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Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 3, part. 4, Chao-Chemin.djvu/214

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BouVie, il dépouille sa victime, lui enlève un tfotteMtrôlïïïâV êt>i&iéftïtfit>, l«n6 ’ttfëiîtaîhe" ’de îrUries’et.-’One bague-en ’Oir ; "puis", •cemme le train ralentissait-’sa’Marché, par suite do courbes nombreuses, Tl put descendre et s’échapper sans qu’on le vit, grâce à l’obscurité. À la premier© Station, oil trouva la malheureuse Victime dans ttn êtàt faïïîlë a’Sûmprendre ; elle lit alors le-récit de ée qui S’était passé, ^

’ Mêlons un peu dé comique a ces tristes tableaux, et c’est l’Angleterre, patrie dé l’exeentriquè, qui va nous en fournir la couleur. On’sait que, pour’ nos" voisins d’outre-Manche, h temps, c’est êel’ar’ghit ;’tout s’y résout eu une question financière, et il est ainsi quelquefois mente pour ta vertu de leurs ’femmes et la sagesse de leurs Allés. Àïfi’êrt cous a appris dans ses mémoires ce qu’il lui en fixait coûté pour êtreaiwi d’une noble lady ; on connaît l’histoire dé ce commerçant qui, voyant dgs relations très-intiniës s’établir entré si» fémnïe et son associé, lit séiiîlJlaûÉ de ne rien.apercevoir : maïs, lu ’fia dé l’année venue»- l’fnvenïairé ’ dtessê, et ’lorsqu’il s’agit d’établir’ le chiffre des bénéfices de chacun,1 le môri porta au passif de M, -soft associé ’là’ moitié ’des dépensés de sa félnrae/eCmpttî que l’amant ràtiliu non moins flégmatiqbeniênt. C’est un procédé analogue qu’eiliploiènt les tribunaux. Quand une femme se ; prèseriis à’ leur barré, accusant utt’séducteur d’avoir attenté à sa VeTtU ou de l’avoir-Véndu* mère, la plaignante est presque teujours crue sur son senrïent, et le don Juan condamné à payer de forts doirimages-intérêts. Certaines ludies entreprena’ntes ont même essayé d’exploiter cette mine, cette tendance chevaleresque de là légîslàtioir anglaise. Voie&t-’elleï Un gentleman seul dans un wagon, «Mes y montent -hardiment, et débutent par essayer sur lui le pouvoir de leurs charmes ; si ce manège de co> quetteria reste-sans résultat, elles recourent à un’autre moyen. Approehe-t-on d’une station, elles poussent des cris- terribles, appelant à l’aide et ’criantau viol, il s’ensuit nalureliemeïrt une action devant le juge, .à la suite de laquelle l’infortuné voyageur est condamné à payer unésomme plus ou moins forte, suivant sa condition. Nos gaillardes mettent cette circonstance à profit, et elles ont toujours soin d’être parfaitement renseignées sur l’état de fortune de celui par qui elles veulent être violées. Devant les tribunaux français, de semblables effrontées seraient sans doute moins bien venues à réélumer’le prix de leur honneur, et on. leur répondrait comme cet exemptmalina la Clairon :

  • Lia où il n’y a rien, le foi perd ses droits.’»

Mais, dans l’espèce, les lois anglaises sont (mites-différentes dès nôtres’, ’et, en Angleterre, les voyageurs, instruits’ par l’ïxpéfîéùcë.i. des autres, mettent sur les ciietnins d’enfer’ autant de Soin à fuir la société des fenïmes que nous en mettons, nous, à la rechercher. On assure même — maïs é’è doit être Un disciple de Swift -^ que qUélques gehttéthen’prude il ts, qui "daiihent le pas a ’leur êàiSs’ésur des oéiiquêtés de ce genre, pétitionnent en ce mdiriè’at auprès des Compagnies de therniits ëéfè ? 'pôM isbCenirun cbmpaiti-HVèatfêsBrvéitùï ftomïheV seuls’. • "’ 1 "■’

Chapitre do» réforme» a réclamer. ’ :

—.îToutiCe qui vient, id’jètre dit plus haut nous conduit natuÈeMeaïent au chapitre des réformes. Chacun, aujourd’hui, ’sait à quoi s’en tenir suEvlaftonflancequ’it-fautaccordér aux chiffres ptêsentéS’ !i>iw les. Compagnies ; on connaît I’iûanitéi des.«sççuses quelles font valoir, le peu de. souci-qu’eues ont de la sécurité des Viftyageurs, il’insuffisa-nee du Système de contqéle, établi prés-d’aBes : par l’État. Il est temps d’aviser, Déjà-deux fois la pression de i’opin.ioa^publique a déterminé le.gouvernement à

faire des-enquêtes sur ce grave sujet : nous aMOns parlé : de lapremière ; oui dura de 1853 à lS.5.8, et dont les résultats furent très-incomplets, À la suite, de d’assassinat Poinset, qui eut : un grand reteatesseineut, oa lit -une nouvelle enquête-en- 1863 j mais-cette enquêta p oria.sur.tout sur une ’catégorie spéciale d’accidents, les crimes commis dans l’ultérieur des wagons. Et, «hose regrettable, tout en constatant la nécessité de-transformer le système des voitures actuelles, on se contenta 4’inviier- les : Compagnies-à certaines réformes, tandis que la Jot dé 18*2 réservait au gouvernement la faculté de les prescrire.- Cette situation impossible ne doit pas cependant se prolonger. Nous avons : développé assez longuement, dans cet article, ’la cause dû mal ;, les principales ïéfsrm’es qu’il est urgent d’opérer doivent dès à.présent apparaître clairement à l’esprit du lecteur :. ■ -• ■■.- . ?■■ ■• :

■hi’A’mL’Uoratiûn dans-lé personnel, 'L’iacapacit»*’êtTa*’égf.i*ènce des employés inféYieïffs

enteent pour tffife grande part’ dansT les accidWt$ : 10ï, les1 moyens d’avoir-de- IwiTs tfiriplôyês sont ’tsès-sn’flplès- et connusse puis1 longtemps’ i cteÊâurtout ( !&les Tétribaereffldvena&leïneat, dehiottaeKd’ès’primés’h l’exactitudedtiser*me ët-tte ■congédier inexo’rablê’Btent à la-moiadî-è fâtrt6jÊe3©ompftgmes u« mettent pas césys* tèîhe^tfÇBatîque^ la’-filveur, : les passe-drotos fthéïnfeulf dâhs leuss* âWiinistratiofts, -’ et ie»*s effl^tôyês iWfétîetWS SôûVï’émiïaôr’és !’d’unè’f«-" ediî ÂiàsïSreftandis q1Qeles ; dir6etéurrî chefs d-’6"ifp, lWtï«fi5nj ïngénvèffHVîcùniiïIent’dts’tr«î-’ tenTê.nts ênb’rmelsï■. ■ ’ "i-s..-, :- j ;, ’i.•.r-, — ;, : «l’àfc ï*(WWfôiirt4i, t’ofi du triaiërièti -Ï/Etai^

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avons-nou$ dit, a le droit de prescrire des rè^lëii)éntà nouveaux et -d^mposer toutes l’es ntoâîiff6àïifidpiréceSsaireét à Ta sécuriïé dès voyageùrs. Illiiudrait’qîie l’État ne négligeât Jas rexeîêicé.âe ce droit. De" plus, Une enquête permanente devrait être ô"uverte sur ce Sujet ; un programme dés questions noii eiiçore ïésolueS serait ç’bnstafnment k l’ordre du jour ëf solliciterait Tes inVentèiirs ; des -itiVèntions seraient expérimentées par un c’Oihit’é d’hommes compétents, et, en cas d’adoption, imposées aux Compagnies.

Swvettlanèe rigoureuse. Nous ne pouvons mieux faire ici que de ! laisser’la parole à M. de Janzéf^qui a traité toutes pes questions de la—manière la plus remarquable ;

L’étude dès ï%ûes à établir et les travaux neufs h ë’nïreténfl’retesteraient^séuls au mi-Mstre des irffvtelx’irtiblïcs :

Tous, les services de contrôle et de surveillance sér’atê’ni tehtraHsè’i entré tes mains d’un a’ireçtteu¥-¥gén’éir࣠de*- l’exploitation des cheinîns(le fer retev’ant du "mifiistëre dèl’inté¥reur. ■’ ' ’ '■ " ’" l’ " ’ '

"’* À la tête du contrôle de chaque Compagnie seraient ptaçés, ftvec’le titre de eomniïssàjLres généraux du contrôle, de hauts foïïctionna.ires, c[êâ conseillers d’État, car exemple, (jui cumuleraient les fonctions rempiles âujpurd’Buî par les ingénieurs" en chef du coptrôïe etpar les inspecteurs principaux de l’èxploitafioa ’commerciale, et déôui relèveraient fous les autres agents du controle,

». Sous leurs ordres seraient.placés :

1° Les ingénieurs ordinaires des ponts et chaussées et des mines, et leurs agents auxiliaires-chargés de la surveillance technique.

so Des inspecteurs du mouvement chargés de surveiller sur toute la lighe et dans toutes ék gares l’exécution des règlements, l’application des tarifs, la manière dont les commissaires de surveillancés’acquitteraient de leurs fonctions. "

;. » 3° Des commissaires de surveillance, dont

le nombre Serait fixé d’après Tas seuls besoins du service, mais assistés au h’esoin d’agents fie surveillance ; Us pouPrateàt être pris soit parmi les commissaires de surveillance actuels qui auraient des titres sérieux à la conservation de leur emploi, soit parmi les commissaires spéciaux’de police. Il faudrait, en outre, pour assurer leur indépendance, élever le chiffre dérisoire de leur traitement, les déclarer’auxiliaires des parquets, et soumettre

les nouveaux commissaires à des examens établissant leur capacité.

»4’o Enfin, respànsabililé non plus seulement civile, niais criminelle, desfmuls finictïohnmfes dés Çomptiùnijss, » jOa’ns une affaire récente, un avocat général ex^rinlait le regret, qu’e les CompÙgniès ne "pussent ’ être atteintes que comme civilement responsables, ’ alors "que de CTaVes reproches peuvent leur être adressés. D’eu vient cfetiè dérogation au ùroitcommun ? En cas ’d’accidents produits par. l’état défectueux de la voie et du matériel fixe, les Comp’àghies doivent être rësponsahles "criminelleméirt dans la përs’onne de leurs diréeteuifs et employés’principaux. ’ - ’■■ ■ ’■■.■— ;

Ici, .il.nous font entrer pjus avant dans le système dès réformes à établfr’, et, pour apporter un peu d’ordre dans cette interminable nomenclature, ^ious all.ons consacrer un alinéa k chaque espèce d’ainèliorations à réaliser..

Occupons-nous d’abord des améliorations â apporter dans le personnel, c’est-à-dire à l’é fard- des ’ea’fltenhiérs surveillants^ des gardesarrières, des aiguilleurs, des •conducteurs, graisseurs ou gardes-freins, des mécaniciens et des chauffeurs, — qui, la -plupart du temps’f sont dépourvus des connaissances nécessaires pour remplir convenablement les fonctions qui leur sont attribuées.

Avant d’autoriser un candidat à ouvrir Une école dans uné commune, le gouvernement l’invite à ëXhibér un dtplSme qui prouve le plus souvent qu’il à passé put’ une étale normale. Lès adiiimistration’s de chemins de fer ne font pas tahï dé cérémonies pour installer sur urfe much’mè ; un as^ïraut’chauffèurîi’u iirt aspirant mëeariîcifen. T’fOp souvent le preniî’èr VenU est acctfèïllî. MM. les administrateurs iBOdident légèrement la maxime de Brifiat-SaJ varlïr :’p’our’euS ;, oh’ hatt chaufledr comme on ’ naît mécanicien. On pourrait néanmoins* citer de nombreux exemples d’inaptitude che ? ceux à qui l’on confié "ces fonctions. Un jour’un chauffeur de la. ligne du Nord, par suite d’une fausse manœuvre, marcha vers l’Escaut aïee une vitesse qu’il-ne put maîtriser, et fut’laneé au beau milieu du fleuve ainsi que le train qu’il conduisait. Il pouvait tout aussi bien rÈnc’ontrer’un convoi de-voyageurs. :

îirâintenànt", dîsdiis un mot des employés. Entrtfns’én matière dë’ !pl ; ain-pied, ex abrup(qt p*aur parler" la’ lâlip’ue dé T école. Les emiiiàyh^dë’chémiid de fer, quïi& tiennent à ïa

fflàttj Aii’ë pïû’ffié, une birosse ou un foil’rgom’ sont lès sèTfs-, les pkrîaâ de la socîété nw>» dèrftéPour eux’, le rfiot avenir est Un ter’tne ifMeaë’s’en’S ; ils Sont attachés au mo’nopbl’è, ; qui les exploite, ■ commél’était îxion sur sa ; rttUè ;ôu’imêù3Ê*enéô"re-, Coifiine MazepiïR : sftr sa cayàlé’ sttuv’ûge, avec cette circonstaïiêè’, ’ tî’èS-Ôéij- âttërtuaMt», dtf a"ùcufi hé voit pâîn-dïë

l.-’t.rfij lt..lilU£.J’li ’.1 ?J J !a.., jj.i), .-. X JtJl : HiVi. ■rOUâgé ’cjU

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restera cheville, boulon, dent de roue. Autrefois, par le système dès cOchesi ’dès côftCii&s et deS’ailigehces, le plus’ ïnfihïe conaUètêùr VÎ-’ vait avec l’espoir de devenir un jeurmaitre à soii tour. Le CasseUr de pierres, le batteur en grange, le tisserand qui exécute du matin au soir un mouvement machinal des pieds et dés mainSj tous serfs du travail, entrevoient.l’es» pérancémiroitante à TTiorfeon. Un jour, ils pourront être propriétaires d’une carrière, marchands de blé à la Halle, fabricafits de draps peur "les grandes maisonsdè Paris. Ce rayon, qui fait vivre, restera éternellement éteint pour l’employé du chemin de fer. Nous nous trouvons donc ici en face d’une classe de travailleurs exceptionnelle. On enverrait aux Pëtites-Maisû’ns — et l’on ferait bienle pauvre diable qui oserait se dire : t Je serai plus ’tard propriétaire d’une ligne de éhemïiï de fer ; ce sera, mon Potsdam, à moil • Toute cette misé en scène, plus fantaisiste que sérieuse, téhd ; simplement à montrer qu’ici la question dès appointements né saurait entrer dans le domaine de la règle générale. Voici donc ce que nous demandons, et la justice et l’humanité sont avec nous : nous demandons que chaque employé Soit actionnaire-né de là Compagnie dû chemin de fer où il travaille. Les actionnaires fondateurs ont commencé par verser leurs capitaux ; lui, à son tour, donne ses sueurs, sa vie ; si deux apports ont jamais exigé le droit d’associalion, e est certainement daiisT’espèce dont il s’agit. Et que iVÎM. Iss actionnaires ne viennent pas nous jeter ici % la tête le mot impossibilité.- rien de ce qui esi juste ne saurait être impossible. Il en résultera pour ce boulon, .pour cette vis, pour cette cheville, pour cette dent de roue, une pension de retraite sérieuse. Si les riches action ! naires y perdent quelque chose, les pauvres, les malheureux employés y gagneront tout ; En outre, le public, qui est le seul client, n’y perdra rien, puisque chaque employé verra son intérêt dans l’accomplissement de son devoir. Qu’aujourd’hui ce rouage s’organise, et demain disparaîtront quatre-vingtdix-neuf sur cent de ces accidents, qui sont l’êpée continuellement suspendue sur la tête de chaque voyageur. Mais le rot Monopole n’entend pas de cette oreille-la. Quelle. ès, t donc l’impérieuse réforme qui reste encore a réaliser ? Ces préliminaires ont dû faire toucher la. solution du doigt. La conséquence logique, nécessaire du monopole, annihilation de toute concurrence, c’est la coopération appliquée à l’égard de tous les employés des chemins de fer, depuis le cantonnier, l’homme d’équipe, le garde-barrière, l’aiguilleur de dernière classe, jusqu’à l’anneau qui termine cette chaîne, laquelle n’a rien à envier ^ celle qui existe, ou du moins qui existait autrefois au bagne de Toulon. <

Four parler comme tout le monde, nous demandons que chaque employé ait pour ses vieux jours une pension de. retraite établie proportionnellement k ses appointements, et prélevée sur chaque place payée au guichet.1 Ici, it nous semblé, voir MM. les actionnaires hausser dédaigneusement les épaules ; mais la vérité, la logique^ la justice, applaudiront, ’ et cela est de nature à nous consoler. Un jour ou l’autre il en sera ainsi ; car, : comme a dit Voltaire, «, la raison finit toujours par avoir raison ;» et, au mouvement-d’épaules auquel nous venons de faire allusion, nous poucriens répondre ce que répondit le plusr-iuid penseur de notre siècle, dans une séance e nuit restée célèbre-. «.Ce que je dis là vous fait rire ; eh. bien, ce qui vous.fait rire vous tuera ! •.>. -. • ■.

Maintenant un mot à MM, les employés. Là plupart 'On’ c*eïà jjarlàgént nos idées et ont soif de réfoïiilès ; ’mais ils attendent béatement que eétté mariné vienne tomber d’ellé même sur leur bureau, et ils oublient que les Hébreux, pour là’ recueillir, -devaient être levés aVaint le soleil ; aucun d’eux n’est coh-i tent, maïs tous’ parafs’reiit safisfaits. Eh voièi une preu^e !ft*réc’uSàble : NouS avons fait, pair là vdiè dès joùfiratîx, Uri appel il tous leSîn té» ressés dans-cette grande question des réformes. Qûelqïtes-uns■ sfeutemênt ont répondu ; presquétous’ont peur ; ^eïsbnne né bouge ; en les croirait éhloi’o’forhiisê’â ; ils demandent au ciel qu’il les aïdè, mais -aucun n’a le coaîi rage de s’aider Tuii.inêm<îi.’ Les eunuques du Sérail n’ont jamais fait autrement.

Si les employés de eftemiiis de fer ont apporté de-là timidité et de la Circonspection à répondre a notre appel, il n’en a pas été ainsi ; de la part -àe l’opinion publique, et voici itti rapide résumé, une sorte de" sommaire des réclamations que : nous trouv&ns ; dahs- notre courrier’ ; ’ "’

lo Qu’un bureau de télégraphie soit établi k^toutes TfeS' >tatiiïn(s.pïmcipàlès ou’sëeohdairei, et méiie"’âatis cette petité huitéqUi sert’de palais aux gardes ^ ha’rrières’. Cette âfflénoïàtipn eerâîtde* nature | éviter ù’n grand ; nbmïrëd’à’éïidènts ïpàrexemplè ; fàut-il signa ; 1er à un train marchant à toute vitesse qu’il" doit ralentir bu mètne âirëtèf <sà marche, par suite ’de quelque accident survenu sur la y’ôh OU 8é toute âtftr’e circonstance ; c’est un à’Vte qui ’d’oit^trétrànSrtliséVet-ùheeélérité le plussoUv^iït îiistairïtanée : Ce cas ^’est prësëh*ffé r’êe^mm’èti’tvaux’ environs de ■ Màteon ;-^ar !iiiir. pOîat’èû ’plusieurs’ nTë’tïè’s dé railsJ v.ëiiatewt’ d%tffe énllvéi} si’, âu ! ïiéuldë : depétîheF Uni

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Sûi un*e, !dêfl.l de "fo’uël’etf touteTsà vie !ïl ’ tïç

pîéfon, bh aVâit eil Féfëc&i<îïté€ sa-dis^dsi’ tïph ;< ;’lâ : catâstfôper eût ’été, èIvïfé !e, ’, ’, ées* c’ffsj

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sont assez impériaux pour queTateinistratioji ne coiii |às éxdlusJVei^ertt’ "l !èk ïnîéféfs’ as s’a caisse, eotiim^eile l’a fait’prûdeni’iiïfent il y a’quelques années pour là station de Montgeron, coupable de ne pas houvrir ses frais : ne pas couvrir seâ frais !

..... ûuel crime abominable !

Rien que la mort n’était capable

D’expier ce forfait. On le lui fit bien voir.

2» Que l’on réforme complètement le système des billets de place. Pourquoi ne pas les assimiler aux timbres-poste, qu’on peut se procureï dans tous les bureaux de tabac ? On éviterait ainsi ces attentes interminables que l’on fait en certains jours au* gaves des grandes lignes.

Que les billets d’aller et de retour soient valables, non plus peiidaiit vingt-quatre pu quarante-huit heures, mais indéfiniment, puisqu’ils sont payés. î’ki pris un de ces billets ; une circonstance fortuite, une for^e majeure m’empêche déretourner le jour même a-mon point de départ : mon billet devient nul, -et je n’ai aucun recours contré ïa Compagnie. ■’

30 Qu’on fasse subir aux tarifs une forte réduction : c’est là une des plus importantes réformes a réclamer, il est temps que nos cher mins de fer cessent d’être de SO ou 30 pour iou plus chers que les voitures. À l’origine, le prix du transport pour les voyageurs avait été" fixé de la manière suivante :

lie classe : 10 centimes • 1

S« classe : 7 centimes l/î J par kflom.

3* classe : 5 centimes 1.7 «)

À l’époque de la guerre de Crimée, on ajouta un décimé et un double décime ; on eut uins" ; ces nouveaux tarifs : ’ "-’.

iro classe : Il centimes et trois millièmes ;

2« classe s 8 centimes ;

3e classe : 6 centimes et six millièmes.

Cet impôt du décime et du double décime devait aéskèr avec là guerre ; mais ; suivant îîft’é invariable habitude, il subsiste encore. Ce ne sont pàà les adniifl’istralions et lesgouveriie* inents qui ont inventé l’axiome : Abl&tà ’c<iUsat tollitur effectus ; mais on peut, en revanche, leur faire honneur de celui-ci, moins scientifique et plus pratique : Ce gtd est boii à prendre est bon a garder. De plus, depuis l’établissement des premières lignes, le prix des fers et des houilles a diminué, l’expérience arendu lès « oies ferrées d’une construction plus faèile ë( moins coûteuse, et pourtant les voyageurs payent le même prix qu’il y a trente ans. tl y a là évidemment une réforme à faire, et dams l’intérêt des voyageurs et dans celui des Compagnies elles-mêmes. Les voyageurs, dOilt l’argent sert à construire les chemins de fer, —’ puisque les Compagnies sont subventionnées par 1 État, — dont les terrains Sont pris pouï cause d’utilité publique, ont droit à ce que les tarifs soient abaissés le plus possible, et peuvent exiger que les Compagnies se contentent d’un prix strictement rémunérateur. Lè$ Compagnies, si elles entendaient bien leurs1 intérêts, mettraient leurs "places au meilleur : marché possible. L’expérience faite pax lii poste et là télégraphie électrique devrait leur Servir de leçon.- Les^hommes habitués à la routine, et ils sont nombreux dans notre pays, ’ crièrent.que l’État allait se ruiner, lors^(u*o*ri parla de taxer à "20 centimes des lettres qui auparavant payaient i franc 10 centimes et 1 franc 50, Les faits ont répondu, et on sait quelles excellentes affaires l’admimstrûticsnii’es postes a faites- depuis ce moment ; le résultat sera plusgrarid encore lorsqueki taxé unique de 10 centimes Sera adoptée pour toute ht France. Même chose pour les dépêches télégraphiques : depuis que celles de Paris dht

été abaissées k 50 centimes, elles ont plus que quadruplé. Si les Compagnies font la sourde oreille devant ces justes réclamations, il y ii plusieurs raisons à cela. Et d’ifbord, les mein* tires dés conseils d’administration n’ont aucffn’ intérêt à prendre èh main la cause des voyageurs ; ils tiennent avant tout à leur position ; qui leur vaut des jetons de présence très-avantageux. Même dans le cas où ils croiraient que là diminution du prix des places -serait largement compensée car l’augmentation dd nombre des voyageurs, ils hésiteraient encore à en TàireT’essat. Une semblabléréforme n« réussît pas dès la première année, il faut que le public s’y habitué, comme l’a prouvé fa réduction sur’ la taxe des lettr^sj qui fut quelque temps avant de donner’deS résultats : satisfaisants. Or, une diminution dans les ré^ ceîtés exciterait (es plaintes et les reproches des actionnaires, et lerait trembjer les mem* bfes’ du conseil d’administration pour lebr place. L’autre raison, celle qui explique cette résistance que les Compagnies opposent àtts ? améliorations réclamées par le public ; c’est l’absence de concurrents et l’espèce de mono™ pôle dont elles jouissent ; Si le transport son les -chemins de fer des autres pays est’irteillem marché qu’en France, C’est à cause de la concurrenee. Il n’y a pas moins de six voies ferrées ejuî ’vont de Londres à Liyevpool, tandis que nous n’en possédons qu’une seule allant de Paris à Marseille ; si le chemin de fer du Nord. ïraWporte le* marchandises à bien plus bas prix que les autres lignes, c’est à cause de lu-COneUi’reh’ce qoe lui tait la canal son voisin.. M.’M&gne.dàhs sois rapport du 2 février -imt^ dïsali : « H Bé faut jainàls perdre dé vue1 qu’en : définitive Im-ehtmtnsde fer sont établis po» lè-’publiel’ef ; par ’suite, on ûoït se tenir en gmffî ■X.fi. 1 A, . il ; f iç, . ; i-iif» •.-.■ ;, .’« •■< , i, :■>■<■■»