ZADI
nés & terme et sont d’une grande étendue. Ils renferment une multitude d’observations particulières, les unes empruntées aux anciens, les autres propres k l’auteur. Il s’en trouve parmi ces dernières de fort curieuses ; il y en a aussi d’étranges et dont l’autorité paraît suspecte. Son principal ouvrage a pour titre : De medicorum prineipum historia libri XII (Amsterdam, 1629-1642, 12 vol. in-S*’). Citons encore de lui : Praxis medica admiranda (Amsterdam, 1634, in-fol,).
ZACYNTIIE, en latin Zacinthus, itom ancien de l’île de Xante, dans la mer Ionienne. V. Xante.
ZAD s. m. (zadd). Granim. Dix-huitième lettre de l’alphabet turc, équivalant à peu près au th. anglais.
ZADDIKIMs. m. (za-di-kimm). Hist. relig. Nom donné aux juifs qui, après le retour de la captivité, s’attachèrent à la loi de Moïse, et rejetèrent toutes les traditions et constitutions.
Ziidig ou la Dcaiiuco, roman philosophique
de Voltaire (1747, in-12). La scène se passe à
Babylone. Zadig, homme vertueux, religieux
sans préjugés, profondément versé dans toutes
les connaissances de son temps, te sage,
en un mot, tel que pouvait le comprendre Voltaire,
tombe de la prospérité dans un état déplorable
de malheur *et d’abaissement, traverse
des vicissitudes sans nombre où éclatent
sa philosophie, la supériorité de sa raison,
de son expérience et, il faut bien le dire,
le scepticisme railleur du xvm Un officier du roi parut ensuite,
qui recherchait le cheval favori de son maître.
< C’est, lui dit Zadig, le cheval qui galope
le mieux ; il a 5 pieds de haut, le sabot
fort petit ; il porte une queue de 3 pieds 1/2
de longueur ; les bossettes de son mors sont
d’or à 23 carats ; ses fers sont d’argent k
11 deniers. » On lui demande alors de quel
côté ces deux animaux ont dirigé leur fuite,
et Zadig répond qu’il ne les a jamais vus,
mais il n’en justifie pas moins les indications
précises qu’il a données, grâce aux déductions
ingénieuses que lui a fournies la seule
inspection des traces des fugitifs.
On reconnaît facilement dans cet ouvrago
que Voltaire a voulu se peindre lui-mèmo
sous les traits de Zadig. Les calomnies et les
méchancetés des courtisans, la fausse interprétation
donnée par ceux-ci k des demi-vers
trouvés dans un buisson, la disgrâce du héros,
sont autant d’allégories dont l’explication
se présente natur«llement. C’est ainsi
que Voltaire se vengea de ses ennemis. Dans
le chapitre iv (VEnoieux) sont placés les demivers :
Pur les plus grands forfaits
Sur le troue affermi.
Bans ta publique paix
C’est lu seul ennemi.
L’envieux est plein de joie de pouvoir perdre
un homme aimable, en 1 accusant d’avoir ainsi
parlé du souverain. Mais on arrive k reformer
les vers entiers ; on lit les vers tels que
Zadig les avait faits :
Par les plus grands forfaits j’ai vu troubler la terre ;
Sur le trône affermi, le roi sait tout dompter.
Danfl la publique paix, l’amour seul fait la guerre ;
C’est le seul ennemi qui soit à redouter.
Voltaire, dans Zadig, a tiré d’ouvrages connus
le fond de plusieurs chapitres ; du Roland furieux, par exemple, celui de l’homino
aux armes vertes ; des Mille et un jours, celui
de l’ermite, etc. Mais ce qu’il n’a emprunté
k personne, c’est un fond de philosophie semée
partoutdans un style rapide, ingénieux et
piquant. Nul ne connaît mieux que lui l’art de
tourner la raison en plaisanterie, nul ne sait
mieux rendre les choses sensibles par des
contrastes saillants et des rapprochements
inattendus, qui semblent à la lois le secret
et le jeu de son génie. Ce roman parut précédé
d’une approbation, qui n’est qu’une plaisanterie :
à Je soussigné, qui me suis fait
passer pour un savant, et même pour homme
d’esprit, ai lu ce manuscrit, que j’ai trouvé,
malgré moi, curieux, amusant, moral, philosophique,
digne de plaire à ceux mêmes qui
haïssent les romans. Ainsi je l’ai décrié, et
j’ai assuré M. le cadi-lesquier que c’est un
ouvrage détestable. »
ZAD1T11, philosophe arabe qui vivait vers
la &n du xuû siècle. Ce personnage, connu
sous lo surnom de Fiu d’Hunuoi, a écrit un
ZAGA
ouvrage alchimique qui est parvenu jusqu’à
nous ; il a été, en effet, traduit de l’arabe en
latin et inséré dans le Theatrum chymicum
Britannicum d’Ashmole, sous ce titre : Senioriis Zadith filii Bamuelis Tabula chymica, ex
arabico serrnorie tatino faeta. Dans un langage
vague et obscur, l’auteur s’efforce, dans
cet ouvrage, de donner l’explication des images
symboliques des planètes et des’métaux.
ZADONSK, ville de la Russie d’Europe,
dans le gouvernement et a, 100 kilom. N.-O.
de Vorouéje, chef-lieu du district de son
nom, sur la rive gauche du Don ; 3,200 hab.
ZADRACARTA ou ZANDRACARTA, ville de
l’Asie ancienne, chez les Taphiens, dans
l’Hyrcanie, dont elle était la capitale du temps
d’Alexandre le Grand. Près de remplacement
de cette antique cité s’élève actuellement la
ville de Gurgan, dans la province persane du
Mazendéran,
ZADRIADES ou THARIADES, roi de la Petite
Arménie, mort vers 170 av. J.-C. Il servit
d’abord dans les (roupes du roi Artnbaza ;
puis, après la mort de ce prince, il s’entendit
avec Artaxias pour faciliter au roi de Syrie Antiochus
le Grand la conquête de l’Arménie, et
reçut en récompense de sa trahison le gouvernement
de la Petite Arménie. Profitant d’une
guerre dans laquelle Antiochus était engagé
(189), Zadriades et Artaxias refusèrent de
payer tribut au roi de Syrie, attirèrent dans
leur parti les troupes que ce prince avait
laissées dans ce pays, et prirent l’un et l’autre
îe titre de roi. Antiochus marcha contre
eux, mais fut vaincu et forcé à faire la paix,
À partir de ce moment, Zadriades régna paisiblement
jusqu’à sa mort. Il était doux’, affable
et s’attacha à faire fleurir la justice dans.
ses États.
ZAEN, roi maure de Valence. V. Zëyan.
ZAFFARANA-ETNEA, bourg du royaume
d’Italie, dans la Sicile, province et district
de Catane, mandement de Trecastague, sur
la pente orientale de l’Etna ; 3,600 hab.
. ZAFFARINES, groupe de trois îles, situées
dans la Méditerranée, non loin de la Mouloyah,
en face du cap Agua. Ces îles, qui
n’appartiennent à l’Espagne que depuis quej ;
ques aimées, sont arides et incultes ; mâts
on y trouve un port excellent, et les pécheurs
de corail qui fréquentent les côtes de l’Algérie
viennent souvent s’y mettre à l’abri du
mauvais temps.
ZAFI, poste arabe. V. Zaphi Diarbekri.
ZAFRA, la Segeda ou ftestiluta Julia des
Romains, ville d Espagne, province et k 80 kilom.
S.-E. de Badajoz ; 8,000 hab. Tanneries,
fabriques de chapeaux, orfèvrerie et gants.
Elle est assez bien bâtie et renferme quel
3ues beaux édifices, entre autres le pabiis
es ducs de Medina-Cœli et l’église collégiale.
Zafra, fondée par les Celtes, agrandie
par César, fut enlevés aux Maures en 1240
par le roi saint Ferdinand ; elle fit partie du
duché de Ferla, puis fut unie k celui de Meditia-Cœli.
ZAGA-CHRISï ou ZAGAXE, imposteur qui
essuya de se faire passer pour le fils d’Hasse
Yakoub, roi d’Abyssinie, né vers 1610, mort
au village de Rueil en 1638. Vers 1030, les
moines abyssins de Jérusalem virent arriver
chez eux un jeune homme de haute taille au
front audacieux, à la démarche aisée, suivi
de quinze hommes noirs ou basanés, vêtus
de chemises bleues de coton et coiffés du
turbans de soie. Cet homme se disait prince
d’Abyssinie. Il racontait qu’après la mort de
son père Hasse Yakoub, tué dans une bataille
par ses sujets chrétiens révoltés, sous
les ordres de Socinius ou Susneos (1618), il
avait dû chercher son salut dans la fuite. Le
roi de Fungi, près duquel il s’était retiré,
ayant voulu le livrer à Socinius, il s’était
échappé avec ses fidèles compagnons, avait
gagné l’Égypte et avait pris alors la résolution
de se rendre k Jérusalem pour y embrasser
le catholicisme. Les prêtres auxquels le
prétendu Zaga-Christ fit cette demande, redoutant
que cette conversion ne leur attirât
des persécutions de la part des mahomètans,
lui conseillèrent d’aller en Europe, où il pourrait
librement exercer sa nouvelle religion,
et lui en fournirent les moyens. En 1632, rini^osteur
arriva k Rome, où le pape l’aceueilit
avec honneur, lui donna un palais et fourlic
pendant deux ans k son entretien. S’étant
lié dans cette ville avec le duc de Créqui,
ambassadeur de France, il se décida à partir
pour Paris, où il fut bien accueilli du roi et
du cardinal de Richelieu, qui lui donna uu
logement dans son château de Rueil, près de
Paris. Là, sa jactance fit moins de dupes
•qu’à Jérusalem et en Italie ; néanmoins, il vit’
s’ouvrir devant lui les palais et les maisons
des plus célèbres personnages, s’adonna a
toutes sortes de débauches, se rendit coupable
de rapt à l’égard de la femme d’un conseiller
au parlement, fut poursuivi et mourut
tout k coup, selon les uns des suites de ses
honteuses débauches, selon d’autres d’un poison
qu’il prit lui-même. Il fut enterré dans
l’église de Rueil, près du prince de Portugal,
Il jouait son rôle avec beaucoup d’aisance et
ne manquait ni de grâce ni de noblesse.
ZAGAIE s. f. (za-ghè —espagnol asagaya,
même sens). Nom que l’on a donné aux javelots
des peuples sauvages de tous les pays :
La danse des nègres est querelleuse, et on y
l
ZAGO
voit pour l’ordinaire deux champions armés
de bâtons ou de zagaies gui feignent de se
battre. (B. de St-P.) Il y a de l’amour-propre
chez le sauvage à bien lancer sa zagaie.
(Chamfort.) Le nègre se rappelle toujours sa
case, sa zagaie, son bananier. (Chuteaub.)
— Encycl. La zagaie est encore.en usage
chez les indigènes du Sénégal, de la Nouvelle-Galles
du Sud et chez la plupart des peuples
sauvages. Brantôme, en parlant de Bor§
ia, bâtard d’Alexandre VI, rapporte qu’il
fut tué d’une zagaie au camp de Vienne.
Dans l’Afrique centrale, la plupart des
habitants sont encore armés da zagaies..
Bon nombre de soldats de Théodoros combattaient
eux-mêmes avec cette arme primitive,
lors de l’expédition des Anglais en Abyssinie.
La partie n’était vraiment pas égale.
ZAGAL s. m. (za-gal). Aide d’un postillon
espagnol.
— Encycl. Le zagal est une espèce de coureur,
de sous-mayoral, qui enraya les roues
dans les descentes périlleuses, qui surveille
les harnais et les ressorts, qui presse les
relais et joue autour de la voiture le rôle de
la mouche du coche. Le costume du zagal,
dit Théophile Gautier, est charmant, d’une
élégance et d’une légèreté extrêmes ; il porto
un chapeau pointu, enjolivé do bandes do
velours et de pompons de soie, une veste
marron ou tabac, avec des dessous de manches
et un collet fait do morceaux de diverses
couleurs, bleu, blanc et rouge ordinairement,
et une grande arabesque épanouie au
milieu du dos, des culottes constellées do
boutons de filigrane et pour chaussures des
alpargalus, sandales attachées par des cordelettes ;
ajoutez k cela une ceinture rouge
et une cravate bariolée, et vous aurez une
tournure tout k fait caractéristique.
ZAGANELL1, peintre italien. V. Cotignola.
— ZAGÉEN, ÉENNE s. (za-jé-ain, é-è-ne).
Hist. Membre d’une dynastie qui a régné en
Abyssinie.
ZAGB s. in. (zagh). Substance dont on se
sert en Orient pour damasquiner les armes.
ZAGHARDJI-BACHI s. m. (za-gar-dji-bachi).
Hist. ottom. Officier supérieur des janissaires.
ZAGHOUAN, l’une des chaînes de montagnes
de ta Tunisie, à 60 kilom. environ de la
ville de Tunis.
ZAG1IVAN ou ZAGVAN, ville de l’Afrique
septentrionale, dans le beylik de Tunis, à
50 kilom. S. de Tunis, au pied d’une chaîne
de montagnes. Commerce de bestiaux et
dattes.
ZAGLY (le comte), aventurier, persan d’origine
arménienne, né k Djoula, près d’Ispahan,
mis à mort en 1707.11 se rendit k Paris
vers 1675, se fit.passer pour un personnage
de distinction, demanda à être baptisé,
eut pour parrain le duc d’Orléans, frère de
Louis XIV, qui lui donna une pension et le
plaça dans les mousquetaires ; puis, il épousa
la fille du voyageur Tavernier. Quelque temps
après, Zagly quitta sa femme, se rendit en
Suède, où il se livra k diverses escroqueries,
en Pologne, en Allemagne, k Coustaiiiinople,
puis retourna en Perse, où il embrassa l’islamisme,
prit alors le nom d’Imam Kouli-Beg
et se mit à persécuter les catholiques. Vers
l70p, il passa dans la province d’Erivan, où
il fut nommé inspecteur des troupes. Quelque
temps après, le khan d’Erivan l’attacha,
en qualité de drogman, k Marie Petit, avec
mission de le conduire auprès du sehah de
Perse. Sur les entrefaites, arriva en Perse
l’envoyé de France Michel. Zagly fut attaché
k sa personne comme mehuianda ou introducteur ;
mais peu après, Michel, irrité des
services que ce dernier avait rendus à Marie
Petit et soupçonnant qu’il s’entendait avec
les Anglais pour le trahir, l’accusa d’avoir
été l’instigateur d’une rixe qui avait eu liau
entre des Français et des Persans, et obtint
facilement du gouvernement du schah qu’on
lui tranchât la tête.
ZAGO (le comte Ortensio), savant italien,
né k Vicènce en 1654, mort eu 1737. Il s’attacha
spécialement à l’étude des mathématiques,
da l’hydraulique, de l’astronomie, se
fit recevoir docteur k Bologne eu 1676 et,
après avoir visité les principales villes d’Italie,
revint k Vicence, où il passa le reste de
sa vie. On lui doit : Del torrento Astico e del
modo di riparare ai danni minacciali alla
cita de Vicenza dalle di lui acque, notizie
diverse (Padoue, 1720, in-fol.) ; Disserlaiiones
dus de veterum christianorum inscriptionibus
(in-4°).
ZAGORA, VAehéron des anciens, rivière de
la Turquie d’Europe, dans l’Albanie. Elle
prend sa source au 3.-0. de la ville de lanina,
forme dans son cours le lac Tchoucknida,
reçoit le Cocyte et se jette dans la mer
Ionienne sous le nom de Mavro-Potamcis, k
S kilom. E. de Parga, après uo cours de
79 kilom.
ZAGORA, le Parnasse des anciens, massif
montagneux de la Grèce moderne, dans la
Livadie. Il s’étend du N.-O. au S.-O. entre
le Pinde et l’Héliconj sou point culminant a
2,700 mètres.
ZAGORSKV (Pierre), médecin russe, né k
Podgornitta, dans le gouvernement de Tehernigov,
en 1764, mort eu 1846. Lorsqu’il eut
ZAHI
1447
complété ses études médicales au grand hôpital
de Saint-Pétersbourg, il devint professeur
d’anatomie à l’école de chirurgie (1787).
Quelque temps après, il abandonna l’enseignement
pour la pratique de son art, qu’il
exerça d’abord à Schlusselbourg, puis en
qualité d’officier do santé dans un régiment.
En 1797, Zugorsky se rendit k Moscou, y professa
l’anatoniie et la physiologie à l’école de ■
médecine avec une grande distinction, puis
fut appelé k enseigner ces sciences k Saint-Pétersbourg,
où il acquit la réputation d’un
professeur éminent et devint, en 1807, mem
bre de l’Acadéinie des sciences de cette ville.
Ce savant a laissé d’importants travaux sur
divers points de physiologie, notamment sur
d’évolution du fœtus et sur la tératologie.
Outre des mémoires insérés dans le recueil
de l’Académie de Saint-Pétersbourg, et dont
les principaux sont : Commeutatio academica,
abortus humani monstrosi rarissimi descriptiones ac delinealionem sistens et arcus aortm
biparlitio pr&ter naluralis, on lui doit un
Cours d’anatomie (1802), dont la cinquième
édition a paru en 1830.
ZAGOSKIN (Michel-Nicolaevitch), poûte
dramatique et littérateur russe, uô k Kamzng,
gouvernement de Penza, en 1789, mort eu
lgj2. Tout jeune encore, il entra comme employé
dans un ministère k Saint-Pétersbourg,
fit partie en qualité d’officier de la milice de
cette ville en 1812 et prit alors les armes
pour défendre son pays contre l’invasion
française. Blessé k Polotsk, il no continua
pas inoins k servir, Ut la campagne d’Allemagne,
prit part au siège de Duntzig comme
aide de eamp du général Lewis et suivit les
armées alliées en France. Désireux de s’instruire
et doué d’une intelligence des plus
vives, Zagoskin employa le temps qu’il passa
k l’étranger k étudier les langues et les littératures
de l’Allemagne et de la France, et,
da retour en Russie en 1815, il composa une
comédie, intitulée le Bouffon, qu’il adressa
au prince Shakhowsky, directeur du théâtre
impérial de Saint-Pétersbourg. Le prince fut
frappé des qualités que renfermait cette
œuvre, et, pour permettre k l’auteur de suivre
sans entraves ses goûts littéraires, il lui
fît donner les fonctions de conservateur adjoint
à la bibliothèque de Saint-Pétersbourg
Tout en remplissant avec zèle les devoirs de
sa place, Zagoskin composa de nombreuses
comédies en prose qui eurent beaucoup de
succès et quelques-unes en vers. La réputation
européenne qu’avait acquise Wal ter Scott
par ses romans historiques détermina Zagoskin
k s’adonner k ce nouveau genre littéraire.
C’est alors qu’il publia Georges Misoslavski ou les Busses en 1612 (Moscou, 1819,
3 vol.), tableau fidèle et saisissant de la viu
et des mœurs de son pays a une époque où il
était presque entièrement subjugué par les
Polonais. Cet ouvrage remarquable, bien que
le dénoûment soit loin d’être irréprochable,
fut accueilli avec enthousiasme et augmeuta
considérablement la réputation de son auteur.
À ce roman succédèrent plusieurs autres,
dont le succès fut beaucoup moindre et d’où
il lira le sujet de pièces nouvelles. Eu 1820,
Zagoslciu obtint la direction du théâtre de
Moscou et devint pur la suite directeur du
musée d’armes du Kremlin. Son humeur enjouée,
l’agrément et la sûreté de sou commerce
le faisaient rechercher dans le monde
dont il était l’ornement. Nous citerons, parmi
Ses meilleures comédies : Monsieur Uoyutuuov ou la Propriétaire campagnard duns la
capitale ; Bugatanov le second ou l’Habitant
de la capitale à lu campagne ; Un roman sur
ta grande route ; le Voyage à l’étrunger. Outre
le roman dont nous avons parlé plus haut,
nous mentionnerons Ilostatileo, qui fut tire
k 5,000 exemplaires, chiffre énorme en Russie.
Il y a retracé avec une grande énergie
des épisodes de la guerre de 1812 et les élans
du patriotisme farouche dout il avait été témoin.
ZAGKAB, nom croate d’AGiWM.
ZAGREB ou ZAGREUS, dieu Cretois, Il était
fils de Proserpine et de Jupiter, qui prit la
forme d’un serpent pour pénétrer dans une
caverne de Sicile, ou Proserpine avait été
Cachée par sa mère. Zagrée ayant été tué
par les Titans, Jupiter lit naître da son cœur
Bacchus.
ZAGR.OS (monts), chaîne de montagnes
d’Asie, entre la Turquie d’Asie et la Perse.
Elle se lie k la chaîne du Taurus au S. du lac
de Van, s’étend du N.-O. au S.-E. parallèlement
au Tigre et aboutit k Gouiroun, sur lo
golfe Persique, en traversant le Laristau et
le Farsistun.
ZAGU s. m. (za-gou). Bot. Syn. de saoou.
ZàGUALTIPAN, ville du Mexique, duns
l’État de Queretaro, k 142 kilom. N.-E. de
Mexico ; 6,000 hab.
ZAHARA, bourg d’Espagne, province do
Séville, k 57 kilom. S. de Marcheua, non
loin du Guadalete ; 2,800 hab.
ZAHÉRITE s. m. (za-é-ri-te). Hist. Prince
descendant d’Al-Malek-al-Zaher, quatrième
sultuu d’Égypte, de la dynastie turque,
— Adjectiv. Qui appartient k la race, k la
descendance d’Al-Malek-al-Zaher : Princes
ZAHKRiTKS, Dynastie zahisritb.
Zaliir-EddiH MoUttnmied-Rnbo» (MBMO1RB3
de), écrits par lui-même, eu langue turque-