Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 3, part. 4, Chao-Chemin.djvu/182

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volumes, publié en 1836 par Juias. Tanin, Ce livre est Un des plus curieux produits de l’école romantique. En dépit de la moralité du dénoûment, on croit lire l’œuvre de prédilection d’un vieillard sceptique et blasé, tant l’auteur s’est complu dans les tableaux et les analyses propres à désillusionner les cœurs jeunes et enthousiastes ! Cependant il y a dans ce roman une originalité, un mouvement d’esprit, un mélange de sincérité et d’ironie, de bon sens et de paradoxes qui pique, réveiliè et charme le lecteur.

Deux- jeûnes gens partent d’Ampuy^ petit village des bords du Rhône, pour se rendre à Paris, et prennent deux chemins différents ï l’un prend le grand chemin, qui conduit sûrement au but par de longs détours f l’autre choisit le chemin de traverse ; Le voyageur du chemin de traverse, Prosper de Chàvigtiy ; le héros du roman, part le premier de son village, se dirige sur Paris, où il arrive pauvre ; ingénUj ignorant, mais beau et plein d’ardeur* de force et de courage. La misère est le noviciat par-lequel il passe j mais bientôt Un changement s opère dans son sort : il rencontre à Paris un oncle riche ; M. de La Bertenàche, qui le recueille ; le prend par la main, le conduit et bientôt lui fait perdre une à une toutes ses grâces champêtres, toutes ses superstitions villageoises t et lui enseigne le moyen de parvenir, en lui donnant tout le brillant vernis de la bonne société, dont il lui révèle les ridicules et les faiblesses ; Grâce à son oncle ; Prosper* qui s’intitule chevalier de Chavigny, voit s’ouvrit à deux, battants les portes- qui s’étaient fermées devant lui lorsqu’il s’était présenté en homme de cœur.

Le" Vdyageur du droit chemin Se ndinrrie Christophe • c’est un humble frère ighoraritin, pauvre et savant jeune homme ; à qui les sé^ diiettons dé là seiefree ont fait trshif soft vœu d’ignofànCe. Lès lettres de Prosper ; Saisies par Ses supérieurs ; lui Ont fait perdre sa placé : Se fendant à pied » Paris, il est blessé par un cheval ël soigné par une belle et floblé fillé^ M»e de eiiabrilla’nt ; La gfftcè naturelle et modeste de ce jeUiié hofnrîie, ses fares qualités> Sort instruction et son esprit ; le Fbnt préfi^’ dre en amitié pur la famille âé sa pîbtec’trieCf qui lui ouvre les portes du monde et le met sur là foute de la fortuné. Dans le monde ; qui lé rë§ Dit avec distinction et fêSpëCt*. Christophe retrouvé s’ou ami Ohavigfiy, brillant d’un luxe équivoque, sans considération ; D’un coup d’ojil, Prosper mesuré la distance qu’il y à entré lui et Christophe ; et quel pas immense celui-’ci a fait Sur la grande foute ; tandis que lui-inéiiiè se fatiguait sans avancer sur le chemin dé traverse. Alors il tente uri dernier effort, ùit coup décisif : il s’adresse d’abord âii jeti, et la fortune lui sourit ; puis il part pouf l’Italie, et en ramène Une jeune fille ravisa saute. Il la présenté daiis le mtmde Comme sa femme, et le monde est bientôt aux pieds de la belle Lïetitia ; chacun, pour l’amour de Lïetitia, se dévoue à la fortune dé Chavigfty ; il veut être fiche ; et le monde lui enseigne lès’ secrets par lesquels on devient riche en Un jour, les Secrets d’État qui font mouvoir les fonds publics ; Dans cette vdiey Chavigny f©ncontre de nouveau Christophe, qui ; paf sa seule prBbitê et Son seul mérite ; eût devenu, lui aussi ; fiche eS titré ; et va épouser Me do Chubrillant. En face de cette hôUorablê" et Solide prospérité, Chavigny -voit le vide honteux ereusê aùletif du piédestal au F lequel il s’est élevé, et il en rougit ; il voit le rôle misérable qu’il a fait jouer a cette belle et chaste tillé qui s’est dévouée jpouf.se donner a lui, et il a honte de sa conduite ; Alors ; faisant Un retour sur lui-même ; il ap’pfchtl à apprécier, à adtrtifef ; à aiftïef Cette femme qu’il a livrée p si jeune, si vive, si imprudente à la corruption et aux itiêpris du itidndé. Cet amouf le purifié ; il redevient hon’itétê homrife, et fend la considération à Làîtitiâén l’épousant ; Tous1 deux se retirent au village d’Artïpuy, Ou ils’ vivent Heureux’, ’ aimés et estimés de Christophe et de sa femme.

Le p’érsb’iinagë de Christophe ëài iîh’ pôftfuit achevé. Toute l’histoire dé ce pauvre" fhagi. Stef jusqu’à ssh vtiyagé k Pafis, sa vie paisible dans son village, sa science qU’il Cache avec Soin, sa pauvreté qu’il porte d’un si ffàrid Cteuf, suri humilité qui couvre iirt. St Sf Courage, sa probité souffrante et âffâmêe, fdirt cela’ eêt toridîiê avec une finesse et avec Qttë tempérance dé Style féirtarquables. RI. Jules Jafiin, ouï a beaucoup écrit, n’a rien créé’ de plus parfait qUe Christophe. Prosper, dans loti g’ehfë, est "également un type achevé, dësSînS avec Un.é vérvë, Une richesse et, uné Variété dé coloris ébJo’bi.ssà’h’tes. I ! è’si c’haftii’AÛl et iiîtè’fessë’eri dépit dé Ses vices d’érïipfunt ; fin se së’rit todt HecifeiiX de le Voir rentrer dans te droit ehemîrï. Nous né po’u^bfts que féliciter Si. Jules Jâhîfi dû talent avec’ lequel il a rajeuni, .e*ii !â mettant en" action., — la vieille Iégéiidé de PrSUicus sur Hercule hésitant entre les* déBx routes, là rtititè droite et le chefrtm de tf’àve’fse, et en démontrant, pouf" lértïiiner riotfé articlé ë’ômûie il têntïîiië.so’rt ouvrage, « qu’il fàu’t rhâfehèr tout dfoit dans ’ la vie, en se méfiant des chemins dé traverse ; é£ qu’il n’y à SU’un chemin" dans ce nïôiïdé pouf affîvéf à là fortune s’afis fegrëts^et sans remords, le grand chemin de la probité, du travail, de la patience et de la vertu : »

Cliciii !» de* écoliers (LE), pi’Omeilficic dé

Pfsïis à KLirIy*le-Roi, racontée par Saintine en IS54, et illustrée par Forster et Gustave

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Doté. Là routé est courte, et i’oB se demande cdmmébt le voyageur à pu tirer dé fcèttë excursion un livre de plus dé 500 pages. L’étonîiement cesse lorsqu’on s ouvert le volume, et q^u’on voit l’itinéraire adopte.3Wntine a suivi les bords du Rhin eèéstdri ; vé à Mafly eii passant par Belleville, Noisy-le-Sec, Epernay, Strasbourg, Bade, la forêt Noire, Heidelberg, Francfort, les rjvës du Rhin, la Belgique, Amiens, Pontoise et Saint-feermàiiîen-Laye. Et ce voyage, il l’a entrepris, non point dans ces horribles pfisotis de Hois «ju’ofi nomme wagoiis, qui ne vous laissent pas seulement le temps d’apercevoir le paysage par ces meurtrières que les administrations.ont l’audace de décorer du nom de fenêtres, mais à pied, en. touriste, en artiste, cbiffé.d’une casquette dé campagnard, un album de dessin èii poché ; d’une niain îé bâton du voyageur, dé l’autre la bojté de fer-blâne du botaniste, lin paletot de caoutchouc et Un parapluie pouf complément de bâgâgés. Eh cicérone instruit, oai, affable et spirituel, Saintiné iioûs guidé à travers toutes ces routes qu’il à parcourues, nous aidant à oublier la fatigué ©ï la longueur dii chemin, par ses intarissables récits. Il nous fait même assister à un drame de famille. Mais là n’est pas l’intérêt du voyagé. Philosophie, histoire, littérature, ’géographie artistique, tout est ébauché dans ce livre avec un humour tout particulier. Et les légendes donc ! On jurerait que noh-séuleraent Saihtihë, veut vous y faire^ci qire, mais encore qu’il y croit lui-même, Toujours familier, pittoresque, original, d’un bout a l’autre dé ce charmant Guidé du flâneur, dans ùh stylé Correct, élégant, simple et spirituel, il parvient, Sans effort à cet art si difficile d’Uhif i’dtilë à l’agréable.

Chctnin do guerre (iÉ), rdipanl âhg’lo-âhlêfiealh, parle càpitaiiië Mayhe Reid(1857). F^enimore Coopër à produit, daiis le Dernier dés Mohiediià, le.type le pluâ complet de la littérature améf idâinê. Le Capitaine AÏayrië Rëid s’ést évidemment proposé de reproduire de typé eh lé inodifiaht selon les tendances propres de soti esprit. Deux trappeurs texiënà, Rubë.Ra*lihgâ et Gai éy, s’élancent h la recherche d’une jéuhë fille mexicaine prisonnière des Indiens, et qu’il faut k tout prix Soustraire aux iuaîh’S de Ces ënHSitiiS impWc’abieS dé3anfciërîgccfnf|Uèfantsd, ë leur pays. Rompu à tous les dangers des solitudes qu’il parcourt, Rube accomplit des miracles d’adresse, des prodiges d’audace" et dé perspicacité. Ses compagnons 1^’ secondent dé îétir inieuk dans Cette poursuite, kutouf dé laquelle s’eriehev’êtrënt de noinbféusës aventures. Là véin» fécoiide de l’auteur, Servié du reste par les souvenirs personnels1 encore plus que par sa vive im’aginâ’tidn, a m’tiîttplié les détails pittoresques et les incidents" héroïques : chasses, rdsës itidiefifîës’, merveilles d’adressé dans le marîieiiieilt dés Sritiês à feu, incendié des prairies^ Silfth une foulé d’événements secondaires. L’intfigUe d’àraouf île sert qu’a lier les intérêts divergents de ses acteurs. Lé romancier décrit en ténloin ôcdlaife les paysages et lesiUœUrs du JleSique ; il y développé avec fëù qiiélques idées, aujourd’hui b|én vulgaires, Sur le gôuverriëinent, ou plutôt sur lès gouvèrhements du Mexique, II fait ressortir lès différences profondes qui séparent la face espaghote abâtardie du sud dé l’Amérique, dés riers et actifs Ahglo :Saxons du nord, maîtreâ futurs de cette fiche et malheureuse contrée. Lé f’ômân de Mayné Rëid S. ëié traduit ëti français sùuS ce titré’ : la Piste de guerre (Paris, 1861).

Chemin <iû in oui in (lb), musique de Dafcier. Cette* chanson est là seule qu’é rtoûs extrayionsdii répertoire de l’Alcazaf ; car elle se distingue de la Femme à barbé, du Sapeur et du TturiUdur par Une franche mélodie et un’ réel èhtfain.

Andantîno

Ro - se, Queuqu’chos’ que vous a-vez p’ar—M K-,

tdiitnêjtiul tourne Bl re-tôtiriiè, dé portons d’il

—tin M’ii’àiiè et mol ’J’ai - lènfeatt ftioù stetzaâkJ-^’■••’■ ■ ^

•liîil

Au mou - lia ^Ul

dîa ! v»Uoitc, Mar - fin i Âl-ions.tnon-sîeur,

<îiâ ! va Sca*c ; iifâf - tin !CarvèiSricîuâbaS

BEUÏ1ÏMË COUPLET.

Si c’était vbt’ nehti ti’ aenfellêï

OU votre SoaJisf, Sfltrè nbuS ;

je 1* gapd’rûis pouf I’ poftëf ; TSâfazvilé,

Siif toôfi eéiiij par âiHAnf fle vous !

■— Hb hu ! dia 1 moSsiëii *auafaït rire,

3’ a’eni fiâri phrflQ ; çâ 3oit sUffifSi 6t’é ;

TROISIÈME COUPLET ;

C’V objet est k vous, sans nul doute ; Jllon cceur qus j1 vous donnai l’autf jour ! Vous l’avez l’ai tomber en route ; Je vous P rapport’ tout plein d’amour !,

— Vot’ cœur ; mossteu, la belle affaire ! J’en al d’autr’s & ri’ savoir qu’en faire ! Gardez-le donc, — lâchais Martin, etc ;

CHËVriNS ViCÎftÀtJ’X. Les chemins viéihntix sSfit des voies dé communication ëntfetenues’ aux frais dés cotiiinurïés, avec où sahs sùbvebtibh du département. Ils Se lient d’une maniéré s*i essentielle aux rapfarts des comnïunëâ entré eileg, qd’il serait impossible aujourd’hui, hoH |)a s seulement dé les supprimer, mais même d’en négliger l’eritfetien. D’un autre côté, ’ ils tHtéfessëflt à un si haut point l’agfiéuitùré, par les’ débouchés qu’ils offrerit aux produits du àttl, tjué chacun a besoiri de eo’nfiiiîtfé les dispositions légales qui régissent la matière.

La loi, quand êilé parlé des chernins vicinaux, parle de tous les chemins qui ont été reconnus ; d’après la circulaire ministérielle dû 24 juin 1,836, c’est là reconnaissance seule qui leur donne ce caractère. Les chemins non reconnus, c’est-à-dire non classés daiis la formé légale, ne sont considérés que comme propriétés privées, soit qu’ils appartiennent aux communes, soit qu’ils appartiehnént aux particuliers. Ainsi, après les foutes impériales et départementales, il n’y a plus qu’une troisième classe, les chemins vicinaux. Cette distinctiqn est de la plus haute importance : elle est nécessaire autant pouf fixer la signification des expressions de la loi relative aux chémi’ns, que pour faire l’application de la loi du 21 mai 1836 et des autres lois concernant les chemins des communes. C’est ainsi que la reconnaissance légale dés chemins vicinaux donne seule attribution aux conseils de préfecture pouf la répression des usurpations, tandis.que, en matière de chemins non ctassês, les contrevenants ne sont justiciables que des tribunaux de simple police, à Mais, dit M. feolon, la distinction entre les chemins classés et ceux qui ne le sont pas n’est pas seulement exigée â raison de la compétence des juges qui doivent connaître dès faits d’usurpation, elle conduit â d’autres appréciations importantes. Il est certain, en effet : 1° que les agents voyers sont sans droit pour constater les anticipations ? usurpations et autres contraventions relatives aux chemins non classés ; 2 qu’il faut que les contraventions de te genre soient constatées par les, fotjetionnaire-s. ou agents, investis par la loi du droit d^-verpaïiser sur les délits ruraux ; 3t> que si le prévenu d’anticipation oppose la question de propriété du chemin, lé

! tribunal doit surseoira toute condamnation,

jusqu’au jugement dé là question préjudicielle, tandis qu’en matière "de chemins classés, l’exception de propriété n’est pas un obstacle à la condamnation ; 4a que l’usurpation d|un chemin classé est imprescriptible comme usurpation, tandis que l’anticipatiçri sur iin chemin non classé est susceptible de prescription ; 5° enfin, que les chemins vicinaux, sorit soumis principalement au pouvoir réglementaire des préfets, tandis que c’est le maire qui, aux termes de la loi des îB-âi août iisn» t peu, t et doit prendre les mesures nécessaires a la su’rëté et à la çpnimodité du pass.âge sur les .çhe>mn& non classes. •

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. Cette aisiihe.iion faite", èx’4rSirio’h3 les prîiîcipales dispositions dé la loi du 21 niai 1^36, et les motifs qui les ont fait adopter. Mais auparavant, et pour que l’on se fasse une idée exacte de la loi précitée, posons en principe que les chemins communaux se divisent en-trois classes : 10 les chemins de petite communication, qui soht’enfièrement à la charge des communes’, sauf concours, mars dans des cas fort rares, dû département ; 2° les chemins vici-, nàux de grande com.muiica’tion, dont l’entretien est à la.charge des communes, avec le Concours du département ; âf ehfin.les chemins de moyenne communication bu ù !intérêt, commun, dont l’entretien peut être mis a la chargé de plusieurs communes, Une quatrième catégorie comprend lès chemins non classés oU chemins ruraux ayaiif moins d’importance que lès autres, et tenant pljis à la nécessité d’exploiter les terres des particuliers qu’au besoin d’un passage public., Outre lès chemins vici}àù£ et ruraux, il y a les traverses des villes, des bourgs et des villages. Bien que ces chemins s’oient compris daiis le développement dés chemins vïHiiaux, ils ne sont jamais réputés tels ; ils sont classés dans Iii voirie urbaine.

Ces diverses classes de chemins ainsi établies, nous ferons remarquer que la loi du 21 mai 1836, loi organique, ne s’applique.ni auxjcne» !£j !$, non classés ni aux travefses des bourgs et villages.

L’article 1" de la’loi dU 21 mai 1836 porte : « Les chemins vicinaux légalement reconnus sont à la charge des communes, sauf les dispositions de 1 article 7 ci-après. » Sans nous arrêter dès à présent à ces modifications que nous examinerons en leur lieu, voyons.de quelle manière se fait la reconnaissance des chemins vicinaux. La loi de 1836 n’en dit rien ; mais comme, par son article 22, elle maintient les dispositions qui n’ont rien d’incompatible avec ses propres dispositions, il en résulte que la loi du 28 juillet 1824 règle encore la reconnaissance des chemins vicinaux. Or^aux tertaes de l’article l" de cette loi, « les chemins doivent être, reconnus par un arrêté du préfet, sur une délibération du conseil municipal. »

La loi du 23 messidor an V donnant exclusivement aux préfets le droit de constater l’utilité de chaque chemin et de désigner ceux qui, à raison de leur Utilité, doivent être eon4 serves, la délibération du conseil municipal tient éssëntiëllément à la forme et aux conditions de la reconnaissance. Toutefois, il est certain que le préfet n’est pas tenu de s’en rapporter k l’avis du conseil municipal, soit pour déclarer la vicinalité du chemin, soit pourta refuser. Lé conseil donne son avis, mais le préfet décide ;

Le phuvbif accordé exclusivement ad* pfè4 fets de feconhàltré et de classer les chemina vïcin’aiisB emporte nécessairement les conséquences sans lesquelles l’état du. Chemin né serait jitts suffisamment Constaté. Notàih’inentj il est Certain : 1e1 qUe le préfet ; eii classant ùh chemin, doit, se conformant à la loi, du 9 ventôse an XIII ; fén Chercher et déterminer les anciennes limites ; 2« qu’il peut en modifier lit direction ; en augmenter ou en diminuer la largeur ; 3° si un pàfticulier né s’oppose pasii ce que le thémin passe sur sa propriété, mais s’il conteste là direction et la largeur qu’on enteiïd lui donner, il doit s’adresser préfet pour déterminer cette direction et cette largeur.

L’article 1er ne dit pas £ la Chargé de quelles communes Swit-les chemins vicinaux, et ce silence donna lieu aux débats les plus vifs ; tors de la discussion que l’on trouve dans lé Moniteur du 9 avril 1836. La commission de la Chambre des pairs aurait désiré qu’où ajoutât les mots : Sur le territoire desquelles ces cheminsspnt établis ; mais la Chambre s’y refusa, par iâ raison que c’eût été dispenser de tout coritoUrs à la dépense les commîmes ! sur le territoire desquelles le chémiïi ne passerait pas. Aussi fut-il convenu qii’bn pourrait faire concourir toutes les communes qui y auraient intérêt, bien que les chemins ne passassent pas sûr leur territoire.

L’article 2 prévoit le cas où les ressources ordinaires dés communes seraient iHsuffisitn’teSj et il dispose qu’il sera pourvu à l’ëntfëtWtf des chemins vicinaux à l’aide, Soit dé prestations en nature, dont le màximuni est fixé h trois journées.de, d’avail, soit de centimes spéciaux en addition au principal des quatre* contributions»directes, et dont le. maximair ! o.si fixé à cinq. Le eohsêil municipal peut voter l’une ou l’autré dé ces. ressources., bu toutes deux concurremment. Le Concours des pliis* imposés n’est pas nécessaire dans les’ délibérations prises pour ï’ëxêeutiofi du prës&rit article.

tÂux tçfmes de l’article 8, « tout, habitant, . chef de familie q’u d’établissement, à tif fè dô propriétaire, de fermier ou de colofi paftlaîré, porté ait rôle des contributions directes, pourra être appelé h fournir, chaque ânhéë. Une prestation de trois jours : pour sa personne et pour chaque individu mâle validé, âgé de dix-huit ans au moins et de Soixante ans ait plus, membre ou serviteur de iâ famille et résidant dans la commune ; pouf chacune dès char rettes ou voitures attelées, et, en outre, pouf chacune.des bètes.de somme, de trait, do* salle, au service de la famille, ou flé l’établis-.