; il enfante, disenMls, la gaieté, monte l’imagination et ne produit presque jamais l’ivresse.

En général, ca n’est pas ie liquoriste oui prépare le punch. Presque toujours on le labrique soi-même. On aime à le voir ruisseler en gerbes de feu, brûler avec sa flamme bleue et on le savoure tout chaud.

Chaque nation compose le punch a. ea façon, ce qui fait qu’il y a presque autant de différantes sortes de punch que de peuples et même d’individus qui le préparent. Les uns substituent l’eau-de-vle au rhum ; les autres y introduisent du vin de Champagne ou du vin du Rhin ; ceux-ci suppriment le thé et ne se servent que d’eau bouillante ; ceux-là le prennent à la glace, ou aux jaunes d’œufs, ou au kirsch-wasser, ou au marasquin ; enfin c’est une confusion telle, que ie nom de punch s’applique à une foule de préparations qui différent’essentiellement et dans leurs principes et dans leur manipulation. Quelques personnes emploient du sirop pour faire leur punck ; mais ces sirops varient selon les fabricants et l’on n’en obtient jamais un punch uniforme. D’ailleurs, quelque qualité que possède le sirop Aa punch, on n’en obtient jamais une boisson semblable a» punch préparé instantanément, parce que l’acide du citron, en passant sur le feu, se dénature et prend un tout autre goût. Il est facile de s’en convaincre en comparant la limonade fraîche avec du sirop de limon étendu dans de l’eau ; ce sont deux boissons absolument différentes, quoiqu’il n’entre dans chacune que du sucre et du citron.

Véritable punch anglais. C’est encore en Angleterre qu’on sait le mieux le préparer et où il est le meilleur, soit parce que le rhum de la Jamaïque est supérieur aux autres alcools qui servent a le préparer, soit parce que l’on sait le mieux le manipuler. Voici comment on procède : Sur une partie de jus de citron, dans lequel on a laissé infuser quelques zestes, on met trois parties d’excellent rhum de la Jamaïque et neuf parties de bon thé bien chaud. La proportion du sucre est indéterminée : on en met suivant le goût des personnes. En suivant cette méthode, on obtiendra un punch excellent, et cette liqueur, aussi saine que simple, prise quelques instants avant de se coucher, procure un sommeil doux et tranquille. Ce punch ne brûle pas.

—Punch français aurhum. Prenez 11/8 parties de rhum de la Jamaïque ; S 1/2 parties d’infusion de thé ; mettez une forte quantité de sucre avec du citron. Un fait le thé d’abord. On coupe le ou les citrons (a peau fine) en quatre ou cinq tranches et on les dépose au fond d’un bol avec le sucre ; on versa le thé bouillant, puis aussitôt le rhum avec précaution, de façon qu’il reste k la surface et qu’il surnage en uappe alcoolique. Sous l’influence du thé bouillant, le punch acquiert une certaine élévation de température, et, quand on le juge assez chaud, on approche une allumette, qui l’enflamme aussitôt. N’agitez pas le punch pendant qu’il brûle : c’est une mauvaise pratique au commencement de l’opération ; mais, au moment où le feu est près de s’éteindre, vous pouvez le remuer doucement, pour y répartir le sucre et l’huile du citron. Ce punch peut être mis en cruchon, lorsqu’il est froid et qu’on l’a filtré.

Punch au tafia. Le tafia produit un punch ■peu délicat, dont le mode de préparation est absolument le même que pour le punch au rhum.

— Punch au kirsch. Prenez 3 parties d’infusion de thé, 2 parties de kirsch authentique, et, avec du sucre, vous pourrez produire un punch que quelques gourmets aiment beaucoup. On y ajoute quelquefois un peu de vanille ou quelque autre aromate suave.

—Punch à Ceau-de-vie. Pour faire le punch k l’eau-de-vie, on se sert d’une égale quantité d’eau-de-vie et de thé ; on ajoute du ius de citron concentré ou de l’acide citrique. L’infusion de thé doit être très->forie, pour relever la crudité des eaux-de-vie commu PUNC

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nés. Lorsque le mélange est opéré, on l’enflamme et on laisse brûles assez longtemps. Les mauvais alcools ne peuvent produire de punchs passable ; il faut au moins des cognacs de demi-qualité.

Punch de liquoriste. Voici trois recettes des punch les plus ordinairement consommés, que les liquoristes fabriquent d’avance et tiennent en réserve pour les livrer aux clients, selon les besoins. Ces recettes, quoique excellentes, ne constituent pas le pwncA d’amateur dont nous venons de parler.

Punch à l’eau-de-vie [demi-fin).

Tafia à 56» i litre.

Eau-de-vie à 58" 8 Esprit de citron concentré s centilit.

Acide citrique....... 10 grammes.

Thé hyswin. 25 Sucre bonne quatrième.. 3 kilogr. 75 Eau dit, 40

On fait infuser le thé dans la moitié de l’eau ; on laisse refroidir ; on itjouta le tufla, le sucre et l’acide dissous ; on colore au caramel, on colle et on filtre. Produit : 20 litres,

Punch av. rhum et à l’eau-de-vie [fin). Eau-de-vie de Cognac

vieille 0 lit, EO

Rhum vieux à 50"..... 2 litres. Esprit de citron couccn-.

tré. 3 centilit.

Acide citrique....... 18 grammes.

Thé perle,40 —.

Sucre blanc 6 kilogr. 25

Eau............. à Ut. e

Môme manipulation et même produit que ci-dessus.

Punch aux liqueurs. Les liqueurs avec lesquelles on parvient à fabriquer du punch sont : les curaçaos, les anisettes, les chartreuses, les marasquins, les eaux et les crèmes de noyau, etc., qui produisent des punchs d’une saveur variée et agréable lorsque sait fixer convenablement les doses. Ces punchs n’ont pas besoin d’être aromatisés ni sucrés. Pour t volume de liqueur, on emploie environ 1 volume d’une infusion très-légère de thé. La manipulation est assez délicate.

Punch au vin et bichof. Le punch att vin n’est autre chose que le vin chaud ; cependant l’addition d’une infusion de thé lui communique une saveur agréable et une action stimulante qui le distingue. Il y a du punch au vin rouge et au vin blanc. Pour le punch au vin rouge, on choisit du vin du Midi peu dépouillé, de secondé qualité, alcoolique ; on le mélange dans la proportion de 2 litres avec un demi-litre de thé très-chargé de sucre, avec de la cannelle de Chine, de la coriandre, de l’anis, de la badiane, du cardamome, etc., et enfin onyjette dujua d’orange et ua zeste de citron. On chauffe doucement ce mélange jusqu’à ce qu’il commence à blanchir et a fumer ; alors, une allumette J’enflamme presque toujours, La préparation, est la même pour le vin blanc.

Les meilleurs punchs au vin blanc sont ceux que l’on fait au vin deTéuériUe, de Madère sec, de Marsala, de Zacco eu Sicile, les vins du Rhin et du Rhône, etc.

Les bichofs sont des espèces de punch au vin blanc ou rouge. Voici comment oa lès fait ;

Bichof rouge préparé à chaud.

Vin rouge, so litres.

Cannelle de Ceylan en poudre 2 grammes.

Muscade en poudre.... 1 gramme.

Sucre blanc.. & kilogr,

20 k ïb oranges amères. On coupe les oranges en morceaux ; on picote avec un couteau, pour bien ouvrir la peau ; on les place sur un feu doux, et, lorsqu’elles commencent à griller légèrement, on les jette dans le vin, avec la cannelle et la muscade ; on laisse infuser quatre à cinq heures sur des cendres chaudes, dans un vase fermant hermétiquement ; on filtre, on ajoute le sucre, et enfin on fait chauffer jusqu au frémissement et on sert bien chaud.

Le bichof blanc, préparé à chaud, se compose de !

Vin blanc. ïo litres.

Girofle. so grammes.

Cannelle ou muscade... is Sucre blanc 5 kilogr.

Ecorce d’oranges amères ou douces. i kilogr. so.

Faites une teinture avec le viQ.lesaromates et I ecorce d’orange, et ajoutez le sucre lorsque le tout est bien chaud. Le bichof préparé à (ïoid se compose, de : Vin blanc d’excellente

qualité..20 litres.

Kirsch ou autre liqueur

suave 1 litre.

Zestes de 10 à 12 citrons

ou oranges amères. Sucre 5 kilogr.

Pattes infuser les zestes dans le kirsch ou la liqueur ; versez dans le vin blanc ; fuites fondre le sucre, et rafraîchissez en entourant la vase de glace.

Sirop de punch. Il est mille circonstances où l’on ne peut se procurer des citrons