Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 3, part. 4, Chao-Chemin.djvu/180

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la vie, nov$ versons tous à lu même place. (A. d’Koudetot.) Ne laisses pas croître l’herbe sur le chemin de l’amitié, (Û"e Geoifrin.) Le monde est an eAemirt d’abimes entouré.

J.-B. Rousseau. ’ Je ne veux pas salir mes pieds dans ces chemins Où s’embourbe en marchant le troupeau des humains.

Lamartine.

Il Voie qui conduit à un but, moyen d’obtenir un résultat : Le chemin de la gloire, de la fortune. Le chemin de l’hôpital, L’dmow est de tous les dieux celui gui sait le mieux le chemin du Parnasse, (Racine.) Le plus sûr chemin de la gloire est toujours, celui que montre la raison. (Louis XIV.) Les avares ont trouvé le secret d’aller à leur perte par le chemin le plus pénible. (La Bruy.)Onn’arrive à la raison que par un chemin, et l’on s’en écarte par mille. (La Bruy.) Les passions des hommes sont autant de chemins ouverts pour aller à eux. (Viuiven.) Un tour d’imagination peu hardi nous ouvre souvent des chemins pleins de lumière. (Vauven.) C’est lorsqu’on est trèsavancé dans la route de la vie, que, regardant en arrière, on’s’aperçoit que l’on s’est trompé de chemin. (Frédéric II.) Le chemin du vice est la lâcheté. (J.-J. Rouss.) Le malheur est le chkmin des grands talents, ou au moins celui des grandes vertus, qui leur sont bien préférables. (B. de St-P.) Un ouvrage qu’on fait est un chemin qu’on suit pour arriver à un terme. (Condill.) Celui qui prend sa conscience pour guide s’égarera difficilement de son chemin. (Mmc de Blessington.) Ce n’est pas le Chemin qu’il faut regarder, c’est le but. (E. de Gir.) Vice et misère, «feux chemins qui aboutissent à l’hôpital. (Ôeseuret.) Toute éducation a l’inconvénient de conduire les esprits par des CHEMINS déjà fréquentés. (3. Simon.)

Tout doit tendre au bon sens ; mais, pour y parvenir, Le chemin est glissant et pénible à tenir.

Boileau. Par les présents s’aplanit tout chemin.

La Fontaine. On n’exécute pas tout ce qu’on se propose. Et le chemin est long du projet a la chose.

Molière. On rencontre sa destinée Souvent par des chemins qu’on prend pour l’éviter.

LA RonTAINE.

Le bonheur est le but où tout mortel aspire, Et le chemin, des mœurs peut seul nous y conduire.

Ducis. ... Le chemin brillant, Mais sanglant de la gloire, Souvent mène à la mort Plutôt qu’à la victoire.

Desforges.

Quel que soit le chemin, quel que soit l’avenir, Le seul guide en ce monde est la main d’une amie.

A. de Musset. Sur l’autel idéal entretenez la flamme ; Guidez le peuple au bien par le chemin du beau.

Tu. Gautier. Mon ami, si tu crains de porter la besace. Fuis le métier des vers comme un métier fatal ; Qui prend le chemin du Parnasse, Prend le chemin du l’hôpital.

(Almanach des Muses.) ’ — Souvent le complément du mot chemin, au lieu d’indiquer le but où l’on tend, le chemin de la ville, le chemin des honneurs, etc., désigne ht voie que l’on suit : Prendre, pour aller à la ni’We, le chemin de la forêt, ieemsmin de la flatterie est le plus sûr pour arriver au cœur.

Le chemin, de l’honneur est encor le plus sûr.

Delaville.

Chetnin battu, Chemin fréquenté, chemin v dont le sol est foulé par les passants : Suivre

le chemin battu pour ne pas s’égarer. Il Fig. Routine, moyen banal ou, vulgaire, voie généralement suivie : La médiocrité a besoin de suivre les chemins battus pour être supportable. Il faut marcher par des chemins battus. (La Bruy.)

Chemin ferré, Chemin de gravois, dont le sol est tellement battu, tellement durci, qu’on le compare à du fer : // ne faut pas confondre avec les chemins de fer les chemins dits ferrés ; ces derniers sont ceux dont le fond est ferme et pierreux, et où les roues des voitures n’enfoncent pas ; on les appelle vulgairement férues, parce que leur surface semble présenter la dureté du fer. (F. Tourneux.)

Grand chemin, Grande voie de communication par terre.

Voit-on les loups brigands, comme nous inhumains. Pour détrousser les loups courir les grands chemins ?

Boileau. Ces grands chemins, sûrs nuit et jour, Sont ennuyeux comme un amour Sans jalousie.

A. de Musset.

Il Fig. Moyen direct et naturel, voie exempte de détours : L’instruction est à la fois le grand chkmin de la civilisation et le véhicule moral. (Havin.) Croire sur parole est souvent commode en politique et en morale ; mais, dans les. arts, c’est le grand chemin de l’ennui. (H- Beyle.)

Grand chemin des vaches, Voie de terre, considérée comme la plus sûre : J’aime mieux suivre le srand chemin des vaches que de m’embarquer. (I Fig. Voie ordinaire, usage commun : Le grand chemin des va.ches ue conduit guère, à la fortune......

Voleur de grand chemin, Celai fui arrête

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et dévalise les voyageurs sur les roates : ta profession des voleurs de grand chemin est une des nombreuses industries que les chemins de fer mettent en souffrance. Un voleur »k grand chemin fait gagner beaucoup d’argent à celui qui le dénonce. (Volt.)

Chemins royaux, Ancien nom des grandes routes qui faisaient partie du, domaine de la couronne, et qui furent plus tard appelées, selon les temps, routes royales, routes nationales, routes impériales, u Chemins seigneuriaux, Chemins restés en possession des seigneurs hauts justiciers, comme ayant été démembrés de leurs domaines, il Chemins vicomtiers, Ceux dont le seigneur du lieu disposait en toute propriété, il Chemins forains, Nom que l’on donnait aux chemins situés près de la porte d’une ville. Il Chemins vicinaux ou communaux, Ceux qui mettent en communication des communes voisines. Il Chemins ruraux, Ceux qui desservent le territoire ou une partie du territoire d’une commune. Il Chemin de déblai ou d’exploitation rurale, Chemin qui met en communication la ferme et les diverses parties du domaine.

Chemin de traverse, Voie plus’directe, mais moins fréquentée que le grand chemin : Prendre un chemin de traverse, il Fig. Moyen détourné : Il y a pour arriver aux dignités ce qu’on appelle la grande voie ou le chemin battu ; il y a le chemin détourné ou de traverse, qui est le plus court. (La Bruy.) La reconnaissance est un chemin de traverse qui mène bien vite à l’amour. (Th. Gaut.)

Chemin de halage, Passage ménagé le long d’une rivière ou d’un canal pour les chevaux qui baient les bateaux.

Chemin de fer, Voie de communication munie, dans toutes» longueur, de deux bandes de fer en saillie, sur lesquelles portent les roues des voitures ; se dit spécialement de celles de ces voies ou les voitures sont remorquées par des locomotives à vapeur ; Chemin de fer du Nord. Chemins de fer italiens. Prendre le chemin de fer. Voyager en chemin de vur. JI n’y a plus de fédéralisme possible avec des chemins de fer. (Cormen.) Les chemins DE fbe semblent véritablement appelés à changer la face du globe. (Mich. Chev.) Les chemins de fer viennent à propos pour aider le genre humain à accomplir ses destinées tes plus sublimes. (Mich. Chev.) Par les chemins de fer, une immense fusion des intérêts, des idées et des mœurs se prépare. (Mich. Chev.) On a remarqué que les entreprises de chemins de fer sont beaucoup moins une source de richesses pour les entrepreneurs quépour l’État, (Proudh.) Le chemin de fer est l’expression insolente du mépris de la personnalité. (L. Veuillot.) Le chemin de fer est mieux qu’un moyen de transport ; il est un destin. (E. Pelletan.) Les diligences n’ont pas vécu un siècle ; les chemins de FER vivront-ils davantage ? (L.-J. Larcher.)

Tout est bien balayé sur vos chemins de fer, votre air. Tout est grand, tout est beau, mais on meurt dans

A. de Musset.

Il Se dit.abusivement pour wagons, trains de chemin de fer : Monter en chemin de fer. Se trouver au départ du chemin de fer. Il Nom donné à une sorte de sac de voyage adapté à une petite malle, et dont on se sert assez communément dans les voyages en chemins de fer : Oublier son chemin de fer en wagon.

Chemin de fer atmosphérique, Celui dans lequel les voitures sont mues par l’air comprimé, quel que soit le mode d’action de cet agent : Le chemin de fur atmosphérique de Suint-Germain. Il Chemin de fer américain, Celui où les voitures sont traînées par des chevaux. I] Chemin de fer tusse, Espèce de jeu dans lequel des voitures se meuvent sur un chemin de fer, le long d’un plan incliné.

Chemin de velours, Chemin de fleurs, Voie facile, commode, agréable : Arriver au trône par un chemin de velours.

Aucun chemin de (leurs ne conduit a la gloire. La Fontaine.

Veut-on monter sur les célestes tours. Chemin pierreux est grande rêverie ; Escobar sait un chemin de velours.

La Fontaine.

Chemin du cœur, Moyen de toucher une personne, de lui plaire, de s’en faire aimer : L’oreille est le chemin du cœur, et toujours le cœur l’est du reste. (Mme dé Staël.)

Arïcie a trouvé le chemin de son cœur.

Racine.

Chemin des écoliers, Chemin le plus long, parce que les écoliers ne se pressent généralement pas beaucoup d’arriver en classe :

Le chemin que j’aime en amour, C’est le chemin des écoliers.

(Chanson.)

Chemin du paradis, Chemin esearpé et fort étroit, où l’on ne va qu’un à. un ; se dit à cause des grandes difficultés que l’on trouve à faire son salut ; La rue d’Enfer est uii chemin de paradis ; mais non, car on dit que le chemin en est étroit et laborieux, et celle-ci est large et agréable. (M»1 ? de Sév.)

— Se mettre en chemin, Partir, être parti pour se rendre à sa destination : Vous met- TRKZ-vous bientôt, en chemin ? Le roi est en chemin, avec taule son armée. (M/106 de § év.)

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Louise, une (leur à la main, Avec Lisbeth, sa douce amïe. Un jour s’était mise en chemin.

MlLLEVOfE.

Prendre le chemin de, Être sur la voie de : Prendre le chemin de la fortune, de l’hôpital. Nous ne prenons guère le chemin de nous rendre sages. (Mol.) Celui qui sait attendre le bien qu’il souhaite ne prend pas le chemin de se désespérer. (La Bruy.)

Passer son chemin, Continuer son chemin, ne pas s’arrêter ; ne pas se mêler de ce qui se fait : Si l’on se querelle, passons notre chemin et laissons faire.

Passes votre chemin, la fille, et m’en croyeï. La Fontaine.

Aller son chemin, son droit chemin, Suivre sa route directement sans se détournerai Fig. Suivre sa ligne de conduite, sans se laisser détourner ou influencer : Allez naturellement votre chemin, et les hommes ne vous nuiront pas. (Fén.) « Aller son grand chemin, Agit sans détour, sans arrière-pensée :

Nos pères, qui vivaient dans un siècle peu fin, Ne voulaient qu’amour et simplesse. Et sur le fait de la tendresse Allaient toujours leur grmid chemin.

La Fàre.

Il Aller son petit chemin, son petit bonhomme de chemin, Poursuivre son but sans bruit, tout doucement, mais sûrement : Je vais mon petit chemin, tout bonnement, faisant le plus de bien et le moins de mal que je peux, (Mme d’Epinay.)

Il Ne pas aller, ne pas y aller par quatre chemins t Aller droit au but ; agir avec franchise, sans user de détours : Je me vais pas par quatre chemins, mai ; j’aime la franchise. (Carniontel.)

Suivre le bon chemin, Être dans le bon chemin, Se bien conduire, marcher dans la voie de la prudence ou de la vertu. Il Être en bon chemin, Être en voie de réussite : Persévérez, vous êtes en bon chemin. Notre affaire

EST EN BON CHEMIN.

S’arrêter, demeurer en bon chemin, dans son chemin, à mi-chemin, Abandonner une affaire en voie d’exécution, ne pas la pousser jusqu’au bout : II ne faut pas porter en soimême une conscience et des scrupules qui vous

ARRÊTENT À MOITIÉ CHEMIN. (M">e de Staël.)

En fait d’usurpation, s’arrêter à mi-chemin ou s’y prendre à deux fois, c’est aggraver un crime par une faute. (E. de Gir.) L’Allemagne ne s’arrête jamais sur le chemin de la spét culaiion. (Renan.)

Faire du chemin, Marcher, avancer : Nous avons fait beaucoup de chemin pour arriver jusqu’ici. Les voitures ne faisaient que trèspeu de chemin, il Fig. Progresser, étendre son action : Faire du chemin dans les bonnes grâces de quelqu’un. Mon Dieu ! que l’esprit fait de chemin, et que l’on pense de ’choses quand on pense toujours ! (Mlne de Sév.) Le meiïsonge fait plus de chemin que ta vérité. (Frédéric II.)

Faire son chemin, Prospérer, avoir du succès ; parvenir à une belle position : Vous vous abusez si, pour faire votre chemin, vous fondes quelque espérance sur les talents qu’on vous accorde. (P.-L. Courier.) Dans ce monde égoïste, une foule dégens diront qu’on ne fait pas son chemin par les sentiments. (Balz.) il Progresser, se développer» marcher vers son but ; Bien ne saurait empêcher une idée et un principe de faire leur chemin dans le monde. (Franck.) Il faut répéter sans cesse les vérités les plus élémentaires, parce que ce sont celleslà qui ont le plus de peine à faire leur chemin, (L. Jourdan. J La vérité triomphe et fait son chemin, à travers quelque prisme qu’on la regarde et quelque déguisement qu’on lui prête. (G. Sand.)

Faire la moitié du chemin, Faire des avances : J’ai fait la moitié du chemin, U ne tient plus qu’à lui que nous soyons amis. Assurez-vous que votre frère fera la moitié du chemin. (Mass.)

Ouvrir un chemin, Faire une percée, pratiquer un passage, un chemin, dans un endroit ou il n’en existait pas : Ouvrir un chemin dans une forêt, dans une lande, il Ouvrir le chemin, les chemins d’un pays, En rendre l’accès possible :

Outrez-moi seulement les chemins d’Arménie.

Corneille.

Les chemins de Sion à la fin sont ouverts.

Racine.

Il Fig. Ouvrir le chemin, Donner l’exempte, agir le premier :

Si mon œuvre ntest pas un assez bon modèle, J’ai du moins ouvert le chemin.

La Fontaine.

Montrer le chemin, Passer devant, pour guider les autres ; se dit.souvent par politesse, et pour s’excuser o !e passer.le premier ; Excusez-moi, messieurs ; je vous montre le chemin. Il Apprendre a a^ir par ses exemples ou par ses conseils : Faites comme moi ; je vous ai montré le chemin.

Couper le chemin à quelqu’un, L’empêcher de passer, il Couper chemin à quelque chose, En arrêter le cours :

À tous nos démêlés coupons chemin, de grâce.

Molière.

Croiser le chemin*Faire obstacle : N’adr mirez - vous pas la bizarre disposition des

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choses, et de quelle manière elles viennent. croiser notre CHEMrN ? (M'mB' de Sév.)

Être, se mettre sur le chemin de quelqu’un, Le traverser dans ses projets : L’homme supérieur n’BST sur le chemin de persçnne. (Boiste.) Il Trouver quelqu’un sur son chemin, L’avoir pour adversaire dans ce que l’on se propose d’exécuter : Vous me trouverez encore sue votre chemin avant d’avoir consommé Cette iniquité. (Th. de St-Germain.) |l Trouver quelque chose sur son chemin, Avoir à compter avec elle, la rencontrer : Si je trouve des obstacles sur mon chemin, je renoncerai à celte entreprise. lt Trouver des pierres en son Chemin, Se heurter à des difficultés ; rencontrer des obstacles dans une entreprise.

Mener quelqu’un par un chemin où il n’y a pas de pierres, Le poursuivre à outrance, le malmener.

Être, aller toujours parchemin, par voie et par chemin, Aller sans cesse de droite et de gauche, ne jamais rester chez soi ; errer de ça de là, courir de tout côté :

L’ambitieux, ou si l’on veut, l’avare S’en va par voie et par chemin.

La Fontaine.

Être vieux comme les chemins, F.tre très-vieux ; se dit des personnes et des choses : Je suis découragé, affligé, malade, vieux comme

LES CHEMINS. (Volt.)

Tromper le chemin, Se désennuyer d’une manière quelconque, tout en cheminant : Tromper le chemin en causant.

Eux discoursnt, pour tromper te chemin, De chose et d’autre, ils tombèrent enfin Sur ce qu’on dit de la vertu secrète

De certains mots

La Fontaine.

— Prov. Bonnes terres, mauvais chemins, Les terres grasses et fertiles font des chemins qui se rompent aisément et qui sont peu praticables. Il A chemin battu il ne croit point d’herbe, Il n’y a aucun profit à espérer d’un commerce, d’une industrie dont beaucoup de gens se mêlent, il Tous chemins vont à Borne, tout chemin mène à Borne, Tous les moyens sont bons pour réussir ; divers procédés conduisent au même résultat : Tous chemins vont h Rome, tout me va droit au cœur, (Urne de Sév.)

Us s’y prirent tous trois par des routes diverses : Tous chemins vont à Rome ; ainsi nos concurrents Crurent pouvoir choisir des sentiers différents. La Fontaine. H En tout pays, il y a une lieue de mauvais chemin, Il n est point d’entreprise qui n’offre quelques obstacles. Il Oui trop se hâte reste en chemin, Il faut ménager ses forces, si l’on veut arriver a. un but ; il ne faut pas trop se presser. Il De grand seigneur, grand fleuve et grand chemin- Fuis, si tu peux, d’être voisin, Il faut craindre également les voleurs des grands chemins, les inondations des grands fleuves et la tyrannie des grands personnages.

— Mar. Espace parcouru par un navire en vingt-quatre heures de marche. Il Chemin nord et sud, Différence en latitude après vingt-quatre heures de marche. Il Chemin est et ouest, Différence en longitude dans le même espace de temps.

— Fortif. Chemin couvert, Chemin de rondo qui, dans un ouvrage de fortification, surtout de fortification permanente, règne au-dessus delà contrescarpe, u Sorties du chemin couvert, Passages en rampe pratiqués dans le parapet, pour conduire sur le glacis. Il Chemin des rondes ou de ronde, Chemin qui suit le mur d’enceinte d’une place et par où passent les rondes.

— Mécan. Espacéparcouru par un mobile : La vitesse est égale au chemin divisé par le temps.

— Techn. Voûte sous laquelle le verrier met le bois pour chauffer le four. Il Suite de chantiers sur lesquels on roule les tonneaux d’un bateau jusqu’à l’autre. Il Ouverture par laquelle on tire la pierre d’une carrière. Il Voié ou jeu d’une scie, lt Disposition de règles que les ouvriers en bâtiment posefit pour traîner les moulures. Il Filet de plâtre dressé a la règle pour conduire le calibre, il Trace d’un diamant sur la meule, lt Faire le chemin, Placer des coins sous les ardoises.

— Econ. domest. Tapis long et étroit, ou bande de toile cirée, que l’on étend dans les vestibules, dans les appartements, entre deux portes ou dans les endroits ou 1 on passe la plus fréquemment.

— Manég. Entamer le chemin, Commencer à galoper. Il Entamer te chemin à droite, Prendre le galop, quand les deux pieds de droite arrivent sur le sol en avant des deux pieds gauches. |] Manger le-chemin, Avancer trop rapidement : Ce cheval mange le chemin.

— Art vétér. Montrer le chemin de saint Jacques, Se dit d’un cheval qui, étant au repos, avance l’un de ses pieds antérieurs et ne le fait toucher au sol que par la pince, ce qui est un signe.de lésion du talon.

— Chorég. Lignes qui figurent sur le papier les diverses marches d’un danseur ou de plusieurs danseurs.

— Jeux. Chemin de fer, Jeu de cartes et de hasard, qui se joue entre un banquier et des pontes, et qui se compose de tours de lansquenet, de vingt et un, de macao, de rouge et noire, d’antipathie ou sympathie, etc., en