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superficie, 3,712 kilom. carrés ; 160,000 hnb. Ch.-l., Leutschau. On y trouve 16 villes privilégiées, 2 villes royales, 20 bourgs et 175 villages. Ce coniitat est en grande partie couvert par les Kûrpathes et leurs ramifications méridionales ; le Poprad l’arrose du S.-O. au N.-E. ; le Hernad et le Golnitz baignent la partie méridionale. Le climat est froid et ne permet pas la culture de la vigne. On n’y récolte pas assez de grains pour la consommation des habitants ; mais le pays est riche en orge, lin, pois, fruits, bois, bestiaux, moutons, porjs, gibier, volailles, poissons, abeilles. On y trouve du fer et du cuivre et plusieurs soi rces minérales, dont les plus renommées sont celles de Neu-Lublau, L’industrie y est asiez active ; ses principales branches Sont l’i xploitation des mines, la fabrication des toilf s, des cuirs et de la poterie. Le pays de Z ps appartenait autrefois à la Pologne ; il énhut au sue siècle k la Hongrie, fut engage à la Pologne en 1412 et

Îlassa à l’Autriche 1ers du premier partage de a Pologne.

ZIRAHDINI (Antoine), jurisconsulte italien, né à Ravenne en 1725, mort dans la même ville en 1784. Il se lit recevoir docteur en droit (1749), puis se rendit à Rome pour y étudier la langue gmcque dans le but de s’octuper de recherche : ; historiques et de jurisprudence ancienne. Après avoir passé trois

  • ns dans cette ville au milieu des hommes

les pins distingués, il retourna à Ravenne, devint professeur d Instiiutes au collège des Nobles, fut investi à plusieurs reprises des fonctions de podest it et refusa des chaires de droit que lui offirent les Académies de Parme et de Pavie. On lui doit : Degli antichi edifizi profani di Racenna libri due (Faenza, 17S2, in-4<>l, ouvrage qui établit sa répuiation ; Imperaiorum Tkf.odosi Junioris et Valentiniani III novellse leges (Faenza, 176G, in-go), avec un savant commentaire ; Cours de droit civil, etc.

ZIRCON s. m. (zirkon). Miner. Nom donné au silicate natif et cristallisé de zirconium, qu’on appelle aussi s ; irconïte, jargon, hyacinthe.

— Encycl. Le sir, : on répond à la formule Zr1TSiO*, dans laque.le le zirconium est télratomique. Il se rencontre en cristaux quadratiques.

Le zircon se rencontre aussi en cristaux grenus et irrégulieis. Sa dureté est de 7,5 ; son poids spécitiquo de i à 4,75 ; son éclat est de la nature de celui du diamant, quoique beaucoup plus faible. Il a une couleur rouge, brune, jaune, grise >u blanche ; sa poussière est incolore. Il est transparent ou sous-translucide, suivant les échantillons. Sa cassure est conchoïdale et brillante. Devant le chalumeau, il perd sa couleur, mais ne fond pas, à moins qu on ne le mélange avec du carbonate sodique on du nel microcosmique. Avec le borax, il fond aussi, mais difficilement, en donnant un verre diiphane ; si cependant la proportion de borax est trop forte, ce verre devient opaque.

Le zircon pur renferme 33,2 pour 100 de silice et 66,8 de zircone ; quelques spécimens renferment de petitus quantités de chaux et d’oxyde ferrique.

On donne le nom c’hyaeinthe aux variétés colorées de sircon, qui sont quelquefois assez grosses pour être uti isées comme pierres précieuses ; les variété :-, grisâtres ou brunâtres reçoivent le nom de zirconite. Une variété de Ceylan incolore ou d’une très-légère teinte fumée, que l’on vend comme diamant inférieur, est connue sous le nom de jargon.

L’hyacinthe se trouve dans le sable et dans certains dépôts d’alluvion des rivières de l’Ile de Ceylan ; à Expail y, près du Puy (Haute-Loire) ; à Ohlapian.ei Transylvanie ; à Plitsch, dans leTyrol ; àBilin, en Bohème ; à. Lebnitz, en Saxe ; quelquefois dans les tufs volcaniques de l’Auvergne et aussi dans le Groenland ; dans la zircon-syénile de Krederichsvarn, en Norvège ; près de B :évig, où on lui donne quelquefois le nom d’erdmanite ; à Miask, dans les monts Oura^s ; dans les minés de fer d’Arendal ; en Écosse ; à Scalpary, en Marris ; dans le granit de Criffel, dans le Kirekudbrightshire ; au Vésuve, où on la rencontre mêlée h la rayolite en octaèdres blancs et bleus ; à Sainte-Kose, dans la Nouvelle-Grenade, où on la rencontre en.petits cristaux incolores, et dans différentes localités, telles que la Caroline du Nord, l’État de New-Tfork, le New-Jersey, la Pensylvanie, la Californie et le Canada. Il est probable que le minéral que Breithaupt a nommé œstranite n’est qu’un zircon g.is brun de Krederichsvarn.

La zircone est un des minéraux les plus inaltérubles que l’or connaisse ; mais on la trouve quelquefois à l’état hydraté et elle est alors attaquée par lis liqueurs alcalines, qui lui enlèvent une partie de la silice. La calypolite, la malacone, l’œrstedtite et la tachyaphaltite, que nous av jns décrites à leur place, paraissent être des lircons ainsi altérés.

Certains zircons d à la variété connue sous le nom de jargona offrent dans leur état naturel, et lorsqu’ils ont été fondus avec le borax, un spectre remarquable que Sorby a décrit le premier. On a supposé, par suite, qu’ils renferment un nouvel élément, que l’on aappeléjargonium. SorbyetChurchoiitmèiiie donné des méthodes propres ù obtenir la jargone (oxyde de jargonium) et a la séparer de

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la zircone (oxyde de zirconium) et ont décrit les propriétés de cette base. Plus récemment, toutefois, Sorby a découvert que le spectre spécial en question est dû au mélange de la zircone avec certains composés uraniques, ce mélange donnant un spectre qui renferme des bandes obscures que n’offrent ni le spectre de l’oxyde uranique seul, ni celui de la zircone seule. Des mélanges artificiels de zircone et d’oxyde uranique offrent, en effet, absolument le même spectre que le minéral naturel. Sorby conclut de là que le jargonium supposé n’existe pas.

R. Henuann a confirmé des résultats qu’avait obtenus Berlin par rapport à la terre connue sous le nom de noria, et que Svanberg croyait avoir découverte dans les zircons de Norvège et de quelques autres localités. Il a démontré que la soi-disant noria n’est qu’un mélange de zircone et de petites quantités d’alumine.

ZIRCONATE s. m. (zir-ko-na-te). Chim. Sel produit par l’action des acides sur la zircone ou hydrate de zirconium faisant office de base.

— Encycl. V. zirconium.

ZIRCONE s. f. (zir-ko-ne). Chim. Oxyde de zirconium.

— Encycl. V. zirconium.

ZIRCONICO-AMMONIQUE adj. (zir-koni-ko-amm-mo-ni-ke). Chim. Se dit ’d’un sel double de zirconium et d’ammoniaque : Sel

ZIRCONICO-AMMON1QUE.

ZIRCONICO-POTASSIQUE adj. (zir-kû-niko-po-ta-st-ke). Chim. Se dit d’un sel double de zirconium et de potasse : Set zirconicopotassique.

Z1RCONIDE adj. (zir-ko-ni-de — de zircon, et du gr. eidos, aspect). Miner. Qui ressemble au zirconium.

— s. m. pi. Famille de minéraux comprenant le zirconium et ses composés.

ZIRCON1EN, IENNE adj. (zir-ko-ni-ain, i-ène — rad. zirconium). Miner. Qui contient du zirconium.

ZIRCONIQUE adj. (zir-ko-ni-ke). Chim. Se dit des sels de zirconium.

— Encycl. V. zirconium.

ZIRCONITE s. f. (zir-ko-ni-te). Miner, Nom donné à des variétés grisâtres ou brunâtres de zircons. V. ce dernier mot.

ZIRCONIUM s. m. (zir-ko-ni-omm). Chim. Métal intermédiaire entre l’aluminium et le silicium.

— Encycl. I.e zirconium a pour symbole Zr et pour poids atomique 89,6. C’est un élément tétratomique, jouant à la fois le rôle de métal et de métalloïde, et que l’on peut classer entre l’aluminium et le silicium. Son oxyde, la zircone, a été d’abord tiré du zircon et reconnu comme une substance particulière par Klaproth, en 1789 ; on l’a ensuite trouvé dans d’autres minéraux, tels que l’eudhlyte, la polymignite, l’œrstedtite et la fergusonite. L’aschynite, ou l’on avait cru d’abord trouver de la zircone, n’en renferme pas la moindre trace, ainsi que l’ont prouvé les dernières expériences de Hermann.

Le zirconium métallique existe, comme le silicium, sous trois états : amorphe, graphitoïde et cristallisé. Le zirconium amorphe a été obtenu par Berzélius au moyen de méthodes identiques à celles dont ce chimiste s’est servi pour préparer le silicium et le bore amorphe, c’est-à-dire par la calcination du fluorure zirconico-potassique avec le potassium métallique : on fuit digérer la masse fondue dans de l’eau légèrement acidifiée par l’acide chlorhydrique et on lave le résidu d’abord avec une solution de sel ammoniac, puis à l’alcool. On peut encore le préparer en dirigeant un courant de chlorure de zirconium en vapeur sur du sodium placé dans une nacelie posée elle-même dans un tube de porcelaine chauffé au rouge, ou en chauffant du chlorure zirconico-sodique dans un creuset avec du sodium ou du magnésium. C’est une poudre amorphe, compressible sous le brunissoir en lamelles graphitiques, minces, d’un éclat assez faible. Quand il n’a pas été calciné, il se diffuse dans l’eau en particules extrêmement fines qui passent au travers des filtres ; mais par le repos, et plus rapidement si l’on ajoute un acide ou un sel soluble à la liqueur, il gagne le fond du vase. C’est un mauvais conducteur de l’électricité ; il ne s’altère pas lorsqu’on le calcine dans un courant d’hydrogène ; mais si, après qu’on l’a laissé refroidir dans ce gaz, on le porte au contact de l’air, il s’échauffe au point de devenir incandescent, par suite de la chaleur dégagée par l’absorption de l’oxygène. Chauffé à l’air, le sirconium amorphe prend feu bien au-dessous du rouge et brûle avec une flamme brillante en répandant des fumées de zircone. Les acides ordinaires ne l’attaquent que fort peu ; il en est de même de l’eau régale ; mais l’acide fluorhydrique le dissout facilement en dégageant de l’hydrogène, et un mélange d’acide azotique et d’acide fluorhydrique l’attaque avec une extrême énergie.

On prépare le zirconium cristallin en chauffant 1 partie de chlorure zirconico-potassique avec 1 partie 1/2 d’aluminium dans un creuset de plombagine à la température de fusion du fer. Après le refroidissement du creuset on trouve la surface de l’aluminium

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recouverte de lamelles cristallines en forme de feuilles qui consistent en zirconium presque pur. On les sépare de l’excès d’aluminium en traitant la masse par l’acide chlorhydrique qui dissout et ce métal et le chlorure aluminico-potassique formé pendant la réaction. Le zirconium cristallin ainsi obtenu est très-dur, très-cassant et ressemble encore à l’antimoine par son éclat et sa couleur. 11 cristallise en grosses lamelles qui paraissent dériver du prisme monoclinique. Sa densité égale 4,15 ; il est moins fusible encore que le silicium et ne brûle qu’il la température du chalumeau oxhydrique. Il prend feu au rouge dans le gaz chlore et décompose l’acide chlorhydrique gazeux à la même température. Les acides sult’urique, azotique et chlorhydrique ne l’attaquent que faiblement, même à chaud ; niais l’eau régale le dissout avec facilité ; il en e3t de même de l’acide fluorhydrique, même à froid.

Le zirconium graphitoîde paraît se former dans certaines circonstances particulières. Troost, en essayant de décomposer le zirconate de sodium par le fer, a obtenu du zirconium en petites écailles très-légères, d’une couleur gris d’acier.

Ainsi que nous l’avons déjà dit, lo zirconium est un élément tétratomique ; son oxyde répond à la formule ZrOs et son clilorure ù la formule ZrCI*. Il ne forme, toutefois, qu’une seule classe de composés avec les métalloïdes halogènes. Son oxyde peut être à la fois considéré comme un anhydride basique ou comme un anhydride acide. Il fait, en effet, indistinctement la double décomposition avec les bases, en formant des zirconatea, et avec les acides en formant des sels zirconiques.

Composés haloïdes du zirconium. Chlorure de "zirconium ZrCl*. Ce composé se forme, avec incandescence, lorsqu’on chauffe le zirconium dans le chlore gazeux, ou encore lorsqu’on chauffe dans un courant de chlore un mélange intime de charbon et de zircone ou de zircon pulvérisé. Dans ce dernier eus, il se réunit dans la partie froide de l’appareil sous la forme d’un sublimé blanc. Sa densité de vapeur, déterminée par Deville et. Troost, égale 8,15. Sa densité théorique, calculée pour 2 volumes pour la formule ZrCl*, serait de 8,00. Le chlorure anhydre de zirconium se dissout facilement dans l’eau avec élévation de température.

On obtient un chlorure hydraté en évaporant une solution de zircone hydratée dans l’acide chorhydrique. Il forme des aiguilles incolores, soyeuses, d’une saveur astringente, aisément solublesdans l’eau et dans l’alcool, peu solubles dans l’acide chorhydrique concentré.

Les cristaux de chlorure de zirconium hydraté deviennent opaques à 50» en perdant une partie de leur eau et la moitié de leur chlore à l’état d’acitte chlorhydrique ; ils laissent pour résidu un oxyehloruie

ZrITOClî,91180. On obtient le même composé en groupes étoiles de prismes blancs soyeux lorsqu’on évapore la solution aqueuse de chlorure zirconique. Chauffés, ces cristaux deviennent blancs, opaques et se convertissent en dioxychlorure

ZrITC13

Zr80«Cl* = Zr — O" I jO" ZrIT [ Cf.

Bromure de zirconium. Une solution d’hydrate de zirconium dans l’acide chlorhydrique laisse, lorsqu’on l’évaporé, un bromure hydraté en grains cristallins qui, sous l’influence de la chaleur, se résout en acide bromhydrique et en zircone.

Fluorure de zirconium ZrFl*. La zircone calcinée se dissout avec difficulté dans l’acide fluorhydrique ; mais l’hydrate zirconique s’y dissout facilement. Le fluorure anhydre de zirconium prend naissance lorsqu’on chauffe la zircone avec deux fois son poids de fluorure double d’hydrogène et d’ammonium, jusqu’à ce qu’il ne se dégage plus de vapeurs de fluorure ammonique. il est facilement soluble dans l’eau acidulée par l’acide fluorhydrique, et, lorsqu’on évapore la solution renfermant un excès do cet acide, il se sépare du fluorure zirconique hydraté

ZrFi4,3HSO

en petits cristaux brillants tricliniques, qui ont souvent l’aspect de tablettes. Ces cristaux perdent, sous l’influence de la chaleur, de l’eau et de l’acide chlorhydrique, et, si l’action de la chaleur est longtemps continuée (même au-dessous du rouge), il reste un résidu de zircone pure. Le fluorure zirconique se dissout sans décomposition dans l’acide fluorhydrique étendu. Mais si on le dissout dans l’eau, il se décompose en donnant un oxychlorure.

Fluozirconates. Le fluorure de zirconium se combine avec un grand nombre d’autres fluorures métalliques, en formant des sels doubles isomorphes avec les fluosilicates (siiicofluorures) correspondants, les fluostannates et les fluotitanates. Le rapport du fluor du fluorure zirconique au fluor du fluorure métallique est, dans ces sels, dans les proportions de 1 : 1 ; de 1 :1 - ; de 1 : 2 et de 1 : 4. Dans le sel sodique seul, le rapport est 5 : 8.

ZIRC

Les formules générales des fluozirconates sont, par suite,

4MFI, Zr, vFl*, 3MFl, Zr, TFI», îMFI, Zr, TFl* et MFl, ZrIVFltv’,

le sel de sodium seul répondant à la formule

5NaFl,2Zr, TFl*.

C’est Marignac qui a surtout étudié les fluozirconates.

Les fluozirconates sont ordinairement solubles dans l’eau et bien cristallisables. On les obtient en mélangeant des dissolutions des deux sels constituants ou en dissolvant soit un oxyde, soit un carbonate métallique dans un mélange de fluorure de zirconium et d’acide fluorhydrique.

Les fluozirconates de baryum, de strontium, de calcium sont insolubles dans l’eau, d’où il résulte que les fluozirconates solubles sont précipités par les solutions salines de ces trois métaux. Lorsqu’on traite le carbonate barytiqua par une solution de fluorure de zirconium renfermant de l’acide fluorhydrique libre, il se dégage de l’anhydride carbonique et il se forme un précipité qui consiste en un mélange de fluorure et de fluozirconate de baryum ; des mélanges analogues prennent naissance lorsqu’on remplace, dans cette opération, le carbonate de baryum par du carbonate de calcium ou de strontium.

Beaucoup de fluozirconates se dissolvent dans l’eau sans se décomposer, soit à chaud, soit à froid ; beaucoup d’autres se décomposent lorsqu’on soumet à l’ébullition leur solution aqueuse, avec mise en liberté d’une portion du fluorure métallique qui se déposa, et formation d’un fluozirconate de la formule (MFl)SZilVF14 qui reste dissous. La plupart des fluozirconates chauffés au contact de l’air humide perdent la moitié de leur fluor à l’état d’acide fluorhydrique et laissent un mélange de zircone et de l’oxyde du second métal. Chauffés avec une suffisante quantité d’acide sulfurique, ils donnent un mélange de sulfate de zirconium et de sulfate du second métal et perdent la totalité de leur fluor à l’état d’acide fluorhydrique.

Fluozirconates d’ammonium. Le sel diammonique (AzH*, FI)*ZrITFi* forme des cristaux rhoinbiques, isomorphes avec ceux du sel potassique et qui ne perdent rien de leur poids à 100°. Le sel triammoutque

(AzHFl)3, Zr"’Fl*, cristallise en cubo-octaèdres réguliers d’une solution renfermant un grand excès de fluorure d’ammonium.

Fluozirconate de baryum. C’est un précipité blanc qui se forme lorsqu’on mélange une solution de fluozirconate potassique avec une solution de chlorure barytique. Il parait répondre à.la formule

(Ba"F !î)3,2ZrIVFl*,2HSO.

Fluozirconates de cadmium. Le sel dicadmique (Cd"Flï)s, Zr, TF, *, eH*0 forme des cristaux monocliuiques isomorphes avec ceux du sel manganeux. Il se dissout dans l’eau et reproduit les mêmes cristaux lorsqu’on évapore la liqueur. Une solution renfermant le fluorure zirconique en excès donne des cristaux d’un sel héini-eadmique

Cd"Fi«,2ZrlvFi*, GHSO. Ce dernier cristallise en cristaux lamellaires groupés sous forme d’éventail.

Fluozirconates de cuivre. Le sel sesquicuprique (Cu"Fl2j32ZrtvFI*,16H*0 forme des cristaux monocliniques et cristallise inaltéré de sa solution aqueuse. Mais si cette solution renferme un excès de fluorure zirconique, il se forme, outre les gros cristaux de ce sel, des croûtes bleu tendre de fluorure zirconique, contaminé par des traces du sel cuivrique précédent.

Fluozirconate de plomb. Lorsqu’on neutralise par du carbonate de plomb une dissolution de fluorure de zirconium chargée d’acide fluorhydrique, il se forme du fluozirconate de plomb, dont une partie se précipiie tandis qu’une autre partie demeure dissoute. Si l’on tiltre et qu’on évapore, cette seconde partie se dépose en grains cristallins, que l’eau décompose prompteuient, surtout en présence de l’acide fluorhydrique, avec séparation de fluorure de plomb.

Fluozirconate de magnésium,

Mg"Fls, Zr"F14.

Ce sel forme de petits cristaux brillants, à faces courbes, isomorphes avec ceux du sel manganeux. Ces cristaux, peu solubles dans l’eau, recristallisent cependant lorsqu’on évapore la solution, souvent en couples. Chauffés pendant longtemps au contact de l’air, ils se convertissent en un mélange de magnésie et de fluorure zirconique.

Fluozirconates de manganèse. Le sel monoinanganeux Mn"Fls, ZrFl*,5rl*0 forme des cristaux monocliuiques isomorphes avec ceux du sel magnésique, dont ils diffèrent cependant par le nombre plus considérable et le plus grand aplatissement de leurs faces ; ils possèdent un clivage imparfait, parallèle à OP ; sous l’influence prolongée de la chaleur au contact de l’air, il noircit et se convertit en un mélange de fluorure de zirconium et de peroxyde de manganèse.

Le sel dimanganeux (Mn"Fl*)*ZrFl*,6HsO forme des cristaux monocliniques roses qui prennent naissance en présence d’un grand